L'énergie biomasse n'émet presque pas de polluants et n'a pas d'impact sur l'effet de serre. La quantité de CO2, un gaz à effet de serre, qu'elle rejette, correspond à la quantité absorbée par les végétaux pendant leur croissance.
L'autre inconvénient de l'énergie de la biomasse est son coût, qui a tendance à augmenter. Le procédé de combustion ou de méthanisation peut coûter cher, le prix de l'énergie ainsi produite dépendant des frais de fonctionnement des centrales. Plus ces derniers sont élevés, plus l'électricité produite sera onéreuse.
La biomasse lignocellulosique, ou lignine : le bois, les résidus verts, la paille, l'osier, le roseau, la bagasse (résidus ligneux de la canne à sucre) et le fourrage. La biomasse oléagineuse, riche en lipides : colza, palmier à huile, etc.
La biomasse est l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie. Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant).
La biomasse-énergie est la principale source d'énergie renouvelable en France : elle représente plus de 55 % de la production d'énergie finale et contribue donc significativement à réduire notre consommation d'énergies fossiles.
La biomasse, ses limites
en produisant de l'énergie renouvelable. Malheureusement, l'utilisation de la biomasse végétale dans des centrales électriques ou des chaufferies peut pousser à la surexploitation forestière. Parallèlement, la combustion de biomasse produit des gaz à effet de serre.
Les avantages de la biomasse
L'énergie biomasse est renouvelable, le stock est donc inépuisable s'il est géré durablement ce qui bon pour vous et pour l'environnement.
La biomasse par combustion
Les déchets sont directement brûlés en produisant de la chaleur, de l'électricité ou les deux (cogénération). Cela concerne le bois, les déchets des industries de transformation du bois et les déchets végétaux agricoles (paille, canne à sucre, arachide, noix de coco...).
L'Allemagne est le pays qui consomme le plus de biomasse solide (12,4 Mtep), suivie de la France (10,8 Mtep) et de la Suède (9,3 Mtep).
L'espèce qui présente la plus grande biomasse animale est le krill antarctique, Euphausia superba, qui est notamment la base de l'alimentation des baleines. Les zones écologiques produisant le plus de biomasse par surface et par an seraient les marais, les forêts tropicales et les récifs coralliens.
En effet, on crée de l'énergie biomasse par voie humide lorsque l'on dispose de déchets organiques. Ce procédé s'appelle la méthanisation. Il entraîne la création de biogaz. Le biogaz peut ensuite être injecté dans le réseau de gaz, ou bien servir en tant que combustible pour véhicules.
Quatre régions se partagent près de la moitié (49,7 %) de la production nationale en 2019. Il s'agit de la Nouvelle Aquitaine (1 602 GWh), l'Ile de France (2 082 GWh), les Hauts de France (1 071 GWh) et l'Auvergne Rhône-Alpes (1 060 GWh).
La cogénération est très intéressante puisque le rendement* d'une centrale est de 60 à 90%, alors qu'il ne serait que de 25% pour la seule production d'électricité.
Elle consiste en une réaction entre le carbone issu de la biomasse et des gaz réactants (la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone). Le résultat est la transformation complète de la matière solide, hormis les cendres, en un gaz combustible composé d'hydrogène et d'oxyde de carbone.
La biomasse est une source d'énergie renouvelable, dont l'utilisation dans les processus de transformation permet de produire de l'électricité, du biogaz, ou encore du biocarburant.
Le système de biomasse conçu par l'inventeur danois Jens Dall Bentzen diversifie considérablement les types de biomasse pouvant être utilisés comme combustibles, tout en réduisant les émissions concomitantes et en augmentant l'efficacité énergétique globale.
La méthanisation repose sur l'action de microorganismes qui fermentent et digèrent la matière organique dans un milieu dépourvu d'air. On parle ainsi de fermentation anaérobie ou digestion anaérobie. Le premier produit de ces transformations est le biogaz, dont le composant principal est le méthane (CH4).
· La biomasse forestière est le volume total, à un moment donné, d'organismes vivants de toutes espèces, que l'on peut diviser en trois groupes principaux: arbres, arbustes et arbrisseaux (morts-bois), et autres végétaux. · Par arbre entier on entend tous les éléments qui le constituent: racines, souche, tronc.
La biomasse, qui peut être valori- sée sous forme d'énergie (chaleur, électricité, carburant), peut aussi l'être comme matière première pour les matériaux, comme le bois dans la construction, par exemple, et pour la chimie.
La biomasse peut être séparée en deux catégories : traditionnelle et moderne. La biomasse traditionnelle englobe la combustion de bois énergie, d'excréments d'animaux et de charbon de bois, tandis que la biomasse moderne concerne des procédés technologiques tels que la production de pellets ou de biocarburants.
Dernier inconvénient de la géothermie : la construction de centrales géothermiques est un processus complexe qui utilise énormément d'énergie et émet beaucoup de CO2. Par exemple, le forage d'un puits de grande profondeur exige l'utilisation de machines très polluantes et énergivores.
En France l'objectif de production d'électricité produite à partir de la biomasse a été fixé par la Programmation Pluriannuelle de l'Energie (PPE) entre 790 à 1040 MW d'ici 2023, ce qui reflète l'ambition et la volonté de développer les bioénergies issues de la biomasse.
La première, dite biomasse sèche, permet la production d'énergie grâce à la combustion de bois ou de divers déchets secs. Ces matières sont brûlées dans une chaudière où elles sont totalement oxydées en présence d'un excès d'air. La chaleur dégagée chauffe de l'eau et la transforme en vapeur.
Les hydrocarbures comme source d'énergie
Son bilan énergétique est composé d'électricité, de produits pétroliers, de gaz naturel, de biomasse et de charbon.