Comme l'hémophilie, la calvitie se manifeste chez les hommes, mais se transmet par les femmes. Des chercheurs ont isolé le principal gène impliqué dans ce phénomène capillaire. Ce gène est situé sur le chromosome X.
Le responsable peut également se situer sur le chromosome 20 et donc être transmis aussi bien par la mère que par un père dégarni. Si vous êtes l'heureux détenteur des deux gènes à risque, bingo : comme un homme sur sept, vous êtes génétiquement fortement prédisposé à souffrir de calvitie.
Ce sont donc les ascendants du côté maternel – hommes compris bien sûr – qui influencent majoritairement la prédisposition génétique des hommes à perdre leurs cheveux.
Une meilleure connaissance des causes de calvitie
La science connaissait déjà de longue date l'influence d'une variante génétique frappant le chromosome X sur l'apparition de la calvitie androgénétique, signe, selon les chercheurs, que la transmission de ce caractère héréditaire était transmis par la mère.
La calvitie est donc causée par un excès d'hormones mâles, très souvent due à une hérédité. Cependant, d'autres causes peuvent être à l'origine d'une calvitie : un stress permanent, une mauvaise hygiène de vie, des carences alimentaires ou certains médicament peuvent entraîner la perte de cheveux.
On estime qu'entre 20 % des hommes et 5 % des femmes commencent à souffrir d'alopécie androgénétique dès la puberté. Aujourd'hui, il n'existe toujours pas de traitement permettant de guérir de l'alopécie androgénétique ; néanmoins, il est possible d'agir pour éviter que les cheveux ne disparaissent pas définitivement.
L'alopécie androgénétique
Cette forme de calvitie constitue la principale cause de la chute de cheveux chez les jeunes, à partir de 16 ans. Chez les hommes, l'alopécie androgénétique s'explique par une production accrue de dihydrotestostérone (DHT).
La forme précoce sévère dont les signes peuvent apparaître pour la première fois dès l'âge de 17 à 20 ans. Celle-ci peut évoluer rapidement vers une calvitie entre 25 et 40 ans. La forme progressive débutera plus tardivement, on en percevra les signes à partir de 35 ans.
Concernant la population masculine en Europe, elle touche environ un homme sur trois à 30 ans, un homme sur deux à 50 ans et plus de trois hommes sur quatre après 70 ans. Pourquoi ? D'abord parce que la durée de vie moyenne d'un cheveu est de 3 ans chez l'homme alors que les cheveux féminins vivent entre 4 et 7 ans !
Chez l'homme comme chez la femme, l'alopécie androgénétique est la principale cause de la chute de cheveux. Souvent héréditaire, cette perte partielle ou totale des cheveux est due à une hormone mâle, la testostérone, qui accélère le rythme de renouvellement des cheveux.
Pour résumer :
Aucun des deux parents n'est roux mais vous êtes tous les deux porteurs de l' « allèle roux » : vous avez 25 % de chance d'avoir un enfant roux. Seul un des parents est roux, mais l'autre a tout de même un « allèle roux » : vous avez 50 % de chance d'avoir un bébé roux.
Si les premiers signes de la calvitie peuvent survenir à la vingtaine, début du ralentissement de l'activité des follicules, il est communément reconnu que celle-ci ne peut se stabiliser avant l'âge minimum de 30 ans.
Les causes de l'apparition d'une calvitie précoce
Plusieurs causes peuvent favoriser une perte de cheveux chez l'homme : le stress, des problèmes hormonaux, la prise de certains traitements ou encore certaines carences. La chute des cheveux est alors temporaire et peut survenir brutalement.
"Le port d'une casquette ou d'un chapeau ne peut pas être responsable de la perte des cheveux. Mais une forte tension ou un appui important sur les cheveux peut favoriser une chute de cheveux.
La chute des cheveux concerne 1 Français sur 3. Cette dernière reste sans conséquence si elle n'excède pas 1000 cheveux par jour. En revanche, au-delà de 1000 cheveux tombés par jour, c'est le signe annonciateur de la calvitie.
La testostérone se transforme en dihydrotestostérone (DHT) qui a pour effet d'accélérer la croissance des cheveux.
La calvitie chez l'homme, hormones et gènes en cause
D'abord la phase anagène (de croissance), qui peut durer de 2 à 6 ou 7 ans, puis une phase courte de régression (phase catagène), durant une ou deux semaines, puis enfin une phase de repos (télogène) qui dure de 5 semaines à 100 jours.
Le phénomène de chute de cheveux saisonnière
Ce phénomène se produit pendant les changements de saison, notamment en printemps et en automne. Ce type de chute de cheveux est habituellement passager et dure 4 à 6 semaines.
Dans le cadre d'une greffe de cheveux, les cheveux implantés reprendront leur cycle de croissance normal et auront ainsi une durée de vie identique aux cheveux présents dans la zone donneuse.
Il est important de ne pas réaliser une greffe de cheveux trop tôt. En effet, en cas de perte de densité débutante (Stade I et II), l'évolution se fera très probablement vers une aggravation progressive de la chute de cheveux. L'alopécie masculine est d'origine androgénétique dans 95 % des cas.
Les tomates, les carottes, le thon et l'œuf font partie des aliments riches en vitamines B. Le magnésium, les protéines et le fer contribuent également à retarder la calvitie. Ils nourrissent les racines capillaires et participent à leur oxygénation.
Au cours de l'adolescence, les taux d'hormones varient significativement, ce qui peut également impacter les cheveux. Ces changements se produisent chez les filles comme chez les garçons, et peuvent entraîner des cheveux fins, voire une chute de cheveux.
Les causes : gènes, stress, changements de saison...
Chez l'homme, la chute des cheveux est principalement d'origine génétique. En effet, l'alopécie androgénétique héréditaire touche environ 70 % des hommes. Plus communément, elle est appelée calvitie. Elle est due à l'influence des hormones mâles, les androgènes.