Il n'aime pas Mathilde, elle est un moyen d'être à égalité avec les riches. Avant, il n'était qu'un "cuistre abusant", ensuite il est "l'égal" des riches. Sa vengeance lui permet de triompher sur les riches : "pauvre charpentier du Jura l'emporte", ce dont il est fier.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Le Marquis de la Mole, ministre du roi, emploie Julien après sa sortie du séminaire, il est le père de sa deuxième amante, Mathilde de la Mole. Il a aussi un fils, Norbert. Mathilde de la Mole, seconde amante de Julien, méprise les hommes de son rang et tue l'ennui de son salon en se moquant d'eux.
- Après avoir reçu une lettre où Mathilde lui déclare son amour, Julien ne ressent rien d'autre que de la fierté, un sentiment de revanche sociale sur le marquis de Croisenois : « nos mérites, au marquis et à moi, ont été pesés, et le pauvre charpentier du Jura l'emporte ! » (chap. 13 p.
Ambitieux, Julien accepte la proposition de son protecteur, Page 2 l'abbé Pirard, de se rendre ensuite à Paris pour devenir le secrétaire du marquis de La Mole. Dans cette famille de la haute noblesse parisienne, Julien fait la connaissance de Mathilde, la fille du marquis.
Il sera forcé de partir au séminaire pour que cette relation adultère ne soit pas percée au grand jour. Il sera ensuite précepteur chez les De la Mole et aura une liaison avec leur fille Mathilde. Mathilde tombera enceinte de Julien mais celui-ci se détournera d'elle pour revenir vers Madame de Rénal.
Elle est connue pour se ranger du côté des non-conformistes, elle est donc opposée à la morale sociale de son siècle. Elle est orgueilleuse et dit toujours ce qu'elle pense. Malgré ses défauts apparents, elle se laisse désirer par de nombreux aristocrates qui la trouvent intelligente, belle et bien éduquée.
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
se dit Mathilde. Son œil est 5 plein d'un feu sombre ; il a l'air d'un prince déguisé ; son regard a redoublé d'orgueil. Julien se rapprochait de la place où elle était, toujours causant avec Altamira ; elle le regardait fixement, étudiant ses traits pour y chercher ces hautes qualités qui peuvent valoir à un homme….
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Le modèle napoléonien a fondé ses valeurs : il s'agit d'être héroïque, courageux, de poursuivre gloire et conquêtes et de relever d'ambitieux défis. Julien n'oublie pas que c'est aussi un Bonaparte « pauvre encore » qui a su se faire aimer d'une femme plus riche que lui, Madame de Beauharnais.
Furieux, Julien revient à Verrières et tire sur Mme de Rênal, qui n'a été que blessée. Bien que Madame de Rênal lui pardonne son geste, Julien est condamné à mort. Sa décapitation devrait être le point d'orgue dramatique de cet épilogue, mais Stendhal donne une autre tonalité à la fin de son roman.
Julien qui est beau, intelligent et ambitieux, porte une grande admiration pour Napoléon Bonaparte qui crée de son vivant sa propre légende. Raison pour laquelle Julien cherche à reproduire l'histoire de ce jeune officier, particulièrement son ambition. Tout ce qui intéresse Julien, c'est de monter socialement.
Les préoccupations de Julien sont réalistes et concrètes: Volonté politique: issu du peuple, devient même la voix du peuple lors du procès.
Rêveur et idéaliste, Julien a besoin de hauteur, dans tous les sens du terme, pour lire son livre préféré, le Mémorial de Sainte-Hélène (où Las Cases a recueilli les mémoires de Napoléon). Il veut s'élever de son milieu, dominer son destin et échapper au poids de sa famille.
Julien revendique son indépendance et son ambition. Il se condamne à mort, car il veut mourir dignement. Il est orgueilleux, il se fait martyr : "ce que l'orgueil" (périphrase).
Emprisonné à Besançon, il attend son jugement et ne désire plus que la mort. Dans sa cellule, Mathilde et Mme de Rênal viennent toutes deux le voir. Toujours déchiré entre les deux femmes, il choisit Mme de Rênal. En dépit de toutes les tentatives pour le faire acquitter, Julien est finalement guillotiné.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Julien Sorel a dix-neuf ans. C'est un jeune homme d'origine modeste. Il est le fils d'un charpentier brutal. Sa condition le prédestine aux travaux de force.
Âgée de dix-neuf ans et déjà atteinte du dégoût de la vie quotidienne, elle réécrit l'histoire de sa propre vie à travers deux prismes : celui de l'histoire amoureuse de son ancêtre et celui pourvu par ses lectures littéraires.
Selon Julien Sorel, Mme de Rênal est une femme bien vêtue, elle sent le parfum des vêtements d'été et elle lui parle d'un air doux, ce qui est peut-être pour lui le plus important. En même temps, elle nous est présentée comme une femme de caractère fort timide, modeste et même naïve.
Le personnage stendhalien est bien souvent un lecteur, et Le Rouge et le Noir permet une réflexion sur l'intertextualité. Le Mémorial de Sainte-Hélène est le livre de chevet de Julien, Julien et Mathilde lisent Voltaire. La lecture, notamment en cachette, est un moyen pour Stendhal de définir un personnage.
Aujourd'hui, « l'affaire Berthet », du nom de ce jeune homme condamné à mort en 1827 pour avoir tiré sur son ancienne amante dans l'église de Brangues, dans l'Isère, comme Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.
Le destin des trois personnages principaux est alors scellé : Julien est décapité, Mathilde effondrée et Madame de Rênal meurt de chagrin trois jours plus tard.
La mère de Julien, dans l'ensemble du roman, n'apparaît jamais, n'est jamais mentionnée : plus que morte, plus qu'inconnue, absente, radicalement.