En France, la réponse est oui ! Car, aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes. À l'école, les filles suivent le même programme scolaire que les garçons, et sont libres de choisir leurs études et leur futur métier.
La France n'est pas épargnée par les inégalités salariales entre femmes et hommes. Même constat en France ! Les hommes gagnent 24,4% de plus que les femmes selon une étude de l'INSEE (juin 2021). A poste et compétences égales, l'écart de salaire est de 9%.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d'éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l'égalité est loin d'être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment.
Avec la hausse des séparations, les femmes comme les hommes sont de plus en plus souvent parents de famille monoparentale. Contrairement aux hommes, les femmes reforment moins souvent un couple. En 2020, 1,62 million de femmes et 0,35 million d'hommes résident sans conjoint avec leurs enfants.
Les inégalités de genre sous-tendent de nombreux problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, comme les violences domestiques et sexuelles, les rémunérations plus faibles, le manque d'accès à l'éducation et les soins de santé insuffisants.
Les différences entre les hommes et les femmes sont le produit de la société, de la culture, d'habitus et de stéréotypes. Le genre permet donc d'analyser les situations sociales, les comportements et les rôles de chacun.
Cela s'explique d'abord par le temps de travail.
Mais, même à durée de travail équivalente, il existe des écarts de salaire entre les femmes et les hommes dus aux discriminations subies par les femmes sur le marché du travail et dans les entreprises.
Aujourd'hui, celui-ci est largement déterminé par les hommes. Les femmes sont encore fortement sous-représentées dans les postes de direction et de gestion, ce qui ne leur donne qu'une influence limitée sur les politiques. En outre, les femmes courent les plus grands risques de pauvreté et de violence.
L'égalité réelle est la reconnaissance que tous ne partent pas d'une même situation de base, et que ces possibilités inégales rendent plus difficile l'atteinte du succès pour certaines personnes.
En 1975, grâce à la loi sur le divorce, la femme n'est plus obligée de vivre au domicile de son mari. Enfin, l'égalité des époux est finalement reconnue en 1984. En 2002 a lieu la création du congé de paternité, la loi reconnaît l'autorité parentale conjointe, la garde alternée ainsi que la coparentalité.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
S'agissant de la possibilité de trouver du travail, la situation des femmes est perçue comme moins bonne que celle des hommes par 58 % des Français, soit 6 points de moins qu'en 2003. Là encore, on note un écart important entre l'inégalité perçue par les femmes et par les hommes (67 % contre 49 %).
Le dictionnaire nous dit qu' « une inégalité est ce qui n'est pas égal ». Et qu'une égalité (aequalis en latin) est ce qui est uni, de même niveau. « Semblable en nature, en quantité, en qualité, en valeur », note le dictionnaire Larousse.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
- lutter contre les stéréotypes sexistes et encourager la mixité professionnelle ; - favoriser la création d'entreprise par les femmes ; - lutter contre les violences faites aux femmes au travail et prendre en compte l'impact des violences sur la carrière des femmes ; - développer les coopérations locales.
Pourquoi Les filles restent les premières victimes d'inégalités ? Déscolarisation, excision, exploitation, mariage forcé et grossesse précoce… Les filles sont encore aujourd'hui victimes d'inégalités, d'exclusion, de discriminations et d'abus qui entravent leurs droits.
Les hommes et les femmes ont cependant des caractéristiques biologiques distinctes. Selon l'approche évolutionniste, ce sont les différences biologiques en fonction du sexe, et notamment les différences au niveau de la reproduction, qui donnent naissance à des différences psychologiques.
Ainsi, près d'une adolescente sur quatre âgée de 15 à 19 ans n'est ni employée, ni scolarisée, ni en formation, contre un garçon sur dix. Pourtant, dans la petite enfance, les disparités entre les genres sont faibles. À la naissance, le taux de survie des filles est plus élevé.
La République Centrafricaine, le Niger, l'Afghanistan, le Tchad, le Mali et la Guinée suivent dans le bas du classement. Le travail, source de revenu, est un premier pas vers l'indépendance des femmes que de nombreux pays ne veulent pas franchir.
Prendre soin de son mari, le rôle premier d'une femme pour 29 % des hommes. Selon 29 % des hommes, le premier rôle d'une femme est de prendre soin de son mari. Une proportion encore plus élevée qu'en 2015, date à laquelle elle atteignait « seulement » les 21 %.