En 2017, en Guadeloupe, 34 % de la population vit avec moins de 1010 euros par mois. La pauvreté touche particulièrement les chômeurs, les familles monoparentales et les ménages jeunes. Le niveau de vie des guadeloupéens reste inférieur à celui de la France métropolitaine et les inégalités y sont plus fortes.
L'économie guadeloupéenne repose sur le secteur agricole dont la production de la banane et la filière canne-sucre-rhum sont les principales cultures. La banane reste le premier produit d'exportation en volume.
Les 10 % des personnes les plus aisées ont un niveau de vie supérieur à 2 800 euros par mois dans les DOM historiques (Guadeloupe, Martinique, Guyane et La Réunion), comme en métropole. Mayotte se démarque : seuls 10 % des habitants perçoivent plus de 1 800 euros par mois et 3 % plus de 3 000 euros par mois.
En Guadeloupe, 34 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 1 010 euros par mois, en 2017. En comparaison, ce taux s'élève à 14 % en France métropolitaine.
L'économie des Îles de Guadeloupe s'articule, historiquement et principalement, autour de l'agriculture et de la pêche, de l'agroalimentaire et du tourisme. Les cultures bananière et de la canne à sucre sont toujours bien présentes en Guadeloupe.
Le salaire horaire moyen en Guadeloupe est de 15 € par heure, avec une légère disparité entre les hommes et les femmes. Il est de 15,6 € par heure pour un homme et 14,3 € pour une femme. Rapporté à un mois de 151 heures de travail, cela représente environ 2 265 €.
Le fort taux de chômage en Guadeloupe, de 21 % au sens du BIT en 2021 mais de 28,8 % selon les chiffres du recensement de l'Insee en 2018, plus fiables car reposant sur le déclaratif, s'explique simplement par le décalage entre le nombre d'emplois et le nombre d'actifs présents sur le territoire.
L'absence d'emploi ou de diplôme accroit le risque d'être pauvre en Guadeloupe. L'absence d'emploi (chômage, inactivité) explique en premier lieu le taux de pauvreté élevé en Guadeloupe : il s'éleve à 83 % pour les individus vivant dans un ménage dont la personne de référence est au chômage ou sans emploi.
Niveau de vie médian et pauvreté
Le niveau de vie médian des Guadeloupéens s'élève à 15 770 euros par an en 2017. Il est inférieur à celui des Martiniquais, mais supérieur à celui des autres Domiens. En Guadeloupe, 34,5 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté national.
La situation sur le marché l'emploi est la principale cause de pauvreté. En effet, le taux de chômage s'élève à 17 % en 2017, deux fois plus élevé qu'en France métropolitaine. À cela s'ajoute un nombre important de Martiniquais (12 % de la population) se situant à la frontière entre le chômage et l'inactivité.
1 Hervé Damoiseau, l'homme qui fait couler le rhum à flots.
Il habite encore près de la distillerie, qui fait vivre 25 employés. La production a atteint 2,7 millions de litres en 2009. Et le chiffre d'affaires approche les 7,5 millions d'euros.
Territoire des Antilles composé de plusieurs îles, la Guadeloupe est le second DOM le plus peuplé, et compte 400 000 habitants. Malgré un taux de chômage élevé (autour de 23%) et un taux de couverture négatif, elle fait partie des îles les plus riches et les plus stables des Caraïbes.
Avec un PIB par habitant de 23 353 dollars, Aruba, petite île néerlandaise d'environ 180 kilomètres carrés, est le pays «le plus riche» des Caraïbes, selon cet indicateur. Il est suivi des Bahamas avec 22 217 dollars et de Trinidad and Tobago avec 21 323 dollars, deux pays membres du Commonwealth.
Contrairement aux idées reçues ou véhiculées il y a quelques années, les Guadeloupéens sont très chaleureux et accueillants. Le sourire aux lèvres en permanence, ils possèdent un sens aigu de l'hospitalité et mettront tout en œuvre pour faire de votre voyage en Guadeloupe une expérience humaine extrêmement riche.
Les paysages de Guadeloupe
Les îles, le paysage est plus varié et plus sauvage qu'en Martinique. À Grande-Terre, vous profiterez davantage des plages de sable et des lagons d'eau peu profonde, tandis qu'à Basse-Terre vous privilégierez les forêts tropicales et les paysages agricoles.
Les villes les plus réputées de Guadeloupe sont le Gosier, Sainte-Anne et Saint François sur Grande Terre, et Sainte Rose et Deshaies sur Basse Terre, Petit-Bourg, notamment Baie Mahault où se concentre une grande partie de l'activité économique avec l'une des plus grande zone industrielle de France.
Cette tendance se confirme sur tout le littoral de la Guadeloupe et de la Martinique. Si l'origine de l'érosion est naturelle, elle est accentuée par la présence et l'activité humaine, le réchauffement climatique et l'augmentation du niveau de la mer.
Combien d'habitants en 2030 dans le département de la Guadeloupe. Sur le long terme la population est passée de 385 609 habitants en 1999 à 372 900 habitants en 2022, soit une évolution de -3% sur une période de 23 ans.
En 2019, 27,4 % de la population martiniquaise vit sous le seuil de pauvreté, soit près de deux fois plus qu'en France métropolitaine.
En voyage, prévoyez un budget sur place d'au moins 91 € / jour et par personne. Cette estimation se base sur l'idée de séjourner à deux dans un hôtel 3 étoiles, en prévoyant de payer deux repas et un ticket de transport chaque jour. Comptez en moyenne 9,3 % de moins qu'en France dans cette catégorie de dépenses.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
Le manque de transports et la complexité de l'administration fait que très peu de jeunes peuvent être scolarisés sur l'île : "il y a très peu de transports sur l'île, il n'y a qu'une seule route qui fait le tour, les embouteillages sont monstrueux." A cela s'ajoute un manque de moyens, de personnel "pour s'occuper de ...
Au deuxième trimestre 2021, l'emploi salarié privé augmente de 6,9% sur un an en Guadeloupe (il avait augmenté de 2,9% au premier trimestre 2021). Le nombre de contrats signés en intérim augmente de 62,5% et celui du volume d'emploi correspondant est en hausse sensible de 90,3% (Equivalent Emplois Temps Plein (EETP)).
Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (+ 0,1 point) à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), retrouvant le même niveau qu'au quatrième trimestre 2021. Il est inférieur de 0,5 point à son niveau du deuxième trimestre 2021 et de 0,8 point à celui d'avant la crise sanitaire (fin 2019).