Généralement, les viscères, le gras et la peau sont les sites privilégiés des contaminants. Il est donc recommandé de ne pas les consommer. Même si la peau du poisson est bien cuite et croustillante, il vaut mieux s'abstenir de la manger.
Les filets de daurade se cuisinent bien à la vapeur, mais également à la poêle avec de l'huile d'olive, ou braisés dans du fumet de poisson et du vin blanc. Vous pouvez également faire mariner les filets dans du jus de citron avant de les cuire.
À noter qu'en France, le terme daurade, au titre de l'appellation commerciale, est strictement réservé à l'espèce Sparus aurata ou daurade royale. Le terme « Dorade » peut servir à désigner également toutes les espèces de Sparidae.
Ce poisson constitue une bonne source de vitamines du groupe B, notamment B12. Il apporte également de la vitamine E anti-oxydante. Sa chair est particulièrement bien pourvue en minéraux et oligo-éléments : potassium, phosphore, fer, iode.
La peau des filets de poissons plats, comme la dorade grise ou le bar de ligne, est délicieuse quand elle est est croustillante, un peu comme la peau d'un bon poulet rôti. Hors de question de la laisser dans un coin de l'assiette. En revanche, il faut que la peau soit bien croustillante et pas toute molle et grasse.
La peau de poisson n'a pas de valeurs nutritionnelles spécifiques intéressantes, en dehors de la gélatine (un agent gélifiant contenant 98% de protéines) qu'elle contient et qui lui confère un aspect visqueux ... C'est la chair du poisson qui est riche en oméga 3.
Ne jetez plus la peau du saumon !
Mais il n'en est rien. En effet, des études ont montré que la peau contient énormément d'Oméga 3. Donc mieux vaut la manger. Car en plus, elle n'a pas de goût ni d'odeur particulière.
La dorade est pêchée du printemps à l'automne.
Daurade. Un autre poisson blanc populaire largement consommé est la daurade, une alternative parfaite à faire au four, frit ou à la plancha. Elle est riche en oméga 3 et 6 et en protéines, en plus d'être très facile à digérer et très peu calorique.
C'est un poisson à écailles de couleur argenté, légèrement bleuté, avec une tache dorée sur la tête. C'est un poisson maigre à chair blanche très parfumée et qui peut être apprêtée d'une multitude de façons. La dorade est délicieuse sauvage, mais la grande demande de ce poisson a amené la création d'élevages.
Daurade royale, dorade rose et pageot rose sont les plus fins et les meilleurs. Mais ces poissons sont assez rares (surtout la daurade royale) et toujours chers. La dorade grise, appelée aussi « brème » ou « sar », est plus courante. La dorade d'élevage n'a pas la même finesse, sa chair peut même être un peu farineuse.
Avec sa chair semblable à celle de la dorade, d'où son surnom de dorade sébaste, le sébaste a pourtant des avantages bien à lui ! Au-delà de sa chair délicate qui se prête à toutes les associations, le sébaste fait partie des poissons bon marché et qui ont un profil nutrition quasi irréprochable !
Daurade royale ou « vrai daurade » : pêchée en Méditerranée et dans le Golfe de Gascogne, elle est caractéristique avec sa bande dorée entre les yeux. Sa chair est très blanche, fine, moelleuse au goût subtilement iodé.
Enlevez les deux filets du dessus. Pour cela, incisez le dos et le ventre sur toute la longueur du poisson. Incisez ensuite la chair le long de l'arête centrale. Dégagez les deux filets du dessus en les écartant de l'arête à l'aide de la cuillère puis disposez-les sur une assiette chaud.
Remuez une fourchette dans la chair du poisson. Si celle-ci se détache toute seule, alors il est cuit. Votre poisson est doré à la surface, mais pas encore cuit à cœur ? Recouvrez votre plat d'une feuille de papier d'aluminium et laissez cuire encore quelques minutes.
Pelez et émincez finement un oignon. Répartissez-le dans le fond d'un plat à four et couvrez de la dorade. Assaisonnez la chair de sel et poivre, de thym et de zestes de citron. Arrosez d'un verre de vin blanc et enfournez pendant 30 minutes au four préchauffé à 180°C.
On peut donc citer, dans une liste non exhaustive : le saumon, le bar de ligne ou d'élevage, le turbot, la sole, le flétan, le barbue, le Saint-Pierre, la lotte ou encore la dorade royale qui, elle porte bien son titre de noblesse.
Les experts disent que le saumon sauvage du Pacifique est votre meilleur choix.
Il recommande donc les poissons gras : le saumon mais aussi la sardine, le maquereau ou encore le hareng et « conseille de manger du poisson maigre et du poisson gras entre 2 et 4 fois par semaine ».
Seul un beau sparidé doté d'une mâchoire puissante tel qu'une daurade royale pourra donc le manger. En présence de très nombreux petits poissons indésirables, le bibi permet donc de sélectionner les belles daurades royales.
Sa conservation
La daurade se congèle très bien après avoir été lavée et écaillée. Mettez-la dans un sac de congélation, puis au congélateur et consommez-la dans les 3 à 6 mois qui suivent.
Il se trouve que la plupart du gras présent dans la peau du poulet est ce que l'on appelle de bon gras, celui qui permet de baisser notre taux de cholestérol et notre pression artérielle. La peau du poulet est donc moins décriée.
Il peut même être accompagné d'une sauce à la moutarde ou à la tomate. Fait intéressant, on le cuit avec sa peau, celle-ci étant comestible, riche en sélénium et dépourvue d'écailles.
Toute grisâtre, c'est vrai, elle n'est pas vraiment ragoûtante. Et pourtant elle est bien utile pour cuire votre poisson. En effet, la peau du saumon permet de protéger la chair lors de la cuisson.