Certains virus influenza aviaires ou porcins peuvent infecter l'Homme. La transmission interhumaine est rare mais peut causer une pandémie, en cas d'émergence d'un virus bien adapté à l'Homme.
Pas de danger de transmission à l'homme
A ce jour, aucun cas de virus de type influenza A tel que celui qui circule en ce moment en Europe, n'a été constaté sur l'homme. Le risque pour les humains de contracter le virus issu de cette souche est considéré comme vraiment très bas, voire nul.
Les symptômes de l'influenza aviaire chez l'humain sont similaires à ceux de la grippe humaine courante et peuvent comprendre une fièvre, une toux, des douleurs musculaires, un mal de gorge, des infections oculaires et des infections respiratoires graves, y compris une pneumonie.
Le virus de la grippe aviaire se propage en général par contact avec des oiseaux infectés. L'une des principales mesures de sécurité pour endiguer la maladie consiste donc à observer de bonnes pratiques d'hygiène (lavage régulier des mains, port d'un masque).
La fièvre et les douleurs sont traitées par des anti-inflammatoires et des antalgiques. Dans le cas de la grippe aviaire (peu souvent dans le cas de la grippe commune) on administre des antiviraux : l'Oseltamivir (Tamiflu®) étant le plus connu.
Abattage des troupeaux contaminés
A la mi-octobre 2022, environ 21,8 millions d'animaux (palmipèdes et volailles) avaient été abattus en France dans le cadre de la gestion de la crise (août 2021-mai 2022).
Les volailles peuvent par exemple présenter une crête gonflée ainsi que des caroncules sous les yeux. Certains individus présentes des épisodes de diarrhées inhabituelles et préoccupantes. De façon plus générale, la poule ou l'oiseau se retrouve très affaibli, avec un plumage ébouriffé.
L'influenza aviaire est une maladie animale virale très contagieuse. Elle affecte les oiseaux chez lesquels elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène, des épisodes de mortalité pouvant aller jusqu'à 100 % du troupeau et des périodes de baisses de production importantes.
La grippe aviaire est fortement contagieuse chez les poulets et les dindes et pour les espèces sauvages (canards, oies et cygnes). Elle est susceptible d'entraîner une mortalité élevée pour ces espèces.
Ce virus a également été dépisté chez un petit nombre d'espèces mammifères, dont les humains, les rats et les souris, les belettes et les furets, les porcs, les chats et les chiens.
La saison épidémique 2021-2022 d'IAHP est toujours en cours, avec des cas chez les volailles et les oiseaux sauvages signalés jusqu'en juin 2022.
Les premiers n'ont pas intérêt à vacciner : ce serait admettre qu'ils sont touchés par le virus, donc impacter leurs exportations. Les seconds envoient leur foie gras vers quatre-vingts pays et ne pas vacciner, c'est arrêter leur activité (ou au moins, continuer les abattages, le vide sanitaire, etc.).
L'épidémie de grippe aviaire a provoqué l'abattage exceptionnel de près de 4 millions de poules et poulettes dans l'Hexagone. La production d'oeufs va plonger de 9 % en 2022, selon la profession. Egalement touchés par le virus, les pays voisins ne suppléeront pas au déficit.
De novembre 2021 à mai 2022, la France a subi une épizootie de grippe aviaire d'une ampleur inédite. Le virus a d'abord sévi dans le Nord, avant de se répandre dans la région du Sud-Ouest, épicentre de l'élevage des canards et de la fabrication du foie gras.
La grippe aviaire chez la volaille est associée à des difficultés respiratoires. On observe une diminution des performances de ponte des poules et une mortalité élevée. Les coquilles d'œuf deviennent minces ou manquent complètement. On peut observer des enflures au niveau de la tête.
Non, il n'est pas prudent de consommer des œufs provenant d'une poule malade. Les poules malades peuvent être porteuses de maladies mortelles, et vous ne pouvez pas savoir si les œufs de ces poules malades sont sans danger ou non.
En effet, la grippe aviaire continue de courir dans les élevages français et 16 millions de volailles ont été abattues en France depuis le début de l'épizootie en novembre dernier. Alors pourquoi ces abattages de masse ? Il s'agit en fait d'éviter que de grandes zones d'élevage soient contaminées.
Tout comme pour l'homme, la viande crue ou avariée et les aliments moisis peuvent être nocifs pour les poules. Les épluchures de poireaux, de céleri, de pommes de terre, les trognons de choux font partie des déchets de légumes qui peuvent être mauvais pour les poules.
Mettre une cuillère à soupe de vinaigre pour 2,5 litres d'eau dans l'abreuvoir de vos poules vous aidera à préserver leur système digestif. Le vinaigre est en effet un remède naturel pour les poules, permettant d'éviter les parasites internes comme les vers et les coccidies.
Évoquons dans un premier temps tout ce qui ne marche pas pour éradiquer le pou rouge. Le vinaigre: sans effet, l'acidité semble ne pas avoir d'effet sur eux. L'eau de javel: aucun effet, ils sont capables de nager pendant plusieurs jours dans du javel pure.
Tous les oiseaux sont sensibles à l'influenza aviaire mais la surveillance de l'avifaune sauvage porte avant tout sur les familles présentant un intérêt particulier dont les anatidés (oies, cygnes, canards, ...), les rallidés (foulques, ...), les laridés (mouettes, goélands, sternes, ...), mais aussi les rapaces et les ...