La banquise
Elle est formée par la congélation de l'eau salée (l'eau de mer des régions polaires) sous forme de plaques de glace de mer plus ou moins compactes. La glace formée doit être suffisamment épaisse pour ne pas être brisée sous l'effet des vagues. Lorsqu'elle est assez épaisse, elle forme les banquises.
La banquise arctique pourrait disparaître d'ici 2035.
Une disparition directement liée au réchauffement climatique. Avec la hausse des températures engendrée par les émissions de gaz à effet de serre, on observe que les glaces fondent de plus en plus tôt, et ont de plus en plus de mal à se reformer en hiver.
Cette banquise se forme lorsque la température de l'eau descend en dessous de – 2 ° C. Elle est donc constituée d'eau salée et peut atteindre jusqu'à 13 m d'épaisseur. En fait, la glace de la banquise n'est pas stricto sensu salée. Si l'on en prend des glaçons, on pourra constater qu'ils ne sont pas salés.
La glace flotte sur l'eau
En se transformant en glace, l'eau gagne en volume. Résultat, la glace est moins dense que l'eau. En d'autres mots, à volume égal, la glace est plus légère que l'eau. La glace d' eau douce est encore plus légère que l'eau salée des mers.
Si les icebergs flottent sur l'eau, c'est qu'ils sont moins denses que l'eau liquide. Cela veut dire qu'un iceberg, qui est de l'eau solide, prend plus de place que la même masse d'eau sous forme liquide.
Pour cela, les scientifiques prévoient d'installer sur des bouées des pompes alimentées par des éoliennes pour aspirer l'eau plus froide des profondeurs et la projeter à la surface de la banquise. Elle gèlerait alors rapidement et permettrait d'épaissir la taille de la calotte glaciaire d'un mètre supplémentaire.
L'Arctique se réchauffe environ trois fois plus vite que les autres régions (NASA, 2022). A ce rythme, la banquise arctique pourrait avoir complètement disparu (en été) en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany.
Le sort de l'Arctique semble donc être prisonnier des cours des minerais et hydrocarbures rendant l'aventure plus ou moins rentable, ainsi que des négociations internationales entre des pays actuellement plus tournés vers leurs intérêts nationaux que vers l'intérêt collectif.
Depuis 1992, l'Antarctique occidental a enregistré, en moyenne, une perte nette de 65 millions de tonnes métriques de glace par an.
La banquise est déjà dans l'eau, quand elle fond cela ne change rien au niveau des mers. Mais les glaciers, les calottes polaires, sont composés d'eau qui s'est solidifiée en dehors des océans. Donc quand ils fondent, cela fait directement monter les eaux.
En effet, les rayons du Soleil ne sont pas tous perpendiculaires à la Terre. Cela vous semble un peu abstrait ? Concrètement, entre les deux tropiques, les rayons solaires touchent perpendiculairement le sol terrestre, il fait donc chaud. Aux pôles, les rayons sont plus obliques, il fait donc plus froid.
Un glacier à une épaisseur de plusieurs dizaines voire centaines de mètres, il mettra donc beaucoup de temps à fondre car la surface exposée au soleil et à la terre (il fond aussi par dessous) est relativement faible comparée à sa masse contrairement à une banale plaque de neige de quelques mètres d'épaisseur.
La banquise pérenne diminue en superficie, en épaisseur, et donc en volume. Elle est de plus en plus vulnérable au réchauffement de l'Arctique, à l'érosion mécanique des vagues, et aux vents qui l'expulse vers l'océan Atlantique lors de situations météorologiques défavorables.
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
Cette amplification est principalement causée par la fonte de la glace — un processus qui est en augmentation dans l'Arctique à raison de 13 % par décennie. La glace est plus réfléchissante et moins absorbante de la lumière du soleil que la terre ou la surface d'un océan.
Ces calottes se sont formées par accumulation de neige sur de très longues périodes et s'apparentent en quelque sorte à des glaciers géants de glace non salée. Banquise : couche de glace (au maximum quelques mètres d'épaisseur) formée à la surface de la mer par congélation d'eau salée.
La banquise est une grande surface blanche, elle réfléchit les rayons lumineux. Si elle disparaît, l'océan en dessous, qui est une surface sombre, sera directement exposé au soleil et se réchauffera encore plus.
Pour se faire, il faudrait installer près de 10 millions de pompes tout autour du continent arctique. Ces pompes fonctionneraient grâce à l'énergie du vent et auraient pour fonction de pomper l'eau plus froide des profondeurs à la surface pour qu'elle gèle plus facilement.
Face à la crise climatique, le WWF-Canada travaille à rétablir et maintenir l'équilibre des écosystèmes arctiques. L'Arctique représente près de 55 % du territoire canadien et les deux tiers de ses côtes. Pour plusieurs d'entre-nous, l'Arctique est intrinsèquement lié à notre identité.
Cependant, sur un territoire de près de 8 millions de km², il est communément admis que quatre millions de personnes vivent au-delà du cercle polaire. Parmi elles, il y aurait entre 10 et 12,5 % d'autochtones. Ces 400 000 à 500 000 individus peuvent être répartis en trois grands groupes.
« L'iceberg, baptisé A-76, fait environ 175 km de long sur 25 km de large, pour une surface totale de 4 320 km² » précise Jerome Bouffard, géophysicien, responsable de la mission CryoSat à l'Agence Spatial Européenne (ESA). Avec de telles dimensions, l'iceberg A-76 est actuellement le plus grand du monde.
«Les icebergs sont des objets très dangereux, car ils dérivent, ils ne restent pas immobiles; et lorsque la mer est très agitée, ils peuvent être masqués et ainsi échapper aux radars», résume Michael Hicks, de l'International Ice Patrol (IIP). Aujourd'hui, la probabilité de heurter un iceberg est d'une sur 2000.
Toutes ces îles ont pourtant un point commun : elles sont toutes, d'une manière ou d'une autre, rattachées à la croûte terrestre, et donc, elles ne flottent pas.