Quels sont les risques associés à la pilule? Les femmes qui prennent la pilule ont un risque un peu plus élevé de cancer du sein, du col de l'utérus et du foie. Elles sont également plus sujettes aux maladies du cœur et aux accidents vasculaires cérébraux (surtout si elles fument).
La pilule entraîne beaucoup d'effets secondaires, parfois handicapants. 44% des femmes qui ont arrêté la pilule “en ont assez des effets secondaires”, d'après un sondage réalisé par l'IFOP pour Elle en juillet. Dépression, perte de la libido, épilepsie, prise de poids, acné... Les situations varient selon les femmes.
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Les pilules de 3ème génération, comme on pouvait s'y attendre après les divers scandales, sont pointées du doigt. Les femmes qui y ont recours ont deux fois plus de chances de subir une embolie pulmonaire que celles qui utilisent les pilules de deuxième génération, par exemple.
Un groupe de chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer, à Lyon, a rendu ses conclusions : les contraceptifs oraux estroprogestatifs augmentent le risque de cancer du sein, du col de l'utérus et du foie, mais ils réduisent de moitié la survenue de cancers de l'ovaire et de l'endomètre.
L'arrêt de la pilule peut en effet se faire à tout moment, et ce, même en milieu de plaquette. Il ne faut pas la prendre par intermittence, c'est-à-dire durant quelques mois, puis de l'arrêter et la reprendre. Cela accroît les risques cardio-vasculaires et notamment l'apparition de phlébite.
Il existe plusieurs méthodes de contraception naturelle
Les plus fréquemment utilisées sont au nombre de 4 : 1) Le coït interrompu ou ou méthode du retrait. Elle consiste à interrompre le rapport sexuel vaginal avant l'éjaculation pour éviter toute fécondation.
En fait, chez 50% des femmes, le cycle reprend son cours normal après environ 3 mois. Pour l'autre 50%, le corps met plus de temps à reprendre la production normale d'hormones, s'ensuit une absence de menstruations dite « aménorrhée post-pilule ». Cette situation peut durer plusieurs mois, voire un an.
La pilule progestative contenant du lévonorgestrel (Microval®) est également à éviter. Contrairement aux pilules combinées, ces pilules progestatives ne contiennent pas d'œstrogènes. Elles sont composées uniquement de progestérone et peuvent ainsi favoriser l'apparition d'acné.
Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.
Les stérilets font partie des méthodes les plus efficaces.
Ainsi, la contraception qui fait le plus grossir est les contraceptifs progestatifs, en particulier les pilules de première génération en raison de leur taux d'hormones plus élevé. La prise de poids est rarement de plus d'1,5 kg même dans ce cas.
Les pilules contenant du lévonorgestrel sont à privilégier en premier intention, préconisait la HAS en 2012 (3), contrairement aux pilules de 3e génération (contenant du désogestrel ou du gestodène), et de 4e génération (contenant de la drospirénone), dont la prise est associée à un risque accru d'accidents ...
"L'infertilité augmente en France, mais c'est absolument sans lien avec la pilule", explique le Dr Amina Yamgnane. "La durée moyenne de conception n'est absolument pas liée au mode de contraception que l'on avait avant un désir de grossesse", précise-t-elle.
La pilule contraceptive peut être arrêtée à tout moment, au début, au milieu ou à la fin de la plaquette. On peut d'ailleurs passer à un autre mode de contraception immédiatement après l'arrêt de celle-ci. En cas de doute, demandez l'avis d'un médecin.
Les substances qu'elle contient exercent des effets sur certaines régions du cerveau importantes pour la santé mentale. La pilule contraceptive pourrait donc jouer un rôle dans l'émergence de troubles dépressifs et anxieux.
Privilégier une prise le matin au cours du petit-déjeuner pour éviter que les organes d'élimination, hautement sollicités, ne tournent à vide. Pour des effets optimaux, il est conseillé de suivre cette cure 2 mois de suite et de ne pas dépasser 4 mois consécutifs. Il est conseillé de renouveler la cure tous les 2 mois.
Menstruations abondantes, migraines, engourdissement du visage, montée de lait, fatigue, dépression : plusieurs femmes nous ont confié avoir été soulagées en constatant qu'elles n'étaient pas les seules à subir les effets indésirables de la pilule.
Vertiges, nausées, ballonnements, perte de poids, tension prémenstruelle, irritabilité, plus de sécrétions vaginales, seins sensibles.
La méthode dite «du retrait» figure effectivement parmi les moyens de contraception naturels. Elle consiste, pour l'homme, à retirer son pénis du vagin de sa partenaire juste avant l'éjaculation. Elle est très pratiquée dans les pays méditerranéens.
De nombreuses femmes se lavent avec de l'eau et du savon après une relation sexuelle afin de prévenir la grossesse. Selon le Dr Su Sandy de Population Services International Myanmar : « Elles espèrent ainsi éliminer le sperme, alors qu'il atteint l'utérus avant qu'elles n'aient l'occasion de le rincer ».
La régularisation des hormones peut causer de larétention d'eau et un gonflement au niveau du ventre. Cet effet secondaire tend à affecter particulièrement les femmes qui ont des problèmes digestifs, par exemple le syndrôme de l'intestin irritable.
Aucun lien solide n'a pu être démontré entre l'utilisation de la pilule et le fait de grossir. Le seul facteur lié à la prise de poids était l'âge : les femmes ont tendance à gagner environ 0,45 kg chaque année en vieillissant. D'autres études sur le sujet ont été réalisées plus récemment.