Des troubles digestifs (acidité gastrique) ; Une immunodépression ; Des troubles du sommeil et des troubles psychiques (dépression, délire, hallucinations) ; Des complications oculaires, de type cataracte voire de glaucome chez certaines personnes prédisposées.
L'insomnie est un effet secondaire fréquent des corticoïdes, mais pas systématique. Les effets secondaires dépendent de la dose et de la durée du traitement. Plus la dose est élevée, plus le traitement est long et plus le risque d'effets indésirables augmente.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie.
Prise de poids, fragilisation de la peau, fonte musculaire ou ostéoporose sont les effets secondaires que connaissent beaucoup de patients sous cortisone à haute dose. D'autres effets, neuropsychiatriques, sont moins connus bien que fréquents.
Comment marche la cortisone? Après une prise orale de corticoïdes, leur absorption par l'organisme est bonne (environ 80%) et rapide (le taux sanguin maximal est atteint entre 1 et 2 heures après la prise).
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Certains médicaments ou dispositifs médicaux sont à utiliser avec prudence en cas de traitement par corticoïdes : - les anti-inflammatoires dits « non stéroïdiens » (aspirine, ibuprofène…) ont, comme les corticoïdes, de possibles effets indésirables digestifs.
Privilégiez les eaux à faible teneur en sodium (environ 10 mg par litre).
Les corticoïdes augmentent l'appétit, et ça peut être bénéfique! Les corticoïdes pris par voie orale augmentent l'appétit. Cet effet apparait très précocement et est considéré par les patients comme un effet indésirable majeur du traitement.
Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d'eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines.
Certaines maladies, en particulier neurologiques ou endocriniennes, ainsi que certains médicaments, peuvent entraîner cette somnolence. Des maladies chroniques comme l'asthme, l'insuffisance cardiaque, les maladies rhumatismales ou d'autres maladies douloureuses chroniques qui fractionnent le sommeil ont le même effet.
Les difficultés d'endormissement sont souvent liées à des erreurs qui finissent par dérégler notre sommeil. Pas de panique, les stratégies gagnantes existent. "Elles peuvent aussi survenir chez des personnes souffrant de stress et de surcharge mentale: leur cerveau ne réussit pas à se relaxer au moment du coucher.
La cortisone a déjà, à elle seule, de nombreux effets indésirables possibles. Ceux-ci sont augmentés par la consommation d'alcool pendant le traitement.
On considère qu'il est préférable de prendre son traitement par corticoïdes le matin car cela correspond au moment où l'organisme produit habituellement les plus grosses doses de cortisol.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
En particulier après un traitement prolongé à base de cortisone, des symptômes de sevrage tels que des douleurs au niveau des articulations, des muscles et des membres, ainsi que de la fatigue peuvent être observés dans le cadre de la réduction de la dose, souvent interprétés à tort par les personnes atteintes comme ...
"Il y a effectivement la rétention d'eau et la rétention de sel. C'est la raison pour laquelle on demande de manger sans sel… Il y a aussi le fait d'une certaine insulino-résistance, c'est-à-dire que vous avez une augmentation d'une hormone qui fait grossir et qui est sensible au sucre.
Les corticoïdes favorisent la réabsorption du sodium, un minéral qui retient l'eau dans les cellules. Pour ne pas accentuer ce phénomène de rétention, il faut manger sans sel (pas plus de 2 g par jour).
Enfin, certains médicaments (antibiotiques, antidépresseurs, cortisone, etc.) et la tension psychique (stress, panique, peur, etc.) peuvent induire une transpiration excessive.
Pour plus d'efficacité contre la douleur et la fièvre, peut-on associer un AINS et du paracétamol ou deux AINS ? Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS.
"Quand on est sous cortisone, il ne faut surtout pas l'arrêter. Le fait d'arrêter brutalement ce traitement, peut entraîner des faiblesses considérables, des fragilités et des maladies (…) Même si on fait de la fièvre ou un syndrome grippal, on ne prend pas seul la décision de l'arrêter brutalement.
Syndrome de sevrage aux stéroïdes Léthargie, dépression, anorexie, nausées, myalgies et arthralgies.
Son action est utile dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires ou allergiques. À fortes doses, ce médicament diminue les réactions immunitaires et est donc également utilisé pour prévenir ou traiter le rejet des greffes d'organes.