La relation entre consommation et bonheur semble un peu moins forte qu'entre revenu et bonheur, en Europe tout du moins. Les personnes qui consomment peu sont davantage satisfaites de leur vie que les personnes qui gagnent peu. Cela tient pour une part à ce que certaines parmi elles ont choisi un mode de vie frugal.
Consommer pour consommer ne rend pas heureux
Au lieu d'être un levier afin de couvrir plus facilement nos besoins de base, c'est devenu une fin en soi, une relation privilégiée à la société et une façon de se réaliser. Or la consommation n'est pas liée au bonheur individuel.
La consommation permet aussi - et c'est là tout son attrait moderne - de vivre toutes sortes d'"expériences", surtout émotionnelles ; tout bon responsable marketing sait ainsi que notre vie est désormais faite d'une multitude d'"expériences de consommation".
Car après tout, vivre c'est aussi consommer. Mais j'ai travaillé dur pour échapper à la surconsommation et au matérialisme. C'est quoi la surconsommation ? C'est lorsque l'on commence à acheter des choses inutiles, dont on n'a pas vraiment besoin au quotidien.
Ainsi, il arrive parfois que les gens consomment à l'excès pour fuir leur tristesse, parce qu'ils se sentent seuls, parce qu'ils vivent diverses frustrations. D'autres vont se mettre à faire des achats parce que leurs relations avec autrui ne sont pas satisfaisantes ou parce qu'ils n'ont aucune estime pour eux-mêmes.
La consommation désigne le fait de consommer (autrement-dit utiliser) des biens et services, généralement dans le but de satisfaire des besoins ou des désirs. La production génère des revenus qui seront soit consommés (utilisation immédiate de la production), soit épargnés (utilisation future de la production).
Quels sont les différents types de consommation en économie ? Dans le cas des biens durables, la comptabilité nationale dissocie la consommation intermédiaire (matières premières ou énergie, frais marketing, dépenses de gestion, etc.) et la consommation finale.
Parmi les avantages présentés par ces entreprises figurent les suivants : La croissance économique a tendance à être plus dynamique, en stimulant autant la consommation. La population a un meilleur accès aux biens et services. Par conséquent, le bien-être général de la population augmente.
Mais cette consommation de masse a aussi entraîné des effets néfastes sur l'homme et sur sa santé (problèmes sanitaires, marginalisation des petits producteurs, dégradations des conditions de travail, chômage dû aux délocalisations, etc.), ainsi que sur l'environnement (pollution, épuisement des ressources naturelles, ...
Comme une réponse à ce nœud gordien, le minimalisme, mode de vie qui consiste à se satisfaire de l'essentiel, est revendiqué par de plus en plus de consommateurs. Et les deux mois de confinement imposés par l'épidémie du coronavirus au printemps dernier semblent avoir accéléré cette tendance.
Quelles limites à la consommation de masse voire l'hyper consommation ? La société de consommation est aveugle, il n'y a pas de croissance et de développement économique infinis possibles sur une planète dont les ressources sont limitées.
En effet, l'achat permet une satisfaction du besoin et détend notre corps, lui permettant ainsi de quitter un état de stress désagréable et inconfortable s'il dure trop longtemps.
Car l'avantage de consommer moins, c'est aussi de dépenser moins, avoir plus de liberté, et donc d'imaginer un autre rythme de vie ! Voilà, vous avez toutes les clés en moins pour consommer moins et de manière plus responsable, il ne tient qu'à vous de trouver le mode de vie qui vous convient vraiment !
La surconsommation désigne un niveau de consommation situé au-dessus de celui des besoins normaux ou d'une consommation moyenne. Au-delà d'un certain seuil, la surconsommation est un facteur de surexploitation de ressources naturelles, pas, peu, difficilement, dangereusement ou lentement renouvelables.
Les impacts sociaux et économiques
endettement record des ménages; perte du sens critique, risque de dépendance à la consommation (achats compulsifs); stress et anxiété liés aux dettes et au travail (travailler plus pour gagner plus); malbouffe, conditions de travail dangereuses et non respectueuses.
La surconsommation alimentaire désigne le fait de jeter des produits alimentaires sans les avoir consommés, mais aussi de manger de la nourriture en trop grande quantité. Ainsi, dans de nombreux pays industrialisés, le niveau de consommation alimentaire des ménages se situe bien au-dessus de leurs besoins réels.
Mais, malheureusement, la société de consommation a aussi beaucoup d'inconvénients : Tout d'abord, il y a le gaspillage alimentaire et la pollution. Par exemple, selon le site Planetoscope, les français gaspillent 1,2 à 6 millions de tonnes de nourriture soit de 2 à 100kg d'aliments comestibles par personne.
Ainsi, plusieurs mouvements socio-politiques se sont mis en place pour dénoncer les fondements et les effets de la société de consommation : notamment, les antipub, les altermondialistes et les décroissants, déjà cités, et les mouvements écologistes, anticapitalistes et une partie des partis politiques de gauche qui en ...
Définition "société de consommation"
n.f. Type de société où le système économique est fondé sur la consommation de masse. Type de société où l'accroissement de la production débouche sur la multiplication des produits à consommer et, par conséquent, sur la création de nouveaux besoins et désirs.
boisson, rafraîchissement, verre.
Le sexe des dépenses
La consommation des ménages est une donnée essentielle sur la santé économique du pays puisqu'elle représente 55 % du PIB et qu'elle explique 30 % de la variation du PIB chaque trimestre.
La dépense de consommation finale des ménages comprend les dépenses effectivement réalisées par les ménages résidents pour acquérir des biens et des services destinés à la satisfaction de leurs besoins.