Par ailleurs, les patients traités durant de nombreux mois par corticoïdes ont un risque augmenté d'accident cardio-vasculaire et de phlébite. Fréquence : le diagnostic d'hypertension artérielle est posé chez 10 à 20% des patients traités par corticoïdes, la plupart du temps après plusieurs mois de traitement.
À fortes doses, les corticoïdes répriment l'activité du système immunitaire (effet immunosuppresseur) et de ce fait peuvent augmenter le risque d'infection.
Polyarthrite rhumatoïde : les corticoïdes sont très vite délétères pour le cœur. Au cours de la polyarthrite rhumatoïde, l'utilisation des corticoïdes, même à faible dose et même pour une courte durée, est associée à une augmentation du risque d'évènements cardiovasculaires majeurs.
des modifications physiques, comme une fonte musculaire ou un gonflement du visage ; des tendances à la dépression ou au contraire à l'agitation, avec notamment des insomnies ; l'aggravation ou l'apparition d'un diabète ou d'une hypertension.
La cortisone favorise la rétention d'eau et l'hypertension artérielle (d'où l'importance de réduire la consommation de sel). Elle entraîne aussi le stockage de cellules graisseuses et augmente l'appétit.
Les patients doivent consulter en cas de douleurs inhabituelles dans le thorax ou dans les mollets ou en cas d'essoufflement anormal.
à des médicaments entrainant une diminution du taux sanguin de cortisone (ex : rifampicine, carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) ou une diminution de l'absorption digestive de la cortisone (ex : pansement gastrique) au lithium (diminution du taux sanguin de lithium)
L'administration par voie orale et intraveineuse peut entraîner une hypertension artérielle, une insuffisance cardiaque, un diabète, des ulcères peptiques et une ostéoporose, ou aggraver ces affections.
Le risque de nécrose osseuse, en particulier de la tête fémorale, est également accru. En raison d´une réduction de la circulation sanguine au niveau de l´os, des zones individuelles meurent, ce qui entraîne des fractures osseuses. Le risque de nécrose osseuse augmente avec l´augmentation de la dose de cortisone.
L'un des effets secondaires des traitements à base de corticoïdes est une fragilisation des os et le risque de développer une ostéoporose. Les patients qui utilisent les corticoïdes au long cours doivent donc être régulièrement suivis pour surveiller la bonne santé de leur squelette.
Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement.
Les médicaments utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque sont notamment les bêtabloquants (contre-indiqués en cas de troubles de la conduction), l' amiodarone et d'autres antiarythmiques . Les anticoagulants ne sont pas des médicaments spécifiques des troubles du rythme.
Pourquoi cette précaution ? La prise des comprimés le matin permet d'éviter l'effet des corticoïdes sur le sommeil. En effet, les corticoïdes sont des dérivés de la cortisone, qui est une hormone stimulante. La prise des corticoïdes plus tard au cours de la journée peut compliquer l'endormissement le soir.
Les risques d'ulcère à l'estomac et de pancréatite induits par les corticoïdes sont extrêmement faibles. En revanche, les corticoïdes peuvent aggraver un ulcère à l'estomac préexistant. Sujets à risque : les patients aux antécédents de maladies digestives (notamment d'ulcère) sont plus à risque.
Les directives actuelles recommandent dans les nombreux cas de personnes présentant une toux depuis plus de trois semaines, d'administrer des corticostéroïdes inhalés (CSI), qui sont couramment utilisés pour traiter l'asthme et d'autres maladies impliquant l'inflammation des voies respiratoires.
Parmi les effets secondaires les plus fréquents, citons les troubles du sommeil, en raison de l'effet excitant des corticoïdes, et une stimulation de l'appétit (grignotages).
Elle est indiquée aux patients atteints de maladies rhumatismales. Elle est en plus très efficace pour lutter contre les inflammations, pour diminuer les douleurs et les raideurs articulaires en cas de polyarthrite rhumatoïde, de PPR (pseudopolyarthrite rhizomélique) ou de maladie de Horton.
Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS. Si la douleur ou la fièvre persistent après la prise de l'un ou de l'autre, il faut consulter son médecin traitant qui cherchera la cause du problème pour donner le traitement nécessaire.
Les corticoïdes, notamment en réduisant l'inflammation, affaiblissent les défenses immunitaires. C'est grâce à cette propriété qu'ils permettent de traiter de nombreuses pathologies. Mais cela entraîne également un plus grand risque d'infections.
– Augmenter les apports en potassium (banane, chocolat), et en vitamines en consommant davantage de fruits et légumes. – Veiller à une alimentation riche en vitamine D et en calcium. – Avoir des apports en protéines suffisants pour compenser la fonte musculaire.
Les corticoïdes ou cortisone sont utilisés dans l'arthrose lors des poussées douloureuses aigues inflammatoires en infiltrations intra articulaires (genou, epaule, hanche, pied, main etc.).
Dans les inflammations cutanées (eczéma, éruptions, etc.), la potentille tormentille (Potentilla erecta) pourrait remplacer la cortisone et éviter ses effets secondaires, selon une récente étude.
Un tel traitement, pris sur le long terme, peut avoir diverses conséquences : une augmentation de la pression interne de l'œil (glaucome) et des dommages ultérieurs au nerf optique peuvent se produire. De même, les préparations à la cortisone peuvent favoriser l'accélération de l'apparition de cataractes.
Dans les poussées les plus fortes, on utilise parfois aussi des formes injectables (intraveineuse), par exemple le Solumédrol®, l'Hydrocortisone® ou le Célestène®.