La prévoyance est-elle obligatoire ? La complémentaire santé d'entreprise est obligatoire en France depuis 2016. La grande majorité des employeurs se doit de mettre en place un tel régime.
La prévoyance est obligatoire pour tous les cadres, quel que soit le secteur d'activité ou la taille de l'entreprise. C'est la convention collective des cadres de 1947 qui a instauré cette règle. Depuis, elle a été reprise par l'Accord national interprofessionnel (ANI) de 2017.
En présence de conventions et accords collectifs, l'employeur a pour obligation de mettre en place un contrat de prévoyance complémentaire pour l'ensemble des salariés. La prévoyance obligatoire peut cependant concerner tous les collaborateurs dans certaines situations.
L'assurance prévoyance en entreprise vient complète les couvertures des régimes obligatoires. Elle couvre principalement les risques d'incapacité de travail, d'invalidité et de décès du salarié. La prévoyance d'entreprise peut aussi garantir le risque de perte d'autonomie et de dépendance.
Le plus simple est de regarder votre bulletin de salaire. Si vous cotisez à une prévoyance, une ligne sera identifiée comme telle avec vos autres cotisations. De plus, si vous avez une prévoyance, à votre embauche ou depuis, vous avez du recevoir une notice.
Un contrat de prévoyance couvre les risques liés à la maladie, aux accidents et aux décès.
Lorsque vous êtes en arrêt maladie, vous ne percevez pas intégralement votre salaire. Un délai de carence de 3 jours ne vous donne droit à aucune rémunération (sauf convention collective plus favorable). Votre caisse de sécurité sociale vous verse une indemnité égale à 50 % de votre salaire journalier de base.
Prévoyance salaire : part de la Sécurité sociale
Au-delà des 3 jours de carence, les absences sont indemnisées à hauteur de 50 % du salaire brut (66 % pour les salariés qui ont plus de trois enfants à charge). Depuis le 1er mai 2022, cette indemnité ne peut dépasser 48,69 €/jour.
L'employeur a l'obligation de proposer une couverture prévoyance à l'ensemble de ses salariés cadres ou assimilés-cadres. Dans ce cas, l'employeur prend en charge les cotisations ainsi que les démarches de souscription de l'assurance prévoyance.
Les indemnités journalières sont versées dès le lendemain de l'accident sans aucun délai de carence. Le jour de l'accident est intégralement payé par l'entreprise. L'indemnité journalière est égale à 60 % du salaire journalier de base, du 1er au 28ème jour, et à 80 % de celui-ci à partir du 29ème jour.
Qu'est-ce que la prévoyance ? La prévoyance d'entreprise est un mécanisme permettant à l'employeur de participer à la couverture des risques liés aux accidents de la vie. La loi n'impose pas à l'employeur de mettre en place un tel dispositif pour tous les salariés de l'entreprise. Elle reste, de ce fait, une faculté.
Dans la rubrique santé, vous trouverez les lignes “Sécurité sociale”, “Mutuelle” et “Prévoyance”. C'est à cette ligne mutuelle du bulletin de paie que vous trouverez votre mutuelle d'entreprise.
la complémentaire ou mutuelle santé couvre la maladie et plus généralement la santé, la prévoyance couvre les aléas de la vie (invalidité, incapacité et dépendance, décès).
Ces indemnités complémentaires sont versées dans le cadre d'un régime de prévoyance cofinancé ou non par le salarié. Obligation légale ou conventionnelle : le salarié malade est en général indemnisé par la Sécurité sociale et son employeur.
Obligatoire dans toutes les entreprises dès lors qu'il y a un cadre à l'effectif, elle assure aux cadres de bénéficier d'un régime de prévoyance dont le taux de cotisation doit être au minimum de 1,50 % de la tranche A 1 des salaires bruts. Ce régime doit prioritairement couvrir le risque décès.
Afin de pouvoir continuer à bénéficier d'une prévoyance après son départ en retraite, le retraité doit s'acquitter des cotisations de prévoyance, celles-ci étant entièrement à sa charge. La gestion des cotisations s'effectue entre la caisse de prévoyance et le retraité.
versées par votre régime d'assurance maladie ( CPAM : CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie , MSA : MSA : Mutualité sociale agricole ,...). Elles sont versées sous conditions de cotisations avec un délai de carence : Période écoulée entre 2 événements. Le montant dépend de votre salaire.
La Sécurité sociale verse les indemnités directement au salarié. L'employeur verse ensuite le complément de salaire équivalent à la différence entre le salaire et les indemnités journalières. La plupart du temps, ce complément de salaire est fixé par la convention collective ; il peut être partiel ou total.
L'indemnisation par l'employeur débute à compter du 8e jour d'arrêt pour maladie (art. D1226-3 du Code du travail) sauf disposition conventionnelle plus favorable (voir encadré). Rappelons que l'indemnisation par l'assurance maladie démarre à partir du 4e jour d'arrêt.
Bon à savoir :
Quoi qu'il en soit, le fait de prendre sa retraite n'annulera certainement pas la rente, puisque celle-ci est versée à vie.
En relais du maintien de salaire employeur, soit au 41ème jour, au 61ème jour ou au 91ème jour, l'organisme de prévoyance verse à l'employeur des indemnités journalières complémentaires (IJC) aux IJSS afin que le salarié en arrêt perçoive 95% de son salaire net pendant toute la durée de l'arrêt.