Endémique du bassin méditerranéen, la piqure de la méduse œuf au plat est sans danger pour l'homme et pour la plupart des espèces marines. De petits poissons se servent même de son ombrelle comme d'un refuge. Il n'est ainsi pas rare d'observer une dizaine de spécimens cachés entre ses tentacules.
A la différence de la méduse Pelagia noctiluca que nous avons observé récemment dans nos eaux de baignade (voir ce lien), la méduse œuf au plat est sans danger pour l'homme ni pour la plupart des autres espèces marines.
Mais chez certaines espèces de méduses, la fécondation est interne, ce qui signifie que les spermatozoïdes libérés dans la mer sont ingérés par les femelles et vont rejoindre les ovules pour les féconder. L'oeuf est alors évacué par la bouche, comme chez Pelagia noctiluca.
Trois espèces de méduses principalement présentes sur les côtes françaises ne sont pas mortelles : les méduses Aurelia (Manche), Rhizostoma (Atlantique), et Pelagia noctiluca (Méditerranée), de loin la plus urticante des trois. Ce sont les tentacules de méduse qui piquent par l'intermédiaire de filaments urticants.
La méduse la plus venimeuse. Les Chironex fleckeri ont tué environ 70 personnes pendant les 100 dernières années rien qu'en Australie, en particulier le long des côtes du Queensland, soit en moyenne un mort chaque année.
À force de tuer les méduses, elles vont disparaître et leur écosystème sera détruit. Tout être vivant est utile et sert à quelque chose pour la planète.
Parmi ses principaux prédateurs, on trouve de gros poissons comme le poisson-lune et le thon rouge, certaines anémones de mer, mais leurs plus gros prédateurs restent les tortues marines, comme la tortue caouanne ou la tortue Luth.
Utiliser des vêtements anti-UV ; S'abriter sous un parasol ; Aller à la plage en dehors des heures les plus chaudes de la journée ; Mettre une crème solaire d'indice de protection élevé.
Selon Jacqueline Goy, attachée scientifique à l'Institut Océanographique de Paris, « ce n'est pas la chaleur qui amène les méduses sur la plage, c'est le vent et les courants. La chaleur a une incidence sur leur croissance, et leur reproduction, mais pas sur leurs déplacements.
Elles émettent des œufs et des spermatozoïdes dans la mer et, après fécondation, l'œuf se transforme en planula qui à son tour se fixe et forme un polype. Polype et méduse d'une même espèce ont des formes tellement différentes qu'ils ont parfois été décrits sous deux noms différents !
Inutile de paniquer dès que vous voyez une méduse dans l'eau. Toutes les espèces ne sont pas urticantes.
La durée de vie des méduses va généralement de quelques jours à deux mois pour les petites espèces, un à deux ans pour les plus grandes.
La solution, c'est de consulter la carte des méduses, qui répertorie la présence de cet animal marin gélatineux et bien souvent translucide aux terribles filaments urticants.
La piqûre de méduse provoque immédiatement une réaction inflammatoire qui se caractérise par une sensation de brûlure intense, des fourmillements, des douleurs et des démangeaisons. En cause, la présence de filaments contenant des cellules venimeuses restés sur la peau après le passage de la méduse.
Les blooms de méduses sont souvent un phénomène naturel, se produisant chaque année, voire plusieurs fois par an. Ce phénomène est connu dans le golfe de Gascogne au printemps et en automne mais aussi au sud de la Grande Bretagne où il se produit en général de mai à septembre.
Les méduses appartiennent au plancton. Essentiellement solitaires, elles sont souvent très dispersées : ainsi, dans 100 m3 d'eau de mer, on ne trouve généralement qu'une dizaine de méduses. Mais, parfois, elles se concentrent en bandes ou en essaims, comme la pélagie (Pelagia noctulica) en Méditerranée.
Pour se nourrir et se défendre ! Les méduses mangent des petits poissons, des larves de crabes, des crevettes…
« Cette espèce de méduse est beaucoup moins venimeuse, et ne peut engendrer la mort qu'en cas de problèmes cardiaques ou chez des personnes fragilisées et très sensibles mais c'est rare, assure Philippe Vallette. « Par contre, cela peut être très douloureux et on peut garder une cicatrice à vie.
Certaines années, les méduses prolifèrent dans l'eau et c'est ce qui constitue un danger pour les baigneurs. Une piqûre isolée fait mal mais ne présente en général aucun danger. Par contre, des piqûres multiples, peuvent entraîner une syncope et la noyade de la personne piquée.
En effet les méduses font preuve d'aucune agressivité, elles n'attaquent pas donc ne piquent pas. Certaines espèces injectent du venin grâce à des cnidocystes, sortes de petits harpons. Les baigneurs malchanceux ressentent alors une vive brûlure, semblable à une décharge électrique.
Mais quel goût peut-elle délivrer en bouche ? Étonnamment, la méduse ne possède pas de saveur particulière, mais une texture étonnante plutôt appréciée. Contrairement aux idées reçues, sa chair n'est pas gluante mais croquante et caoutchouteuse comme des champignons noirs.
Elles n'ont pas de cerveau et sont principalement composées d'eau, mais les méduses ont des super-pouvoirs. Le venim des méduses-boîtes figurent parmi les plus mortels au monde.
La méduse n'a pas de cœur, mais des canaux partent de son estomac central pour distribuer les produits de la digestion dans tous son corps. D'autres canaux rapportent les déchets qui sont rejetés par la bouche.