La France finit par gagner la guerre sans pour autant rétablir l'ordre. À partir de 1957, le contrôle est repris dans les grandes villes (« bataille d'Alger »), sur les frontières (1957-1958), puis dans les campagnes, par étapes, jusqu'en Kabylie (1959-1960), grâce à la pratique des « camps de regroupement ».
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Cette guerre s'achève à la fois sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet 1962 , lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle faisant suite au référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962 , sur la naissance de la République algérienne ...
Le passage à la lutte armée du FLN (front de libération nationale) est le déclencheur. Les affrontements entre les indépendantistes et l'armée française sont aussi causés par les intérêts économiques de la France, avec la découverte de gisements de pétrole et de gaz sur le territoire algérien en 1951.
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
Le moins mal connu est le chiffre des pertes militaires françaises : près de 25 000 morts, dont 15 500 au combat ou par attentat, 65 000 blessés et 485 disparus. Le nombre des civils français d'Algérie victimes du terrorisme est connu, lui aussi, avec précision : 2 788 tués, 7 541 blessés et 875 disparus.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène, aidés par la Wilaya I (Aurès), la Wilaya II (Constantinois), la Wilaya V (Oranie), la Wilaya VI (Sud), font la guerre contre Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem de la Wilaya (III) et (IV).
D'après le Larousse, « pied-noir » (et « pieds-noirs ») est un nom et un adjectif qui signifie : « Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. » « Français vivant en Algérie (et considérant l'Algérie française comme sa patrie) ; puis Français originaire d'Algérie.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
La guerre d'Algérie est une guerre qui, de 1954 à 1962, a opposé l'armée française à des insurgés nationalistes algériens tous des civils regroupés dans l'ALN (Armée de libération nationale) encadrée par le FLN (Front de libération nationale).
Les harkis reçoivent aussi bien des menaces que des promesses de pardon conditionnées parfois au versement de leurs primes de licenciement. De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole.
Abdelmadjid Tebboune
Le président de la République algérienne démocratique et populaire est le chef d'État en Algérie, exerçant les plus hautes fonctions du pouvoir exécutif. Le président de la République est élu par une élection présidentielle au suffrage universel direct.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
À partir de 1954, un mouvement s'est créé pour réclamer l'indépendance de l'Algérie. Les membres de ce mouvement ne voulaient plus dépendre de la France. Ils voulaient être libres. Ils trouvaient injuste que les Français d'origine algérienne aient moins de droits que les Français d'origine européenne.
Les tensions entre les deux pays existent depuis des décennies, et sont liées au passé colonial et à la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962). En France comme en Algérie, cette histoire partagée est un sujet sensible pour une frange importante de la population.
« Vous savez bien que tout cela finira par l'indépendance ! », aurait déclaré de Gaulle à propos de l'Algérie dès 1944. « Vive l'Algérie... française ! », s'exclame-t-il pourtant en juin 1958, quatre ans avant de signer les accords d'Évian.
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954 . Leur nombre a dépassé le demi-million à la fin de la guerre, pour une conscription de 28 mois.
Le bilan de la guerre est sévère on parle de 400 000 morts dont près de 27 500 Français. Les pieds-noirs rentrèrent en France et s'installèrent pour la plupart sur la côte d'Azur, les Harkis eux furent 90 000 à arriver en France malgré que la politique de De Gaulle y sois opposé.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.