L'essaimage est un phénomène naturel au cours duquel, la reine des abeilles s'envole avec la moitié de la population de la ruche, pour bâtir une nouvelle colonie. Hormis ces deux cas précis, la reine ne vole pas hors de la ruche.
La fin d'une reine
À partir d'un certain âge, la reine perd le liquide séminal qu'elle avait en réserve. Elle cesse alors de pondre et devient bourdonneuse. Ne pouvant survivre sans une reine féconde, les abeilles se débarrassent d'elle, en cessant de la nourrir, et s'attèlent à choisir une nouvelle reine.
On appelle cela l'essaimage. La vieille reine va quitter la ruche avec une grande partie des ouvrières, près de 2/3 de la population, pour s'installer dans un nouvel endroit. La jeune reine reste dans la ruche initiale avec des abeilles qui vont bientôt naître et environ 1/3 des ouvrières.
La reine se trouve très souvent dans des rayons ouverts, à jeune couvain, c'est-à-dire avec œufs et jeunes larves. Examinez d'abord attentivement chaque cadre, l'un après l'autre. Il peut s'avérer très utile, après examen, de suspendre les cadres dans le porte-cadres ou dans le corps de ruche vide préparé à cet effet.
Une reine immobile aura un cercle d'abeilles ouvrières autour d'elle. Cela crée une forme presque florale, avec en guise de pétales des ouvrières et la reine au centre. Les reines ont tendance à se cacher dans les recoins sombres donc, plus la ruche est ouverte longtemps, plus elle risque de s'enfuir dans un coin.
Les œufs/larves manquants et le vrombissement sont des signes typiques d'orphelinage. S'il n'y a pas de cellules royales, un test d'orphelinage peut être utilisé pour vérifier si la colonie est véritablement orpheline.
Quand changer de reine dans une ruche ? Si votre colonie d'abeilles est dans le besoin, vous pouvez remplacer la reine pendant les mois chauds. L'une des meilleures périodes de l'année pour le remplacement de la reine est la fin du printemps et l'été.
Enlever le support de l'essaim et refermer le toit de la ruchette ; Laisser les abeilles battre le rappel à l'entrée ; Revenir chercher l'essaim le lendemain, durant la nuit, afin de ne pas laisser d'abeilles sur place et de limiter les risques de désertion.
Elle indique une source de nourriture proche en ne précisant pas de direction. Plusieurs ouvrières, d'abord attirées par l'odeur du nectar, s'approchent, suivent la recruteuse, et reproduisent la danse de cette dernière. Dans les conditions normales, la danse s'exécute dans l'obscurité de la ruche close.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Le chant est le plus souvent émis par la première reine vierge éclose pour annoncer sa présence à la colonie. S'il y a d'autres cellules royales prêtes à éclore dans la ruche, les autres reines vierges – souvent empêchées d'éclore par les ouvrières – peuvent y répondre de l'intérieur de leur cellule.
Le déclenchement de l'attaque collective
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Ainsi, misez sur la lavande, le pissenlit ou les asters. Plus surprenant, le romarin, la menthe et les trèfles attirent les abeilles. Des arbres rentrent également dans cette catégorie comme le tilleul ou le cerisier.
Un essaim sur cinq cadres vous coûtera environ 100 euros mais, si vous vous débrouillez bien et que vous avez des amis apiculteurs généreux, vous pouvez ne pas avoir à débourser trop d'argent.
Les abeilles sont attirées par les plantes avec fleurs ouvertes ou plates et tubulaires qui contiennent beaucoup de pollen et de nectar. Le parfum d'une fleur peut représenter un attrait particulier pour les abeilles, et ses couleurs vives peuvent les y attirer.
Reconnaitre les signes d'un essaimage imminent
Des “amusettes”, c'est-à-dire des cellules royales vides à parois très fines, sont visibles en abondance sur les cadres. La surface de couvain ouvert est plus importante que celle du couvain fermé. La reine est bloquée pour la ponte par manque de place.
Une belle journée sans vent avec une température de 20° bien établie sera parfaite pour commencer la visite de printemps au plus chaud de la journée entre 11 et 15 H de préférence.
Quand des ouvrières en exploration ont identifié un site idéal, un trou d'arbre par exemple, elles en communiquent les coordonnées au reste de la colonie. La totalité de l'essaim s'envole alors avec la reine vers leur future demeure.
L'abeille pique pour défendre la ruche. C'est donc quand la ruche est perturbée qu'elle devient agressive. Quand l'apiculteur est intervenu pour une visite importante sur la ruche et particulièrement lorsque la récolte s'est faite privant ainsi la colonie d'une partie de ses réserves, l'abeille devient agressive.
La reine est fécondée en plein vol par les faux-bourdons.
Au bout de quelques jours, elle s'envole pour être fécondée : c'est le vol nuptial. La reine connaît plusieurs accouplements avec différents mâles, les faux-bourdons. Lorsque sa spermathèque est pleine, elle retourne dans la ruche, dont elle ne sortira plus.