Les températures élevées pourraient affecter le mécanisme de coagulation sanguine (hémostase) et rendre le sang plus visqueux, augmentant ainsi le risque de thrombose. L'impact sur la pression artérielle des températures décroissantes pourrait expliquer l'augmentation des événements cardiovasculaires et des AVC.
L'épuisement lié à la chaleur est causé par une perte excessive de sels minéraux. Ses symptômes sont une sensation de faiblesse, des vertiges, parfois une fièvre peu élevée (moins de 40°C, parfois absente), des nausées, une transpiration abondante, parfois des troubles de la vue ou des difficultés à dormir.
Les causes peuvent être de deux ordres : une hémorragie ou la thrombose d'une artère cérébrale. Dans 80 % des cas, l'AVC est causé par une baisse de l'apport de sang en raison d'un obstacle à l'intérieur d'une artère cérébrale. On parle alors d'accidents ischémiques. Il en existe de deux types.
Les siestes de plus d'une heure et demie augmenteraient les risques d'AVC de 25% par rapport à celles de moins de 30 minutes. La qualité du sommeil, lorsqu'elle est mauvaise, influe, elle aussi, négativement sur notre santé. Elle augmenterait de 29% les risques d'accident vasculaire cérébral.
Comme le rappellent les auteurs de ce guide publié dans la revue scientifique Stroke, les AVC touchent aujourd'hui plus de femmes que d'hommes. Ils constituent, après le cancer, la deuxième cause de décès chez les Françaises, ainsi qu'une source majeure de handicap.
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
Un coup de chaleur peut augmenter ou faire baisser la pression artérielle. En réponse à la chaleur, la vasodilatation des vaisseaux va abaisser la pression artérielle qui risque d'augmenter ensuite chez les personnes hypertendues.
Le cœur est alors obligé de pomper davantage, augmentant ainsi le rythme cardiaque de 10 à 15 pulsations/minute de plus, même au repos. Si la chaleur est aussi fatigante c'est donc parce que notre organisme doit fournir un effort supplémentaire lorsqu'il fait chaud pour maintenir notre température corporelle à 37 °C.
Après la survenue d'un premier AVC, le traitement préventif reconnu le plus largement repose sur la prise de médicaments inhibiteurs de la coagulation : des anti-agrégants plaquettaires. Les produits concernés regroupent notamment l'aspirine à faible dose, la ticlopidine et le clopidrogrel.
Trois raisons sont généralement avancées pour expliquer l'élévation du risque de mort subite le matin, entre 6h et 9h. L'augmentation physiologique à cette période la journée de la tension artérielle, celle de la fréquence cardiaque et la libération dans le sang d'hormones comme le cortisol.
L'excès de cholestérol. L'absence d'activité physique régulière. La consommation élevée de boissons alcoolisées. La prise de certains médicaments, par exemple la prise pendant plusieurs années de traitements hormonaux de la ménopause.
Si le mal de tête est accompagné d'une douleur dans le bras
Si vous avez mal à la tête et que cette douleur persistante est accompagnée de picotements, voire d'une paralysie, dans le bras, vous êtes peut-être en train de faire un accident vasculaire cérébral (AVC).
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
Accident ischémique transitoire (AIT)
Survient lorsqu'un petit caillot bloque temporairement une artère. Ses symptômes durent généralement moins d'une heure et, parfois, quelques minutes seulement. Aussi appelé « mini-AVC », l'AIT est un avertissement sérieux : il annonce peut-être qu'un AVC plus grave est imminent.
Les micro-AVC se manifestent comme les AVC: paralysie ou anesthésie d'un membre, trouble de la vision, de l'équilibre ou encore perte de la parole. Mais ces troubles durent peu, à peine quelques secondes ou minutes.
Les différents types d'AVC
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
L'AVC peut survenir à tout âge : si l'âge moyen de survenue d'un AVC est de 74 ans, 25% des patients ont moins de 65 ans et 10% moins de 45 ans. Ces dernières années le nombre d'AVC affectant des personnes jeunes a augmenté de manière significative.