Si la plupart des cas de Parkinson sont sporadiques, des antécédents familiaux existent chez 15 % des patients et une origine génétique (liée à un seul gène causal) est retrouvée dans 5 % des cas. La génétique de la maladie de Parkinson est très étudiée depuis les années 1990.
L'apparition des premiers symptômes moteurs, de manière asymétrique (tremblement au repos, modification de l'écriture, ralentissement des gestes) doit amener le patient à consulter son médecin traitant.
L'âge moyen de décès est de 83,3 ans. La probabilité de survie à 5 ans est de 62% chez les hommes et de 68% chez les femmes. Plus de 90% des décès ont lieu après 70 ans. La mortalité des patients parkinsoniens reste plus élevée que celle de la population générale.
La cause de la maladie de Parkinson est inconnue mais le risque de la contracter est plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux de la maladie. L'exposition à la pollution de l'air, aux pesticides et aux solvants peut augmenter ce risque.
Le diagnostic de la maladie de Parkinson est encore aujourd'hui essentiellement clinique, et repose principalement sur la présence de symptômes moteurs. De fait, il est souvent établi tardivement car ceux-ci n'apparaissent que lorsque 50 à 70 % des neurones produisant la dopamine ont disparu.
phase précoce de la maladie de Parkinson — symptômes légers d'abord unilatéraux, puis bilatéraux ; phase intermédiaire de la pathologie — symptômes modérés, ayant un impact croissant sur la vie de la personne malade ; phase avancée ou tardive — symptômes sévères et handicapants, évoluant vers une dépendance totale.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative lentement évolutive, avec un retentissement important sur la qualité de vie, l'activité professionnelle et les liens sociaux.
Maladie de Parkinson et douleurs musculosquelettiques
Les douleurs musculosquelettiques sont souvent inaugurales et se caractérisent par des douleurs musculaires, articulaires périphériques ou sur l'axe vertébral. Ces douleurs musculosquelettiques sont étroitement liées aux troubles moteurs de la maladie de Parkinson.
Les bienfaits d'une activité physique régulière sont démontrés en prévention de la maladie, mais aussi pour retarder son évolution voire diminuer les médicaments nécessaires pour en atténuer les symptômes.
De plus, parmi les fonctions du cerveau, le Parkinson affecte moins la mémoire et le langage, alors que ce sont sont souvent les premières fonctions du cerveau atteintes dans l'Alzheimer.
Elle constitue une cause majeure de handicap chez le sujet âgé. Très rare avant 45 ans, la fréquence de la maladie de Parkinson augmente en effet dans les tranches d'âge plus élevées, avec un pic entre 85 et 89 ans.
Une exposition importante et prolongée (de plusieurs années) à des produits chimiques ou à certains solvants est un facteur aggravant pouvant déclencher une maladie de Parkinson. Toutefois, cette exposition ne peut constituer en elle-même la seule cause de la pathologie.
On retrouve des comportements agressifs chez certaines personnes atteintes de la maladie à corps de Lewy ou Alzheimer, mais pas chez les malades de Parkinson par exemple.
Les médicaments anticholinergiques peuvent être utilisés en monothérapie au début de la maladie Parkinson et plus tard comme suppléments à la lévodopa. Ce sont les plus efficaces contre les tremblements. Les doses sont augmentées très progressivement.
Celle-ci se manifeste par un manque d'envie, une humeur maussade permanente, la perte d'intérêt pour les activités du quotidien, une diminution de l'énergie et des pensées négatives fréquentes. L'anxiété : elle se caractérise par une sensation d'oppression, des pensées obsessionnelles ou une panique inexpliquée.
De leur côté, des activités comme la marche, la marche nordique avec bâtons ou le pédalage rapide sans résistance sont indiqués dans la rééducation des symptômes moteurs et des douleurs. Elles permettent aussi l'amélioration de la force des membres inférieurs et de la capacité cardio-respiratoire.
Bien prendre son traitement antiparkinsonien
Insistez sur la régularité des horaires de prise des médicaments : une prise retardée d'un quart d'heure peut occasionner des variations d'activité. Pour optimiser l'efficacité des traitements médicamenteux, ceux-ci seront pris avant les repas.
En 2022, pour la première fois en région Centre-Val de Loire, le Centre Hospitalier Jacques Cœur a mis en place la duodopathérapie (opération est réalisée par les services de neurologie et de gastro-entérologie), un nouveau traitement contre la maladie de Parkinson.
Il est généralement très progressif et s'accentue surtout dans les formes avancées de la maladie. Il peut être lié à de nombreux facteurs. Les signes de la maladie (raideur, tremblement), les mouvements anormaux involontaires (dyskinésies) consomment de l'énergie et font maigrir.
L'AAH (Allocation aux adultes handicapés) est accordée aux handicaps reconnus à 80%. Ou entre 50 et 79% si le handicap empêche de travailler.
C'est par exemple les douleurs des lombaires, des cervicales ou d'une sciatique qui s'aggravent depuis l'apparition de la maladie.
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique fréquente. Elle est liée à une perte progressive des neurones présents dans la substance noire du cerveau responsables de la production de la dopamine, un neurotransmetteur essentiel dans le contrôle du mouvement, la motivation et la sensation de bien-être général.
Avec la maladie de Parkinson, les signes de fin de vie sont généralement présents dans les 6 à 12 derniers mois, au stade final de la pathologie. Ce trouble neurodégénératif progressif évolue de symptômes moteurs légers à une forte dépendance, et éventuellement la mort.
Encouragez votre proche à faire des étirements tous les matins et à intégrer ce moment dans sa routine quotidienne; Proposez-lui régulièrement de marcher en exagérant la longueur de ses pas. N'hésitez pas à utiliser une aide technique à la marche ou à consulter un physiothérapeute au besoin.
Il est fortement recommandé aux personnes souffrant de maladie de Parkinson de maintenir un bon niveau d'activité physique : marche, jardinage, natation, vélo, tai-chi, yoga, etc. L'activité physique permet de maintenir souplesse, musculature et densité des os.