La journée de solidarité est obligatoire. Elle concerne aussi bien les salariés que les employeurs.
La journée de solidarité est obligatoire et un salarié n'a pas le droit de la refuser. S'il refuse, l'employeur peut opérer une retenue sur salaire ou sanctionner le salarié.
Qui est dispensé de la Journée de Solidarité ? Les salariés qui seraient en congé payé, congé maladie ou maternité le jour fixé dans l'entreprise pour la journée de solidarité : cette journée n'est pas reportée.
Si le lundi de Pentecôte n'est pas la journée de solidarité, il demeure un jour légalement férié, mais pas chômé. L'employeur peut donc imposer aux salariés en CDD ou en CDI de venir au travail ce jour férié.
Le jour de solidarité est désormais fixé par accord d'établissement ou unilatéralement par l'employeur après consultation du comité social et économique (CSE). Elle peut être fixée n'importe quel jour de l'année, à l'exception d'un dimanche ou du 1er mai.
Un salarié ne peut refuser d'effectuer la journée de solidarité. Cependant, il a le droit de poser une demande congés payés ou de RTT. Quelque soit le jour choisi pour la journée de solidarité, le salarié peut très bien poser un RTT ou partir en congé ce jour là.
Comment est payée la journée de solidarité ? Pour les salariés à temps plein et mensualisés, le travail accompli dans la limite de 7 heures, durant cette journée, n'est pas rémunéré (4). Concrètement, soit ils perdent une journée de repos ou de RTT, soit ils travaillent 7 heures supplémentaires non rémunérées.
Pour le 1er mai, le repos est obligatoire. Mais il existe une exception pour les établissements qui ne peuvent pas interrompre leur activité. Pour les autres jours fériés, le repos n'est pas obligatoire au vu de la loi. Ainsi, l'employeur peut imposer au salarié de travailler.
Il y a deux possibilités :
C'est donc un jour légalement férié mais pas chômé, ce qui veut dire que tout employeur peut donc imposer à ses salariés, en CDI comme en CDD, de travailler ce jour-là (sauf pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans hors secteurs du commerce, restauration et hôtellerie).
Les jours fériés chômés ne peuvent donner lieu à aucune perte de rémunération pour le salarié. Les jours fériés 2022 ne font pas exception à la règle. Alors que le 1er, le 8 mai et le 25 décembre tombent un dimanche, le lundi 15 août et le vendredi 11 novembre créent un week-end prolongé.
Cette année, le lundi de Pentecôte 2022 est fixé au lundi 6 juin. Il est fréquent que ce jour férié soit pourtant travaillé au titre de la journée de solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et handicapées.
Elle est versée à l'Urssaf, qui reverse ensuite le montant de la contribution à la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA). La rubrique de cotisation est déclarée en DSN et apparaît sur le bulletin de salaire à la rubrique ” autres contributions dues par l'employeur”.
Pour contribuer à aider les personnes âgées et handicapées, les salariés français doivent alors travailler le lundi de Pentecôte sans en tirer de rémunération. Ce système est finalement modifié en 2008. Depuis, les entreprises sont libres de fixer la journée de solidarité n'importe quel autre jour férié dans l'année.
Les jours fériés sont le 1er janvier, le lundi de pâques, les 1er et 8 mai, le jeudi de l'Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, les 1er et 11 novembre et le 25 décembre. Seul le 1er mai est un jour chômé et systématiquement payé s'il tombe un jour habituel de travail.
Ainsi, ce sont donc le 8 mai, le lundi de Pâques, le jeudi de l'Ascension, le 15 août et la Toussaint qui disparaîtraient de la liste des jours fériés. Le 8 mai, jour de la victoire des Alliés, serait supprimé pour faire du 11 novembre (Armistice 1918), un Jour des Victoires.
Jours de fêtes religieuses, laïques, de commémoration ou fête nationale prévus par la loi : 1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption (15 août), Toussaint, 11 novembre, 25 décembre.
Certaines fêtes constituent des jours fériés qui peuvent être chômés : Jour non travaillé ou travaillés et rémunérés à des conditions qui varient selon les jours concernés (1er mai ou autre). Dans certains cas, les jours fériés permettent de bénéficier d'un pont.
La rémunération du 11 novembre travaillé
Dans le cas où le 11 Novembre est travaillé dans une entreprise, le Code du travail n'impose pas à l'employeur de payer un complément de rémunération. En revanche, il est possible que les conventions prévoient une majoration de salaire pour ce jour férié travaillé.
« Je serai payé double si je travaille le dimanche. » C'est une idée reçue ! La loi n'impose pas le paiement obligatoire d'une majoration de salaire lorsque vous travaillez un dimanche. Et ce, que ce soit occasionnellement ou chaque semaine.
Si vos salariés travaillent le 1er et/ou le 11 novembre, vous n'êtes pas tenu de leur verser une majoration de salaire, sauf si votre convention collective le prévoit.
À savoir : la loi ne prévoit aucun report ou contrepartie en faveur des salariés lorsque le lundi de Pentecôte coïncide avec un jour de repos hebdomadaire (dans le commerce, notamment). En revanche, votre convention collective peut permettre aux salariés de récupérer ce jour ou de bénéficier d'un complément de salaire.
Tout salarié a droit chaque année à un congé payé par l'employeur. Le droit aux congés payés est ouvert au salarié, quels que soient son emploi, sa qualification, la nature de sa rémunération et son horaire de travail. Le salarié à temps partiel dispose des mêmes droits que le salarié à temps complet.
Elle peut être : une journée de travail le lundi de Pentecôte ou un autre jour férié précédemment chômé (autre que le 1er mai) ; la suppression d'une journée de RTT ; toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées, (sauf suppression d'un jour de congé annuel).
Le lundi de Pentecôte fait partie des 11 jours fériés listés dans l'article L3133-1 du Code du travail. Contrairement aux idées reçues, un jour férié n'est pas forcément un jour non-travaillé. Un jour férié peut en effet être travaillé ou chômé.