Extrêmement banale et la plupart du temps sans gravité, la leucopathie vasculaire n'est pas une maladie mais le signe d'une atteinte de la substance blanche cérébrale d'origine vasculaire.
La plupart des patients atteints d'une leucopathie présentent des troubles d'humeur. Ils peuvent également souffrir d'un état dépressif : le patient ne montre plus aucun intérêt dans ses activités, et ne présente aucun signe émotionnel. Les troubles cognitifs (troubles de l'attention, de la mémoire, du langage, etc.)
Signifiant littéralement « maladie de la substance blanche », la leucopathie désigne une atteinte du système neurologique, responsable de certaines maladies du cerveau.
En général, les lésions de la substance blanche (LSB) sont causées par une carence en oxygène à cette partie du cerveau. La leucomalacie périventriculaire (LPV) est une condition où un flux sanguin réduit aux tissus cérébraux les font ramollir et finalement mourir.
La découverte d'une leucoencéphalopathie est une situation clinique fréquente. Chez l'adulte, les causes acquises sont les plus fréquentes. Néanmoins, le caractère d'emblée symétrique de la leucoencéphalopathie, dès la première IRM cérébrale, évoque une cause héréditaire.
Chez l'adulte, les leucopathies chroniques sont majoritairement secondaires à des maladies acquises à l'image de maladies inflammatoires telle la sclérose en plaques ou de pathologies infectieuses. Mais elles peuvent aussi être héréditaires, d'origine génétique, ou plus simplement le résultat de l'âge.
La prise en charge est d'abord médicamenteuse : traiter l'hypertension artérielle, corriger les autres facteurs de risque vasculaires (diabète, LDL-cholestérol, tabagisme, sédentarité). Un antidépresseur sera rajouté au moindre doute de dépression.
L'hypersignal de la substance blanche est dû à un processus de démyélinisation. Ceci est le résultat d'une destruction de la myéline (chez l'adulte) ou par un défaut congénital de production de la myéline (leucodystrophie de l'enfant).
Hypersignal : Signal de forte intensité, apparaissant sur l'image IRM comme une plage blanche ou gris pâle.
La myéline, la substance blanche isolante qui entoure les fibres nerveuses, interviendrait non seulement dans l'apprentissage, mais aussi dans la mémorisation à long terme.
Le traitement de pathologies qui augmentent le risque de démence vasculaire (diabète, hypertension et taux de cholestérol élevés) peut aider à prévenir et ralentir ou arrêter la progression de la démence vasculaire. ), d'arrêter de fumer, de perdre du poids en cas de surpoids et d'augmenter son activité physique.
Concernant le terme Fazekas, il s'agit d'une classification d'interprétation de certains signes de l'IRM utilisée par les radiologues. Dans un article de la revue Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement (décembre 2011, vol.
Contrairement à une pathologie neurodégénérative, dont l'aggravation clinique est inéluctable, la prévention des risques vasculaires est capitale dans le cadre de la démence vasculaire, afin de stabiliser l'état cognitif du patient.
Ils peuvent survenir en quelques heures ou en quelques jours, et disparaître totalement ou partiellement en quelques semaines.
La démence vasculaire évolue avec des aggravations successives entre lesquelles il y a des périodes sans évolution (plateaux) alors que la maladie d'Alzheimer est caractérisée par une évolution progressive liée à la perte progressive des neurones. Ces à-coups sont la conséquence d'événements vasculaires successifs.
L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers. L'IRM permet, si nécessaire, d'explorer les vaisseaux sanguins (angio-IRM). La spectro-IRM (ou spectroscopie par résonance magnétique) permet quant à elle une analyse physico-chimique des cellules cancéreuses.
Le délai d'attente pour passer un examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM) en France est en légère baisse cette année, à 32,3 jours en moyenne, mais reste encore "largement au dessus de l'objectif de 20 jours maximum affiché dans le plan cancer", selon une enquête publiée aujourd'hui.
Résumé Les hypersignaux T2/FLAIR de la substance blanche (HSB) témoignant d'une leucoaraïose sont des manifestations neuroradiologiques fréquentes chez la personne âgée. Les facteurs de risque principaux sont l'âge et l'hypertension artérielle.
On ne traite pas une leucopathie vasculaire, mais on peut agir sur les facteurs de risque, en traitant l'hypertension ou l'hypotension artérielle, le diabète, les troubles métaboliques, et en réduisant le tabagisme et la sédentarité.
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau, nerfs optiques et moelle épinière). Elle débute, le plus souvent, chez des adultes jeunes (entre 20 et 40 ans). La maladie s'attaque à la myéline, ce tissu qui entoure les fibres nerveuses.
La myéline est une membrane essentiellement constituée de lipides, qui forme une gaine autour des fibres nerveuses. Elle permet une bonne conduction de l'influx nerveux.
Les symptômes des déficits cognitifs d'origine vasculaire peuvent aller de l'oubli à des problèmes plus graves d'attention, de mémoire, de langage et de fonctions exécutives comme la résolution de problèmes. La forme la plus grave de déficit cognitif d'origine vasculaire est la démence vasculaire.
La substance blanche a en fait un aspect rosé à l'œil nu qui est principalement dû à la présence de capillaires sanguins. Ce n'est qu'après avoir été traité au formaldéhyde, pour la conservation, que ce tissu prend sa couleur blanche caractéristique.
Transmission. La transmission du virus JC se fait par l'inhalation de particules aérosols, contenues dans la salive, qui suivront ensuite le tractus respiratoire. Le virus infecte premièrement les cellules épithéliales des muqueuses respiratoires, qu'il traversera pour ensuite passer dans la circulation sanguine.