La chaleur produite par ces réactions de fission va servir à produire de la vapeur, laquelle va faire tourner une turbine électrique. Ce point est commun à toutes les centrales. Pour arrêter le réacteur, c'est-à-dire pour stopper la réaction en chaîne, il faut agir sur la production des neutrons, ou les capturer.
La France a déjà arrêté une douzaine de réacteurs nucléaires. Arrêtés mais pas éteints : ces réacteurs fonctionnent avec des substances qui émettent des rayons radioactifs durant des… centaines de milliers d'années.
La fusion nucléaire n'utilise pas de matières fissiles comme l'uranium et le plutonium (le tritium radioactif n'est pas un matériau fissile ni fissionnable). De plus, un réacteur de fusion ne contient pas d'éléments susceptibles d'être utilisés pour fabriquer des armes nucléaires. Pas de fusion du cœur possible.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Aucun risque de fusion du cœur : Un accident nucléaire de type Fukushima ne peut pas se produire dans un réacteur de fusion. Les conditions propices aux réactions de fusion sont difficiles à atteindre ; en cas de perturbation, le plasma se refroidit en l'espace de quelques secondes et les réactions cessent.
ITER est le plus grand projet scientifique mondial des années 2010. Il contiendra le plus grand réacteur à fusion nucléaire du monde lors de son achèvement en 2025.
Sur Terre, pour récupérer de l'énergie, les scientifiques tentent d'utiliser la fusion de deutérium et de tritium, deux isotopes de l'hydrogène (noyaux contenant un proton et un ou deux neutrons). Cette réaction donne elle aussi naissance à un noyau d'hélium très chaud, et libère un neutron de grande énergie.
En Allemagne, ce sont les énergies renouvelables qui remplacent le nucléaire. En regardant de plus près le système de production d'électricité allemand, on constate que ce sont en fait les énergies renouvelables qui se sont développées massivement pour se substituer aux réacteurs nucléaires.
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19). (Sources : Nations unies, Ademe, EDF).
Le principal avantage de la fusion thermonucléaire est qu'elle libère une quantité d'énergie bien plus grande que la fission et ne produit pas de déchets radioactifs pendant des milliers d'années.
En 1934, Ernest Rutherford réalise la première réaction de fusion en laboratoire (entre atomes de deutérium).
C'est pourquoi les recherches en fusion se concentrent majoritairement sur la réaction entre deux isotopes de l'hydrogène : le deutérium et le tritium, étant la plus « facile » à réaliser bien qu'elle nécessite tout de même d'atteindre une température d'environ 150 millions de degrés.
Phase 1 : la mise à l'arrêt définitif
La première phase comprend le déchargement du combustible, la vidange de tous les circuits puis la mise à l'arrêt définitif de la centrale avec le démontage des installations non nucléaires qui sont définitivement mises hors service.
prélèvement à l'arrêt : l'eau du circuit primaire (centrales thermiques à flammes) ou secondaire (centrale nucléaire) doit être renouvelée en quantités bien moindres. À l'arrêt, il faut environ 15 m3 d'eau par heure pour refroidir le cœur d'un réacteur nucléaire.
Le démantèlement
Selon les centrales, les équipes peuvent commencer par démonter les éléments les moins radioactifs, pour finir par la découpe de la cuve elle-même, ou bien commencer par la cuve, pour finir par les bâtiments et équipements autour, moins exposés.
Quatorze autres réacteurs sont également à l'arrêt, en particulier en raison d'opérations de maintenance classiques programmées et de mesures d'économie de combustible, ce qui porte au total à 54% l'indisponibilité des capacités de production d'électricité nucléaires françaises.
L'Autriche fait aussi partie de la liste des pays sans nucléaire comme le Portugal, la Grèce, l'Italie, la Norvège et le Danemark.
Le secteur de l'électricité en Allemagne se caractérise en 2021 par une production brute d'électricité issue en premier lieu des centrales à combustibles fossiles : 43,8 % (lignite : 18,5 %, charbon : 9,3 %, gaz naturel : 15,2 %, pétrole : 0,8 %), malgré la progression des énergies renouvelables : 40,5 % (éolien : 20,1 ...
Les éoliennes, le solaire et quelques autres sources de production d'énergie dite « propre » comme la biomasse devront prendre le relais. Les défenseurs du renouvelable sont à la fête.
Pour résumer, l'énergie solaire semble être la plus prisée des entreprises mais aussi des particuliers. Abordable, fiable, sans bruit ni mouvement, cette technologie évolue rapidement et le soleil est notre source d'énergie renouvelable la plus fiable et prévisible.
L'uranium, une ressource limitée, mais pas fossile
Or, cet uranium, dont l'isotope 235U est le seul isotope naturel fissile, se forme uniquement au cœur des supernovae. Sur Terre, l'uranium apparaît donc comme une ressource limitée.
Bombardée de neutrons, la couverture en béryllium du tokamak d'Iter va se désagréger rapidement — la durée de vie de ce métal dans un réacteur de fusion serait de cinq à dix ans 11. Il faudra non seulement remplacer ses modules régulièrement, mais évacuer après chaque expérience les poussières de béryllium.
La difficulté réside dans l'énergie cinétique très élevée de ces neutrons : 14,1 MeV soit environ 7 fois plus que celle des neutrons « rapides » produits par les réactions de fission.
200 millions de degrés : la température nécessaire pour réaliser la fusion nucléaire. D'autre part, pour augmenter la probabilité de fusion, on a recours à des isotopes. (atomes ayant le même nombre de protons. Ils constituent avec les neutrons le noyau de l'atome.