La France rembourse par anticipation 356 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et achète 100 tonnes d'or aux Américains.
Les Français durent se plier à la négociation d'un nouvel accord bilatéral franco-américain, sur le plan Marshall, le 28 juin 1948.
La France et la Grande-Bretagne comptent sur leurs ressources impériales et sur l'aide financière des nouvelles institutions internationales : l'Organisation des Nations unies (ONU), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).
En tout, le plan Marshall a mobilisé 13 milliards de dollars entre 1947 et 1951. En prenant en compte l'inflation du dollar depuis 1947, la somme correspond en 2017 à environ 145 milliards de dollars (130 milliards d'euros).
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Intitulé "programme de reconstruction européenne" (European Recovery Programm, ERP), il offre à tous les pays d'Europe, y compris l'URSS et les autres pays communistes, l'assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans.
Les États-Unis, qui ont le plus grand intérêt à favoriser ces échanges pour gonfler leurs exportations, envisagent dès lors de relever l'économie européenne via un programme structurel d'envergure.
Programme de reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale, proposé en 1947 par le secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères George Marshall, accepté par l'ensemble des pays occidentaux, refusé par les pays de la zone d'influence soviétique.
Marshall précise que son plan s'applique à « tout le continent situé à l'Ouest de l'Asie, y compris la Grande-Bretagne et l'Union Soviétique ».
La doctrine Truman visait à aider les États européens à rester à l'abri des communistes et à minimiser la menace d'une prise de contrôle interne de ces pays par les communistes. Le plan Marshall est l'exemple le plus réussi de la doctrine Truman ("Containment") en action.
Une Organisation européenne de coopération économique (OECE) fut créée pour répartir l'aide. Contre l'avis des États-Unis, la France, le Benelux et l'Italie, la Grande-Bretagne, la Suisse et les pays scandinaves imposèrent la coopération plus que l'intégration, mais l'Allemagne fit partie de l'organisation.
Le Plan Marshall, ou European Recovery Program (ERP), est le principal programme des Etats-Unis pour la reconstruction de l'Europe à la suite de la Seconde guerre mondiale.
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
Le Plan Marshall n'a pas sauvé l'Europe de l'Ouest en 1948 d'un effondrement économique ; mais personne non plus ne saurait affirmer aujourd'hui que les pays bénéficiaires du PRE (à l'exception de la France et des Pays-Bas) auraient pu atteindre le même niveau de formation de capital sans l'aide du Plan Marshall13.
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
À la sortie de la guerre, le pays est dévasté.
Fondée en 1951, la Communauté européenne du charbon et de l'acier constitue le premier pas vers une paix durable. En 1957, le traité de Rome établit la Communauté économique européenne (CEE) et ouvre une nouvelle ère de coopération toujours plus étroite en Europe.
Programme américain d'aide économique à l'Europe lancé après la Seconde Guerre mondiale à l'initiative du général George Catlett Marshall et adopté par une loi d'avril 1948.
Cette doctrine devait préserver le continent nord-américain et l'Amérique latine contre de nouvelles interventions colonisatrices européennes. Le continent américain serait protégé par les États-Unis, qui déclaraient en outre se désintéresser des affaires européennes (isolationnisme).
Truman s'inquiète de l'expansion du communisme et, sous son impulsion, la politique étrangère américaine devient interventionniste aux côtés des alliés européens ou des pays menacés par le communisme. L'année 1947 marque le début de la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
Guerre froide et bipolarisation du monde. À partir de 1947, le monde connaît une situation géopolitique inédite : une division en deux blocs antagonistes, caractéristique de la guerre froide. Chacun des deux pôles constitue la zone d'influence d'une des deux superpuissances : les États-Unis et l'URSS.
En 1947, les États-Unis lancent le plan Marshall pour aider à la reconstruction de l'Europe. Pas moins de 16 pays ont ainsi reçu une aide économique, ce qui a fait du plan Marshall pendant la guerre froide une véritable réussite.
Le Conseil d'assistance économique mutuelle ou Conseil d'aide économique mutuelle (CAEM, également désigné par l'acronyme anglais Comecon ; en russe : СЭВ) était une organisation d'entraide économique entre différents pays communistes.