Vous pouvez porter plainte, car la diffamation est punie par la loi. Les sanctions sont plus lourdes si la diffamation est publique, si elle vise des autorités publiques et si elle a un caractère raciste ou discriminatoire.
Cette peine est portée à un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende lorsqu'elle est commise avec un motif discriminatoire. L'article 35 de la loi du 29 juillet 1881 prévoit une présomption de mauvaise foi « en cas de reproduction d'une imputation jugée diffamatoire ».
Depuis la loi du 21 juillet 1881, la diffamation est ainsi définie : “toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé”.
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
Poursuite diffamation : dans quel délai faut-il engager des poursuites ? Il est impératif d'engager des poursuites en diffamation avant l'expiration du délai de prescription. Au-delà de ce délai, la justice ne va pas examiner la plainte. Le délai est de 3 mois à partir de la première publication.
Pour une diffamation en ou injure proférée en public (sur Internet, dans un bar, sur votre lieu de travail) (articles 32 et 33 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse) vous encourez une amende de 12 000 €.
Vous pouvez ainsi porter plainte contre l'auteur des propos diffamatoires auprès des forces de l'ordre ou du tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'acte.
La victime de la dénonciation calomnieuse dispose de plusieurs possibilités pour se défendre, notamment porter plainte. Un officier de police enregistrera alors la plainte pour calomnie, puis la transmettra au procureur de la République qui décidera de l'engagement ou non de poursuites.
Si vous faites face à une situation de fausse accusation, ne restez pas démuni et tournez-vous vers un avocat compétent et expérimenté comme Maître Marina Stefania. Sa réactivité, sa disponibilité et son expertise vous seront indispensables pour défendre vos droits et faire valoir votre innocence.
Les personnes diffamées peuvent prendre des mesures légales pour se défendre, telles que la collecte de preuves, la mise en demeure de l'auteur des propos diffamatoires, et éventuellement engager des poursuites judiciaires.
Plainte en diffamation : la procédure
La plainte avec constitution de partie civile pour diffamation : ici la plainte est adressée directement au juge d'instruction. Il va procéder à une enquête, puis renverra l'affaire devant le tribunal correctionnel s'il considère que la diffamation est établie.
Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
Des poursuites pour dénonciation calomnieuse : Si vous portez plainte sans preuve réelle et que l'enquête révèle que vos accusations sont infondées ou mensongères, vous pourriez faire l'objet de poursuites pour dénonciation calomnieuse. Il est donc primordial d'être sûr de vos allégations avant de porter plainte.
Déposer une plainte auprès de la police ou de la gendarmerie qui la transmettra au procureur. Ce dernier décidera d'engager ou non des poursuites ; Adresser directement une plainte au procureur par lettre recommandée ; S'adresser directement au tribunal correctionnel si vous connaissez l'auteur des faits.
Ne ripostez pas et n'attaquez pas l'accusateur.
Répondre avec colère ou attaquer l'accusateur peut aggraver la situation. Il est important d'être respectueux et professionnel, même si vous estimez que les accusations sont injustes.
Quelles sont les sanctions de la denonciation calomnieuse ? La dénonciation calomnieuse est un délit. Lorsqu'elle est commise par une personne physique, elle est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende en vertu de l'article 226-10 du Code pénal.
Pour se défendre contre une accusation, on peut utiliser des excuses ou des arguments ; évoquer un sentiment personnel ; faire appel à un autre sentiment chez son accusateur ; faire une supposition tout à fait irréalisable ; se présenter soi-même comme une victime.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
Porter plainte sans disposer de preuves concrètes présente plusieurs risques pour le plaignant : Le classement sans suite : en l'absence de preuves suffisantes, il est probable que la plainte soit classée sans suite par le procureur, c'est-à-dire qu'elle ne donne lieu à aucune poursuite judiciaire.
Le dépôt de plainte permet à une personne de porter à l'attention de la justice une infraction qui a été commise et dont elle a été la victime. Cette procédure peut entrainer la sanction pénale de l'auteur du délit.
La diffamation est l'allégation d'un fait portant atteinte à la considération et à l'honneur d'une personne. Les affirmations peuvent être racistes, sexistes ou homophobes.
La calomnie n'est pas un délit en tant que tel : seule la dénonciation calomnieuse peut faire l'objet de poursuites. La dénonciation calomnieuse consiste à rapporter des faits susceptibles de sanctions (judiciaires, administratives ou disciplinaires) à une personne ayant autorité pour y donner suite.
Afin de dénoncer des faits pouvant constituer une infraction pénale, il convient de s'adresser au procureur de la République soit du lieu de la commission de ces faits, soit à défaut : du lieu de résidence de l'individu visé par les faits ; du lieu de résidence de l'individu auteur de la dénonciation.
Qui accuse faussement quelqu'un. Les calomniateurs doivent être condamnés severement en Justice. le nom que les Grecs ont donné au Diable, c'est celuy de Calomniateur.