Elle n'est que très rarement contagieuse. Il arrive parfois que l'homme ressente une irritation après un rapport sexuel avec une femme qui a une mycose, mais on ne le traite que s'il présente des symptômes (rougeur, brûlures, démangeaisons), car il devient alors à son tour contagieux.
La mycose vaginale n'est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). D'une manière générale, elle ne se transmet pas à un partenaire lors d'un acte sexuel.
Comment se transmet-elle ? Le champignon peut être transmis par les rapports sexuels mais aussi par le linge de toilette, ou le bain en piscine contaminée.
La mycose vaginale n'est pas incompatible avec les rapports sexuels. Ces derniers peuvent néanmoins être douloureux et augmenter l'irritation. Très rarement, la mycose peut se transmettre à l'homme. Le partenaire présente alors généralement une balanite (inflammation du gland qui dure quelques jours) après le rapport.
Elles ne sont pas vraiment transmissibles d'ailleurs : une femme peut la transmettre à son partenaire masculin, mais en général il ne s'en rendra pas compte. La mycose se développe davantage chez une femme que chez un homme. Le risque principal est que l'homme la retransmette ensuite à sa partenaire.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
Chez l'homme, le champignon atteint généralement le bout du pénis (gland). La mycose génitale peut alors débuter par les symptômes suivants: démangeaisons du gland, gland douloureux et inflammé, prépuce gonflé et démangeaisons ou sensation de brûlure à la miction ou lors des rapports sexuels.
Pour éviter une récidive rapide malgré un traitement adapté, mieux vaut faire une pause d'une quinzaine de jours au niveau relations sexuelles, pour laisser guérir votre zone intime.
Les autres facteurs déclencheurs : Un déséquilibre de la flore vaginale peut trouver son origine dans d'autres situations : Le port de vêtements trop serrés, de sous-vêtements en tissu synthétique, le stress, la fatigue, le tabac, les déficits immunitaires, le diabète.
Lorsque vous avez totalement guéri votre mycose, la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaissent. Si votre mycose se trouve sur la peau, celle-ci commence généralement rapidement à retrouver son aspect normal, et si c'est une mycose vaginale, les pertes blanchâtres disparaissent également.
La mycose chez les hommes comme chez les femmes est contagieuse mais elle n'est pas dangereuse, rassurez-vous. Les champignons qui provoquent les mycoses sont transmissibles dans des lieux de promiscuité comme les piscines ou les douches communes.
Lorsqu'elle est sévère, la mycose digestive peut provoquer une perte de poids et une grande fatigue, accompagnées de vertiges.
Lorsqu'on met des ovules, il est conseillé d'éviter les relations sexuelles pour garantir l'efficacité du produit.
On veillera notamment à éviter l'apport alimentaire de moisissures et de levures (produits laitiers crus, fruits et légumes trop mûrs, charcuterie, levures de bière, produits entamés depuis plus de 24h…). On évitera aussi les sources de glucides et notamment les sucres simples. Les mycoses s'en nourrissent.
Lorsque la mycose est là, comment la soigner efficacement? Le traitement habituel, qui dure généralement autour de 3 semaines, repose sur l'application d'anti-fongiques, en ovules (à insérer dans le vagin) ou en crème (à appliquer 1 à 2 fois par jour sur la vulve).
une mycose, due le plus souvent à un champignon du nom de candida albicans; une vulvite, c'est à dire une inflammation de la vulve (due à la présence d'un champignon, de virus, ou encore de bactéries) ; une infection virale, comme l'herpès ; ou encore un cancer de la vulve.
Un genre très fréquent de micro-organisme en cause est le candida albicans. Présent naturellement dans nos muqueuses, il est responsable, quand il prolifère, de candidoses, une forme de mycose qui peut atteindre la région vulvaire, buccale, unguéale ou cutanée.
La mycose du gland se développe en cas de prolifération d'un champignon de type Candida. Il s'agit le plus souvent du Candida Albicans, le même responsable de la mycose vaginale. On parle alors de candidose. Ce champignon est naturellement présent sur le gland, sans qu'il soit pathogène.
En cas de mycoses plus ou moins chroniques, le traitement peut également se faire par voie orale. Pour soigner une trichomonase, le médecin prescrit généralement d'un antibiotique appelé Métronidazole (500 mg deux fois par jours pendant 10 jours).
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Peut-on mettre un ovule sans avoir de mycose vaginale ? Cela n'est pas recommandé. On peut l'envisager uniquement si la flore vaginale est déséquilibrée et si la patiente fait des infections à répétition. En revanche, il est conseillé d'utiliser des gels douche adaptés à la zone intime, à fréquence quotidienne.
L'état de stress, qu'il soit physique (fatigue) ou psychique (surmenage intellectuel), peut favoriser l'apparition des mycoses génitales. Il entraînerait la production augmentée de bêta-endorphines, lesquels aggravent les désordres immunitaires locaux et favorisent la filamentation du champignon.
Vous ne confondrez plus mycose et cystite
Les mycoses sont parfois accompagnées de pertes blanches (appelées leucorrhées) très épaisses et inhabituelles. En cas de mycose, les démangeaisons peuvent aussi toucher l'anus. En cas de cystite, on a d'irrépressibles envies d'uriner, quitte à n'émettre que quelques gouttes.