A) La conscience peut-elle nous tromper ? La conscience, illusion du sujet ? La conscience est ambiguë : si rien n'est connaissable sans elle (comment savoir quelque chose sans en avoir conscience ?), elle n'en est pas moins sujette à l'erreur et à l'illusion.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La conscience produirait des illusions, parce que d'abord la vie est difficile bien souvent ; l'esprit s'ingénierait alors de manière individuelle ou collective (comme dans le cas des religions) à inventer certaines idées, ou certaines conceptions de la vie pour se faciliter l'existence.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général. Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu'il ne se représente ni le monde, ni lui-même.
Ainsi nous disposerions d'une conscience de type I, qui contrôle et régule les grandes fonctions biologiques inconscientes, et d'une conscience de type II, la fameuse conscience réflexive, grâce à laquelle nous sommes conscients d'être conscients.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
La conscience ne peut pas engendrer que des illusions, puisqu'elle est la vérité première. Le philosophe qui a démontré ceci est Descartes. Cette vérité première qu'est la conscience est longuement déduite notamment dans les deux premières méditations de l'ouvrage les Méditations Métaphysiques.
La conscience de soi est au moins conscience possible de l'illusion sur soi et donc la conscience d'une certaine vérité sur soi. Ce que je suis, je peux partiellement en prendre conscience. Du moins, puis-je prendre conscience que le Moi n'est pas même le maître dans sa propre maison.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau.
Qu'est-ce que la pleine conscience? La pleine conscience consiste à prêter attention au moment présent, c'est-à-dire à nos pensées, à nos émotions et à nos sensations corporelles, sans les qualifier de « bonnes » ou « mauvaises ». Elle aide à se détendre et à composer avec le stress et la frustration.
Elle ne peut pas être sans être conscience d'être ; elle est donc entièrement présente à elle-même. Elle ne peut pas être sans se penser, se reconnaître. De ce fait, son essence implique qu'elle soit une connaissance d'elle même. Sa totalité essentielle la rend lisible et limpide.
Qui a une pleine et claire connaissance de ce qu'il fait ou éprouve, de l'existence ou de la réalité de quelque chose : Être conscient du danger. 2. Qui est fait en toute conscience, en connaissance de cause, sciemment : Un geste conscient. 3.
II Les manifestations de la conscience
La conscience présuppose le monde, parce que nous nous reconnaissons d'abord dans nos actions sur les choses, à travers le langage et le travail. Loin d'être un présupposé, la conscience est un résultat, le produit d'une expérience de confrontation et de transformation du monde.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
Nous croyons souvent le contraire, mais c'est par ignorance des causes. Ainsi le libre arbitre, faculté prétendue d'agir sans y être déterminé, est-il une illusion*. Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs actions et de leurs désirs, et ignorants des causes qui les déterminent à vouloir.
Les principales régions impliquées dans la conscience seraient celles du cortex moteur, de la mémoire fonctionnelle et du langage situées à l'avant du cerveau, ainsi que celles de l'attention, de l'audition et de la vision situées à l'arrière.
Des expériences récentes ont ainsi montré que la pensée pouvait exercer une action causale sur le cerveau. Ainsi en va-t-il du sujet qui, plongé dans le noir et protégé de toute sensation, doit détecter un attouchement à peine perceptible sur l'un de ses doigts.
Ne cherchez pas à résister à ce que vous apprenez.
Si vous pensez que le processus sera très facile, détrompez-vous. N'essayez pas de supprimer ou d'ignorer les émotions que vous ressentez, acceptez-les. Si vous voulez évoluer, vous devez faire une introspection et surmonter tout ce que vous ressentez.
On dit que la conscience est réflexive, c'est-à-dire capable de réfléchir sur le monde et sur ce qu'elle est.
En sophrologie, la conscience est considérée comme la force intégratrice de tous les éléments, structures physiques et psychiques de l'existence. C'est la force qui anime la personne humaine, c'est une énergie. La pratique de la sophrologie permet la progression vers une conscience élargie ou dévoilée.
La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde. Néanmoins, avec la conscience apparaît la loi morale, et de multiples interdits vont peser sur mes actions : si j'agis consciemment, je deviens responsable de ce que je fais, et l'on peut me punir si j'agis mal.