Les maladies rénales prennent plusieurs formes et peuvent mener à l'insuffisance rénale. Même si on dispose d'outils pour soigner les personnes atteintes d'insuffisance rénale, comme la dialyse et la transplantation rénale, ces traitements ne peuvent pas guérir la maladie.
En France les patients chez qui la dialyse est arrêtée sont le plus souvent en fin de vie, et la décision est le plus souvent médicale.
La durée de survie des patients dialysés varie considérablement en fonction de leur âge. Pour les patients commençant une dialyse et âgés de moins de 50 ans, le taux de survie global sur environ 1 an est de 95 %, de 80 % pour 5 ans et de plus de 50 % pour 10 ans.
Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
Vers une médecine régénérative
Parce que ces résultats suggèrent que le rein adulte possède des capacités de régénération intrinsèques, modulées par la télomérase, des perspectives intéressantes se dessinent pour lutter contre l'insuffisance rénale chronique.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.
Le Dr Tostivint le répète, " l'important pour éviter d'avoir besoin d'être dialysé, c'est de dépister, dépister et encore dépister ! Pour cela, il convient de mesurer trois paramètres importants : le taux de créatinine dans le sang, d'albumine dans les urines et la tension artérielle ".
En général, les patients qui ne sont pas transplantés et restent donc en dialyse sont plus âgés et / ou ont une ou plusieurs maladies empêchant leur accès à la greffe. Cet état de santé dégradé a un impact en tant que tel sur leur espérance de vie.
1Chez les malades atteints d'insuffisance rénale terminale, l'arrêt du traitement par dialyse itérative est suivi du décès, et ce en moyenne en moins de huit jours. En Europe, cet arrêt, s'il résulte de la décision du patient lui-même, est souvent considéré comme une conduite suicidaire.
L'insuffisance rénale aiguë est habituellement totalement réversible mais pendant la durée de l'IRA le patient doit dialyser afin de purger son corps des déchets métaboliques.
Risques fréquents (entre 1 et 10% des séances)
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
Pour stopper ou ralentir la progression de l'insuffisance rénale, il est particulièrement important de contrôler la pression artérielle qui doit rester inférieure à 130/80 mm Hg et maintenir la protéinurie en dessous de 0,5 grammes par 24 heures.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
La dialyse permet de filtrer le sang et de maintenir son équilibre physique en remplaçant l'action des reins par des procédures artificielles. C'est un traitement éprouvé et sûr. Il permet de continuer à vivre une vie aussi normale que possible malgré le mauvais fonctionnement rénal.
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
L'insuffisance rénale chronique est toujours la conséquence d'une maladie qui détériore progressivement le fonctionnement des reins. En France, les deux causes principales de l'insuffisance rénale chronique sont le diabète de type 1 comme le diabète de type 2 et l'hypertension artérielle.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
De nombreux dialysés souffrent de troubles du sommeil (insomnie, somnolence diurne, syndrome des jambes sans repos et apnées du sommeil) qui risquent d'aggraver la fatigue ressentie et de favoriser la dépression chez certains patients.
La plupart des personnes ne pouvant compter que sur un seul rein ont soit subi une ablation soit effectué un don d'organe. Bonne nouvelle pour les personnes dans ce cas : il est tout à fait possible de vivre normalement avec un unique rein.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.
"Le vin blanc peut effectivement engendrer certains calculs rénaux. La bière également car elle est très riche en purines, donc en acide urique. On déconseille aussi le champagne.
Le cout des différentes modalités de dialyse est par ailleurs très variable : - une séance d'hémodialyse en centre : 340 à 380 €, - une séance en autodialyse ou UDM : 200 à 250 €, - une semaine de dialyse péritonéale : 550 à 700 €.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.