Le tabac est le premier facteur de risque de cancer du poumon (risque multiplié par 10 à 15 pour un fumeur) et de cancer de la vessie. Il est également responsable des nombreux autres cancers (ORL, œsophage, estomac, colon, foie, pancréas, col de l'utérus, etc.).
En se consumant, le tabac dégage de nombreuses substances toxiques, dont les goudrons, qui provoquent des cancers. Ce sont notamment les cancers du larynx, des bronches et de la bouche qui sont directement imputables à l'action du tabac.
Tous les fumeurs ne développent pas de cancer. Cette différence est-elle due à des comportements différents vis-à-vis du tabac? Des chercheurs démontraient il y a deux ans que le risque de cancer broncho-pulmonaire augmentait de 80% avec la cigarette du saut du lit. Les mêmes chercheurs démontrent aujourd'hui pourquoi.
Le cancer du poumon reste plus fréquent chez les hommes. Dans la population masculine, la maladie survient surtout à partir de l'âge de 65 ans. Les femmes sont frappées plus tôt, à partir de 55 ans.
Selon une nouvelle étude, publiée dans Nature Genetics et relayée par Science Alert, la raison se trouverait peut-être dans l'ADN. Plus précisément, les cellules qui tapissent les poumons de certains fumeurs semblent moins susceptibles que d'autres de muter avec le temps.
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
En matière de tabac, le nombre n'est pas seul à compter. Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.
Durée de vie
En moyenne, fumer réduit l'espérance de vie des fumeurs de 10 ans. Les personnes qui ont commencé à fumer à l'adolescence et qui continuent de le faire à l'âge adulte sont plus à risque que les autres : 50 % d'entre eux mourront entre 35 et 69 ans, ce qui représente 22 ans de vie en moins.
Et si on est déjà fumeur, il faut arrêter le plus tôt possible. Arrêter avant 30 ans est pratiquement une garantie de retrouver le profil d'espérance de vie d'un sujet n'ayant jamais fumé. Mais, pour assurer son devenir cardio-vasculaire le mieux est assurément de ne pas commencer !
La nicotine, en se fixant sur certains récepteurs dans notre cerveau, permet de sécréter des hormones comme la dopamine ou encore la sérotonine qui sont des hormones provoquant une sensation de bien-être et de détente.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
1. Cessez de fumer. La fumée de cigarette ou de cigare augmente le risque de nombreux types de cancer. Il n'y a ni de quantité minimale sécuritaire de fumée ni aucun type sécuritaire de tabac.
Après 15 à 20 ans d'exposition à la fumée de tabac les poumons, de roses qu'ils étaient au début, sont devenus gris ou noirs et la reproduction des cellules dégénère.
Le tabac à rouler est plus nocif que les cigarettes vendues en paquet : leur rendement en nicotine et en goudrons est trois à six fois plus élevé, sans compter que les cigarettes roulées ne contiennent généralement pas de filtre...
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Au sein de la population masculine, les Indonésiens sont les plus gros fumeurs (76%), suivis des Jordaniens (70%), des Chinois (47%) et enfin des Russes (59%). Selon l'OMS, plus de 5 millions de personnes meurent chaque année du tabac (1,5 million de femmes).
En aucun ce n'est un risque, il n'y a AUCUN danger à arrêter, même d'un seul coup. Même si on passe par des moments d'inconforts, cela correspond à un retour de votre corps à un fonctionnement naturel, sans les toxiques de la fumée.
Il est effectivement peu recommandé de rallumer une cigarette qui a déjà été en partie consommée, car le bout de la cigarette est un mélange de cendres et tabac brûlé concentrés en substances nocives et cancérigènes.
18,4 % de la population de l'Union Europénne fume quotidiennement.
Chez les personnes qui continuent de fumer, le risque de développer un cancer du poumon à un moment de leur vie varie de 14 % au total à 26 % (1 sur 4) pour les personnes fumant plus de 35 cigarettes par jour. Il n'est par contre que de 1 % pour les personnes n'ayant jamais fumé (1 sur 100).
Marche, vélo, jardinage… l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.