Dès le début de juillet, les premières mouettes rieuses désertent les colonies. Tout comme au printemps, leurs troupes voyagent de jour comme de nuit en vols en chevrons. La migration postnuptiale se poursuit jusqu'en décembre.
Le Goéland arctique (Larus glaucoides), qui niche sur les falaises, se trouve dans la partie nord de l'aire de répartition du Goéland argenté. L'hiver, il se dirige vers le sud jusqu'aux côtes des provinces de l'Atlantique.
La ligne du haut présente l'abattée ou abattement, tandis que la ligne du bas présente la remontée. Ce cycle permet d'exercer une force sustentatrice et une force de traction horizontale permettant à l'oiseau respectivement de se maintenir en l'air et d'avancer.
Bonsoir , comme dit GriseBarbe , pour repérer quelques éventuelles proies , mais en empruntant les vents ascendants pour s'économiser , sans battements d'ailes .
On les mange en Basse-Côte-Nord comme des œufs de poule, mais ils auraient un goût de poisson et leur «jaune» serait pratiquement rouge. La santé publique recommande cependant de ne pas en consommer.
le mari de la mouette est le mouet - Photo de ici créations - aux quat' Sardines.
Un oiseau grégaire et migrateur
À la période hivernale, les mouettes migrent vers le Sud, certaines d'une manière que partielle. Certaines espèces de mouettes s'aventurent loin des rivages à l'intérieur des terres, dans les villes.
Alors que les biologistes vous répondront du genre Coregonus, les linguistes francophones vous diront féminin : on dit LA Féra.
Comme pour la quasi-totalité des oiseaux, le petit de la mouette est appelé poussin ou oisillon.
Quand il s'attaque à un plus gros animal, cependant, c'est pour se défendre. Quand il a des poussins à élever notamment, en juillet, il peut devenir agressif. Idem quand il veut s'adjuger un repas ; il peut alors très bien chasser un chat qui oserait manger dans la même poubelle que lui.
« Il peut y avoir des cris de parade au moment de l'accouplement, explique Diane Anxionnat. Et quand ils couvent, ils adoptent un comportement défensif. »
On les voit ainsi fuir le froid de pays comme la Lituanie, la Pologne ou encore la Finlande. Paris leur offre de la chaleur et un accès facilité à la nourriture. La motivation est identique pour les goélands en provenance de la mer du Nord et de Bretagne.
En période de nidification, elle adopte un comportement étonnant lorsqu'elle est dérangée. Elle pousse tout d'abord un cri d'alarme, ce qui provoque l'envol de plusieurs oiseaux. Ceux-ci foncent ensemble en piqué sur l'intrus et l'aspergent de fientes.
Elles se protègent des grandes vagues de baisse de température. Elles rejoignent la ville car il y fait moins froid et elles peuvent aussi trouver de la nourriture plus facilement. »
À savoir que les oiseaux marins n'ont pas besoin de revenir sur la côte pour trouver de l'eau car ils boivent tout simplement l'eau salée : en effet, ils ont une glande saline qui récupère le sel et leur permet de boire une eau filtrée.
Les titres du matinNewsletter
À première vue rien ne le distingue d'une mouette, même si son crâne est peut-être légèrement plus large. Mais quand il ouvre le bec, il arbore une magnifique dentition dans sa mâchoire supérieure et inférieure. Seul le bout de son bec recourbé est dépourvu de dent.
La deuxième chose à observer est le bec de l'animal : s'il est rouge, c'est une mouette. S'il est jaune, avec une petite tâche rouge sur la partie inférieure, c'est un goéland. De même, les pattes des mouettes sont de couleur rougeâtre, tandis que celles des goélands sont roses ou jaunes en fonction des espèces.
Les touristes les mitraillent pour en tirer le cliché à poser dans leur album de vacances. Les mouettes ne sont pourtant pas aussi inoffensives que leurs airs placides pourraient le laisser croire.
Le Goéland hudsonien vit en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), mais les populations migratrices descendent vers le sud jusqu'au sud de l'Amérique centrale. Le Goéland de la Véga niche dans la partie orientale de la Sibérie, mais migre en hiver jusqu'au Japon et au sud de la Chine.
Les mouettes sont souvent attirées par les contenants à ordures des restaurants. Elle niche en grandes colonies et occupe de grands espaces de terrain et de falaises. Fin avril, début mai, après l'accouplement, la femelle pond 2-3 oeufs qu'elle couve pendant 23-25 jours. Au bout de 35 à 40 jours, les petits s'envolent.
Les jeunes, souvent nommés « grisards », ont un plumage mêlant le brun, le beige, le gris et le blanc ; ils mettent de deux à quatre ans pour acquérir, progressivement, le plumage adulte complet.
De la famille des laridés, il existe de très nombreuses espèces de Goéland. Ceux que l'on peut voir fréquemment sur nos rivages sont le Goéland cendré, le Goéland brun, le Goéland leucoptére, le Goéland argenté, le Goéland leucophée et le Goéland marin. Le Goéland a une espérance de vie élevée, de 35 à 50 ans.
« La mouette est plus petite et on la voit surtout en période hivernale ici. Le goéland, qui est sédentaire, a une tache rouge sous le bec à l'âge adulte, c'est-à-dire à partir de quatre ans : c'est là que les poussins tapotent pour le faire régurgiter. » Son chant aussi est caractéristique.