La France, premier producteur européen de blé tendre, a produit en moyenne 33,4 millions de tonnes de blé sur la période 2017-2021. Elle exporte la moitié de cette production, vers l'Union européenne (50%) et des pays tiers.
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
La production du blé en France
La France est le 1er pays producteur de blé tendre en Europe ainsi que le 1er pays exportateur. Les principales régions de production sont le Bassin Parisien, le Nord-Pas de Calais, le Centre, le Poitou-Charentes et la Bourgogne.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.
Premier importateur mondial de blé, «l'Égypte se retrouve dans la panade, car le pays importe habituellement un million de tonnes de blé ukrainien sur la période février-juin en moyenne», souligne l'analyste.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Côté importations, on notera que la France a augmenté celles des préparations à base de céréales et des farines de 7,1 % (un poste qui compte pour entre 6 et 8 % des importations de produits agricoles et agroalimentaires). Ces importations avaient déjà augmenté en 2020 (+ 1,1 %) sur la même période.
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France. Publié le 09 avril 2022 à 14h03 Lecture 1 min.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
par Atlasocio.com | Mis à jour le 27/06/2022
Les principaux États producteurs de blé au monde sont la Chine, l'Inde, la Russie, les États-Unis et le Canada. Les pays ayant les plus faibles productions de blé sont le Qatar, le Koweït, le Cameroun, le Venezuela et le Malawi.
Alors que sur les trois dernières campagnes, la France exportait en moyenne 5 Mt vers l'Algérie, premier client du blé français, avec seulement 1,85 Mt, la campagne 2020-21 enregistre son plus faible volume depuis 2007-08 ; l'Algérie n'a pas diminué son volume global d'importation (6,1 Mt) mais a diversifié ses ...
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
Les blés russes exportés proviennent très majoritaire- ment (de l'ordre de 80-90 %) de la zone « sud » de la Russie (figure 2), entre l'Ukraine, la mer d'Azov et la mer Noire à l'ouest, la chaîne du Caucase au sud, les côtes quasi-déser- tiques de la mer Caspienne à l'est.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Rien qu'à eux deux, ils représentent 30 % de la production mondiale. Sauf qu'aujourd'hui, avec la guerre, les ports sont bloqués, ce qui empêche l'exportation du blé. Résultat : des pénuries sont à prévoir dans certains pays comme la Turquie ou l'Égypte, indique le quotidien Nice-Matin.
Le maïs est le produit le plus exporté d'Ukraine parce qu'il restait de gros stocks à sortir », a-t-il expliqué. « Pour le blé, les exportations sont faibles. La première destination reste la Turquie, suivie des pays les plus fragiles (Égypte, Soudan, Yémen, Somalie, Djibouti) », a-t-il dit.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
La Chine est, de loin, le premier producteur mondial de blé avec une récolte de 117 millions de tonnes en 2011, supérieure de 35,15 % à celle de l'Inde (86-87 millions de tonnes) et le double de celle des États-Unis (54,4 millions de tonnes).
Des importations des marchandises françaises en Ukraine en 9 mois de 2021 se composaient principalement de produits chimiques divers (15,0%), moyens de transports terrestres autres que les chemins de fer (11,9%), produits pharmaceutiques (10,7%), réacteurs nucléaires, chaudières et machines (8,6%), huiles essentielles ...
Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l'Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).
Secundo, la plupart des pays qui achètent du blé à l'Ukraine sont loin d'être atteignables par terre : Egypte, Maghreb, Somalie, Liban, ce qui justifie d'autant plus la voie maritime. « L'objectif est désormais de passer non plus par la mer, mais par la terre », dépeint Clément le Fournis, cofondateur d'Agriéconomie.
La France est toujours la première puissance agricole en Europe, le premier pays producteur de céréales, de vin, de pommes de terre ou encore de bétails, mais perd progressivement des parts de marché. D'ici 2023, elle pourrait même importer plus qu'elle n'exporte.
C'est au Moyen-Orient, dans la région du Croissant fertile qu'a commencé, il y a quelques 10.000 ans, la culture du blé. L'homme cultive les premières céréales issues de croisements spontanés entre graminées sauvages, parmi lesquelles l'engrain (Triticum monococcum) et l'amidonnier (Triticum turgidum dicoccum).