Tout d'abord, il est important de préciser que la contraception d'urgence hormonale n'entraîne pas de risques de stérilité ou d'augmentation du risque de fausses-couches spontanées, même si elle est prise plusieurs fois par une même personne.
La prendre trop souvent n'est pas mauvais pour la santé
La contraception d'urgence peut être utilisée autant de fois que nécessaire pour éviter une grossesse non désirée, sans que cela ne pose problème. Des effets indésirables peuvent survenir, mais ils sont rares, modérés et disparaissent généralement sous 24 heures.
Il n'existe aucun lien entre la stérilité et la prise de la pilule contraceptive.
La prise d'une pilule du lendemain peut engendrer des effets indésirables : nausées, vomissements, maux de tête, sensations de fatigue ou de vertiges, douleurs abdominales, tensions mammaires. Certaines peuvent avoir des règles perturbées, retardées ou avancées, et des saignements.
Il peut être administré jusqu'à 5 jours après un rapport sexuel non protegé ou à la protection défaillante. Contrairement à certaines idées reçues, ce contraceptif ne peut pas rendre stérile et n'est pas une forme d'avortement.
Cette question surgit quand, après plusieurs tentatives, aucune grossesse ne se profile à l'horizon. Pour les spécialistes, il faut compter un an de rapports sexuels non protégés sans que la femme tombe enceinte pour suspecter un problème d'infertilité dans le couple.
La pilule du lendemain agit directement sur les ovaires en décalant l'ovulation grâce à l'hormone qu'elle contient. Ainsi, les spermatozoïdes dans les trompes ne rencontrent aucun ovule à féconder. Elle empêche donc le déclenchement d'une grossesse.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a inclus en 2005 les contraceptifs œstroprogestatifs parmi les cancérogènes du groupe 1, ceux-ci pouvant entraîner une augmentation du risque de plusieurs cancers (cancer du sein, cancer du col de l'utérus, cancer du foie).
En effet, il existe de nombreux moyens de contraception très efficaces, tels que les préservatifs, les pilules contraceptives par voie orale, les dispositifs intra-utérins, etc.
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La pilule du lendemain ne protège pas des rapports à risque qui ont eu lieu avant ce délai ou après. Il faut donc utiliser une protection mécanique comme le préservatif jusqu'aux prochaines règles.
Selon plusieurs croyances, la pilule diminuerait la fertilité chez les femmes. Ce mythe bien ancré dans nos mœurs en fait frémir plus d'unes. Pourtant, plusieurs études ont été menées pour contrecarrer cette superstition. La pilule affecterait en effet la fertilité, mais de manière temporaire et non pas définitive.
La pilule est un moyen très efficace. Une femme qui prend correctement la pilule ne peut tomber enceinte, même si elle a des rapports pendant la semaine d'arrêt.
Il n'y a pas de problème à l'utiliser quasiment autant de fois qu'on veut et c'est efficace. On peut même l'utiliser plusieurs fois dans le même cycle. Cette contraception diminue quasiment par 6 le risque d'être enceinte si vous avez un rapport mal protégé.
Il n'y a pas de contre-indication. A cause de son apport massif d'hormones, des effets secondaires peuvent survenir comme des nausées, des maux de têtes et des saignements vaginaux. L'inconvénient majeur réside dans le fait qu'elle est souvent utilisée comme méthode contraceptive alors que ce n'en est pas une.
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Ce sont des produits qui ont une action contraceptive locale. On les trouve sous différentes formes : crèmes, gels, ovules, comprimés, tampons… Ils agissent en détruisant ou en rendant inactifs les spermatozoïdes.
Il est possible que les femmes présentent des symptômes de grossesse 1, 2, 3, 4, 5 jours après rapport. Tiraillements au bas du ventre, maux de seins, nausées, pincements aux ovaires, fièvre, frissons, gonflement des seins et fluctuation de l'humeur sont les symptômes rapportés le plus fréquemment.
Le Coca n'a qu'"un faible effet spermicide" et en outre la vélocité des spermatozoïdes leur permet d'échapper à l'effet de la douche vaginale, note-t-elle. Efficace pour faire briller les pare-chocs de voiture, le Coca n'est pas particulièrement recommandé pour la muqueuse vaginale.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
Résultat : le corps retient plus de liquide, qui s'infiltre ensuite dans les cellules adipeuses et les fait gonfler. Parce que les femmes ont tendance à stocker plus de graisse dans les seins, les hanches et les cuisses, ces zones peuvent se développer davantage.
La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)
Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels. En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l'ovulation et les deux jours qui la suive.
La pilule du lendemain doit être prise le plus tôt possible, et au plus tard 3 jours après un rapport sexuel non ou mal protégé (oubli de pilule contraceptive, défaillance du préservatif, etc.). S'il n'est pas possible de vous la procurer rapidement, pas de panique, vous avez 3 jours pour la prendre.
Même sans pénétration, le risque de tomber enceinte, même s'il est très rare, existe bien : il suffit que la vulve et le vagin aient été en contact direct avec les spermatozoïdes. Les doigts par exemple peuvent véhiculer les spermatozoïdes.