Le risque est le même qu'avec le changement d'établissement : l'isolement et le développement d'une phobie sociale plus inquiétante. Vous l'avez compris, la phobie scolaire se soigne, à condition d'amorcer une prise en charge thérapeutique le plus rapidement possible, l'objectif étant un retour à l'école !
La phobie scolaire est un trouble affectant les enfants en âge d'aller à l'école qui, en raison d'une anxiété, d'une dépression ou de facteurs sociaux, refusent d'aller à l'école car cela engendre un stress. qui se caractérise par la simulation de maladies et l'invention d'excuses pour ne pas aller à l'école.
Le traitement se fait souvent par une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Une collaboration entre les différentes parties est alors nécessaire. Une thérapie familiale peut également être envisagée si des dysfonctionnements au sein de votre famille sont à l'origine de la phobie scolaire de votre enfant.
Quelques solutions à mettre en place avec votre enfant :
Utiliser des paroles positives et des encouragements peuvent le motiver, il voit que vous avez confiance en lui et que vous croyez en sa capacité d'aller à l'école. Rester calme sans montrer votre propre anxiété peut l'aider à surmonter son stress.
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Commencez par prendre rendez-vous avec un psychologue ou un médecin pédopsychiatre. Ce sont eux qui pourront diagnostiquer une phobie scolaire par des tests professionnels et aider ensuite votre enfant et vous-même. Le bilan établi par le pédopsychiatre permettra de mettre en place un suivi efficace.
Des conflits familiaux, un divorce, peuvent entrainer également un refus scolaire anxieux. Au niveau scolaire, le passage de l'école primaire à l'école secondaire, il ne se sent pas capable, il ne sent pas à la hauteur, il a un sentiment d'infériorité.
L'angoisse peut être verbalisée, et/ou s'exprimer de façon plus implicite par des manifestations somatiques : maux de ventre, nausées, maux de tête, sueurs, sensation de malaise... Si le jeune est contraint à aller à l'école, des manifestations plus « bruyantes » peuvent apparaître : pleurs, cris, agitation, violence.
Vous avez plusieurs solutions, mais il faudra vous tourner en premier lieu vers l'un de ces deux professionnels, c'est-à-dire un pédopsychiatre ou un psychologue, pour permettre de mettre un nom sur le trouble avec « certitude » et ensuite aider votre enfant et vous-même à « combattre » ce trouble.
La principale conséquence est l'absentéisme scolaire prolongé qui peut lui-même avoir des conséquences graves : désocialisation, marginalisation, isolement social et affectif, dépression, décompensation ou aggravation d'autres troubles anxieux ou d'autres pathologies psychiatriques au long cours.
L'apparition d'une phobie est également souvent causée par un événement traumatisant ou un stress très intense. Tout dépend aussi de la nature de la phobie : les phobies simples se développent souvent durant l'enfance, et sont liées à un événement traumatisant.
Lorsqu'elles désorganisent la vie quotidienne, les phobies nécessitent le recours à une psychothérapie. Les thérapies cognitives et comportementales associées à des techniques de relaxation sont souvent efficaces. Dans le cas de la phobie sociale, un traitement médicamenteux peut être associé à la psychothérapie.
Dès 15 ans, un mineur peut entrer dans un dispositif d'apprentissage s'il souhaite quitter le cursus classique. Avant l'âge de 16 ans, il n'est toutefois pas possible de bénéficier d'un contrat d'apprentissage en bonne et due forme : l'élève peut accéder à une classe de 3e « prépa métiers ».
V/ Traitement de la phobie. Aujourd'hui, la phobie se traite très bien. Le traitement essentiel de la phobie est la psychothérapie, notamment thérapie cognitive et comportementale (TCC).
Phobophobie. Plus phobique, impossible : la "phobophobie", soit la peur d'avoir peur. Plus que la peur, ce sont les réactions de peur que le phobophobe redoute par-dessus tout.
Les phobies simples sont souvent liées à des événements traumatisants dans l'enfance, qu'ils soient réels ou fantasmés. Une phobie des chiens peut s'installer chez un enfant qui a vraiment été mordu, mais aussi chez un enfant qui a imaginé être attaqué par un chien.
Dans tous les cas, une phobie peut être source de réelle souffrance. N'hésitez pas à consulter un médecin ou un psychologue même si votre phobie vous paraît bizarre, si elle vous gêne dans votre vie quotidienne. Prenez RDV avec un psychiatre depuis chez vous en téléconsultation.
Pour aider quelqu'un qui souffre de l'un de ces troubles, il faut être disponible, patient, savoir écouter, être prêt à accorder du temps et être facilement joignable. Proches et amis doivent s'abstenir de faire des critiques ou des reproches.
Tout le monde peut avoir des peurs, voire de petites phobies, préférer l'escalier à l'ascenseur, changer de trottoir à la vue d'un chien, redouter de prendre l'avion. La plupart du temps, nous vivons avec ces peurs et nous nous en accommodons.
Les personnes qui composent l'association sont tout d'abord des parents concernés. Les membres du CA et les correspondants régionaux ont choisi de s'investir pour informer, guider les parents concernés et faire connaître et reconnaître la phobie scolaire.
L'alektorophobie, la peur des poulets
L'alektorophobie désigne la phobie, la peur irraisonnée des poulets. Ceux qui souffrent d'une forme sévère d'alektorophobie ont aussi peur des œufs !
Restez à l'écoute de votre enfant et posez-lui des questions si vous croyez qu'il ne se sent pas bien. Aidez-le aussi à mettre des mots sur ses émotions. Le fait de nommer et de reconnaître les émotions de votre enfant lui montre que ses émotions sont importantes et qu'elles ont le droit d'exister.
La buspirone, un autre anxiolytique, est efficace dans certains cas de trouble anxieux généralisé. Elle peut, cependant, mettre au moins deux semaines à agir. Les produits phytothérapiques, tels que le kawa. Il est ingéré sous forme d'infusion ou de gélule.