En 1917, la Russie s'est retirée de la Guerre mondiale sous l'effet de la révolution. La revendication de la paix, qui a pris de plus en plus d'ampleur, a été un clivage majeur entre les forces politiques.
Un gouvernement provisoire aux aspirations démocratiques tente de relancer l'effort de guerre mais l'armée, minée par les désertions et mutineries, se disloque. La révolution d'octobre-novembre 1917 entraîne la dissolution de l'armée et des cadres économiques et sociaux.
Les quatre Empires qui existaient, l'Empire allemand, l'Empire austro-hongrois, l'Empire russe et l'Empire ottoman ont disparu.
Pourquoi n'arrive-t-on pas à sceller une paix durable ? De nombreuses raisons expliquent que la paix n'ait pas tenu. La première tient à l'exclusion de l'Allemagne et de la Russie de la toute récente Société des nations (SDN), ainsi qu'à la non-participation des Etats-Unis.
Certes, le refus du Sénat des États-Unis de ratifier le traité de Versailles, le 19 mars 1920, affaiblit la Société des nations en l'absence de la principale puissance mondiale et rend caduc le traité signé par Wilson et Lloyd George qui garantissait la sécurité de la France en cas d'attaque allemande.
Comme conséquence directe de la guerre, les empires allemand, austro-hongrois, russe et ottoman disparurent. Le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le 10 septembre 1919, établit la République d'Autriche composée de la plupart des régions germanophones de l'Empire des Habsbourg.
Le traité de Brest-Litovsk est signé le 3 mars 1918 entre les gouvernements des Empires centraux menés par l'Empire allemand et la jeune république russe bolchevique, issue de la révolution russe, dans la ville de Brest-Litovsk, et met fin aux combats sur le front de l'Est de la Première Guerre mondiale.
"La plupart des Russes pensent que les soldats sont accueillis en libérateurs en Ukraine. Et ils voient les Ukrainiens comme une population opprimée", poursuit-elle. La résistance russe existe toutefois bel et bien.
Motivations et justifications idéologiques et politiques. La volonté allemande d'écraser définitivement la Russie, adversaire oriental de l'Allemagne dans le cadre d'une guerre sur deux fronts, remonte à la Grande Guerre. Cette volonté est renforcée par la mise en place du régime communiste.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis. Fin de l'empire colonial italien et accélération de la décolonisation dans les empires britannique et français.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Le ministre des finances français de l'époque, Louis-Lucien Klotz (1868-1930), chargé de négocier les réparations de guerre, trouve une solution toute simple au problème de la dette française : "L'Allemagne paiera." L'expression fera florès.
Une très grande partie de l'opinion allemande conteste le traité dès sa signature. Les Allemands sont humiliés de la situation qui leur est faite. Ils trouvent injustes d'être déclarés « seuls responsables de la guerre » alors que les autres pays se donnent la position de victimes.
Toutes ces conditions nouvelles permettent donc de rompre avec la politique neutraliste menée depuis 1914 et le président Wilson annonce l'entrée en guerre des Etats-Unis face à l'Allemagne le 5 avril 1917.
La cause de la seconde guerre mondiale est à chercher dans le diktat imposé par le traité de Versailles. L'expansionnisme de plus en plus affiché des puissances de l'Axe (Allemagne, Italie et Japon) et l'échec de la Société des Nations sont les principales causes de la seconde guerre mondiale.
Un traité de paix est un traité proclamant la fin d'une guerre et contenant souvent des contreparties réciproques pour les anciens belligérants.
Selon l'article 231, l'Allemagne et ses alliés sont accusés d'être « responsables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par les Gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre qui leur a été imposée par l'agression de l'Allemagne et de ses alliés ».
En Allemagne, c'est l'indignation. L'opinion publique qualifie le traité de Diktat.
Une nouvelle Europe
Outre la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, la fin de la guerre débouche sur la renaissance de la Pologne, auparavant éclatée entre l'Autriche, la Russie et la Prusse, et à quatre nouveaux Etats constitués à partir de territoires russes: Finlande, Estonie, Lituanie et Lettonie.
Un retrait afin de mieux « garder le contrôle » des « vastes territoires » qu'elles occupent dans l'est et le sud. Les troupes russes se replient des régions de Kiev et Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine.
Le recul de l'armée russe à l'Est et au Sud de l'Ukraine expliqué par les cartes. Les troupes de Kiev continuent leurs percées militaires sur deux fronts: dans la région de Kharkiv (nord-est) et dans celle de Kherson (sud) et font reculer les soldats russes, reprenant petit à petit des territoires clés du conflit.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.