La France n'entrera pas en récession en 2023, selon Bruno Le Maire. L''environnement international est «difficile», mais l'économie française va résister, a voulu croire le ministre, ce lundi. Pour 2023, Bercy est plus optimiste que la Banque de France ou la BCE.
Selon les nouvelles projections de la banque centrale publiées jeudi, l'activité économique pourrait osciller l'an prochain dans l'Hexagone entre une hausse de 0,8 % et un repli de 0,5 %. C'est pire que ce que prévoit le gouvernement dans son projet de budget.
Le ralentissement de la productivité pèse sur la croissance en France. Selon une note du Conseil d'analyse économique publiée ce jeudi, la productivité ralentit en France depuis vingt ans par rapport à l'Allemagne et aux Etats-Unis. Résultat, un manque à gagner pour le PIB estimé à 140 milliards d'euros en 2019.
Une récession est une phase de contraction économique qui s'étend sur plus de 6 mois. De manière générale, on dit qu'un pays est entré en phase de récession lorsque l'économie recule sur deux trimestres consécutifs, principalement sur la base du produit intérieur brut (PIB).
Voici comment vous y préparer : Révisez votre budget : essayez dès maintenant de réduire vos dépenses au minimum. Diminuez vos dettes : misez sur le remboursement des dettes à court terme et à intérêt élevé. Repoussez les dépenses non essentielles : contentez-vous de vos acquis et résistez à l'envie de consommer.
Pour les ménages, ce climat entraîne une perte du pouvoir d'achat et un risque d'accroissement des inégalités, qui peut conduire à des tensions sociales et à une économie repliée sur elle-même.
D'un point de vue purement technique, il y a récession lorsque le produit intérieur brut (PIB) réel, soit la valeur du rendement économique d'un pays ajusté en fonction de l'inflation, diminue pendant au moins deux trimestres consécutifs (six mois).
Par définition, une récession est tout le contraire de l'inflation. En effet, elle se caractérise par une croissance économique négative pour au moins deux trimestres consécutifs. Elle s'accompagne d'une baisse marquée de la consommation et des investissements qui peut durer quelques mois ou plusieurs années.
2008-2009 : La récession aux États-Unis
Les ménages, dont la valeur des actifs réels et financiers accusait une forte baisse, devaient faire face à une dégradation constante du marché de l'emploi.
La France se place derrière l'Inde (+8,50%), à la 7e position. L'Hexagone perd en effet une place avec un PIB s'élevant à 3 140 mds$ en 2022. Dans le reste du top 10, nous retrouvons l'Italie à la 8e place avec un PIB de 2 272 mds$, suivie par le Canada (2 189 mds$).
La création de richesses résulte de la coopération entre entrepreneurs, salariés et collectivité.
Depuis la révolution industrielle du xixe siècle, la France est un grand pays industriel. Ses atouts sont les richesses du sous-sol (charbon, fer), sa main-d'œuvre et son savoir-faire industriel (techniques, inventions…).
Un ensemble de facteurs peut être à l'origine d'une récession : une hausse des taux d'intérêt, une crise financière, ou une chute des cours boursiers... Et justement, à l'échelle mondiale, les Bourses observent en ce moment un déclin particulièrement important.
La politique économique de la France est la politique économique menée par le gouvernement de la France. Elle comprend la politique budgétaire, la politique industrielle, la politique de l'emploi, la politique commerciale, la politique de la concurrence ou encore la politique monétaire.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
Comment lutte-t-on contre l'inflation ? Contrôle des prix, baisse des salaires, intervention sur le marché des changes, etc. Théoriquement, de multiples leviers de politique économique sont à disposition des gouvernants pour modérer une hausse générale des prix jugée trop forte.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
Le mot « stagflation », qui fait référence à un phénomène marqué par une inflation soutenue et une faible croissance économique, a également commencé à circuler.
"Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
En période de crise, l'or reste la valeur refuge par excellence, décorrélée des marchés financiers. Le métal jaune est donc un bon moyen de diversifier son portefeuille.
En supposant que le PIB au cours des troisième et quatrième trimestres reste constant et égal à son niveau du deuxième trimestre, le PIB sera, en 2022, de 2 352 milliards d'euros, contre 2 295 milliards d'euros en 2021, soit une augmentation de 2,5 %.
S'il se prolonge sur au moins 6 mois, on parle alors de récession. La récession est donc un recul de l'activité économique sur 2 trimestres ou plus. Quant à la dépression, c'est en quelque sorte une récession aggravée et durable.
La crise se traduit à court terme par le ralentissement de la croissance, l'augmentation du nombre de faillites d'entreprises, le recul de l'investissement, la hausse des prix (inflation), l'aggravation des déficits commerciaux liés à la facture pétrolière et la montée du chômage qui va s'avérer durable.