La dysorthographie est le plus souvent la conséquence d'un trouble de l'apprentissage (dyslexie par exemple). Comme la dyslexie, ce trouble est d'origine neurologique et héréditaire.
Les causes
La dysorthographie est généralement la conséquence d'un trouble de l'apprentissage. Un enfant dyslexique, par exemple, souffre forcément de ce trouble de l'écriture. Cela dit, il existe également des cas isolés de dysorthographie sans dyslexie. La dysorthographie n'est pas un problème psychiatrique.
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.
Dysorthographie traitement : les techniques
Pour traiter la dysorthographie, les spécialistes préconisent une rééducation complète des règles orthographiques et grammaticales. Et ce, par le biais de divers exercices répétitifs, évolutifs et réguliers.
Aménagements spécifique à la dysorthographie MIXTE :
Favoriser les exercices à trous. Ne pas pénaliser l'orthographe. Laisser plus de temps pour l'écriture et la relecture. Noter le nombre de mots correctement orthographiés en dictée plutôt que le contraire.
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap. Leur détection et leur accompagnement ont, par ailleurs, beaucoup évolué ces dernières années.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Plusieurs études suggèrent que la dyslexie est héréditaire.
La probabilité qu'un enfant soit dyslexique monte d'ailleurs à 50 % si l'un de ses parents l'est ou si quelqu'un de la famille présente un trouble de langage.
Traditionnellement, les dyslexiques ont du mal à voir les lettres normalement : certains les lisent à l'envers, confondant aisément le « p » et le « q » tout aussi bien que le « d » et le « b ». D'autres différencient mal les lettres qui se ressemblent, comme le « o », le « e » et le « c ».
La dyslexie est un trouble spécifique des apprentissages qui affecte le langage écrit. Comme la… La dyslexie est un trouble spécifique des apprentissages qui affecte le langage écrit.
des difficultés de structuration de l'écrit ; un déchiffrage de noms – mots extrêmement difficile ; des règles grammaticales parfois connues mais non appliquées (accords sujet/verbe, marques du genre et du nombre, des adjectifs et participes passés, emplois de l'infinitif).
Une bonne évaluation en neuropsychologie permettra de statuer sur la présence ou l'absence d'une dyslexie et/ou d'une dysorthographie. De plus, l'analyse des erreurs lors de l'évaluation permettra de spécifier le type de dyslexie / dysorthographie, et permettra ensuite de guider la rééducation.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Plus de 50% des enfants qui présentent des déficits de l'attention avec ou sans hyperactivité présentent d'autres troubles des apprentissages associés. Ils s'accompagnent fréquemment de difficultés psychologiques et comportementales (comme le trouble oppositionnel).
Chez les dysorthographiques, ce lexique orthographique n'est pas stabilisé. Ils sont ainsi capables d'écrire le même mot de manière différente d'une ligne à l'autre. L'orthographe des mots est aléatoire et souvent phonologique (les dysorthographiques écrivent comme ils parlent).
La dysorthographie ou trouble de l'écriture
Les anomalies les plus courantes sont : Fautes d'orthographe, grammaire, conjugaison et d'analyse; Hésitation et lenteur à l'exécution; Erreurs d'inversions (sept à step);
Dans les cas de dysgraphie peu sévère, une rééducation peut-être menée, le plus souvent par un orthophoniste, un psychomotricien ou un ergothérapeute. Un premier bilan du langage écrit sera effectué.
Ector est une solution intégrée prête à l'emploi, destinée à aider les jeunes en situation de troubles de l'apprentissage. Ector couvre la scolarité depuis le primaire jusqu'au lycée et s'utilise en classe, à la maison, chez l'orthophoniste ou l'ergothérapeute.
C'est l'orthophoniste qui s'occupe de ce bilan et a la capacité de détecter ou non une dyslexie. L'orthophoniste peut repérer les troubles dys tels que la dyspraxie, la dysgraphie, la dyscalculie ou la dyslexie visuo-attentionnelle.
L'apprentissage de la lecture et de l'écriture
C'est ainsi qu'ils acquièrent en quelques mois et presque sans effort, une étonnante capacité à reconnaître des centaines de mots écrits. Ils savent les prononcer tout en comprenant leur sens, et réussissent à les reproduire spontanément ou lorsqu'on les leur dicte.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.