Tandis que la Sécurité sociale est gratuite et obligatoire, la mutuelle est payante et facultative (sauf pour les salariés du secteur privé).
Le taux de remboursement est de 70 %. L'Assurance maladie vous rembourse : 70 % x 23 € = 16,10 €, moins 1 € de participation forfaitaire, soit 15,10 €. Votre reste à charge, avant intervention de votre complémentaire, est donc de : 55 € – 16,10 € = 38,90 €, auquel s'ajoutera la part forfaitaire de 1 €.
Le taux de remboursement de l'Assurance maladie est variable : 70 % de la base de remboursement : actes médicaux (passe à 30 % hors du parcours de soins coordonné) 60 % : actes paramédicaux. 60 % : petit appareillage.
Connectez-vous à votre compte ameli puis laissez-vous guider par le chatbot de l'Assurance Maladie après l'avoir interrogé sur « dossier ». Vous pouvez également le faire depuis l'application Compte ameli pour smartphone, disponible sur l'App Store et Google Play.
Qu'est-ce que la sécurité sociale ? La Caisse Primaire d'Assurance maladie (CPAM), autrement dit la Sécurité Sociale gère la branche santé du régime général. Elle préserve votre santé, votre vie professionnelle et votre vie personnelle. Vous pouvez être bénéficiaire de plusieurs prestations et d'allocations familiales.
L'Assurance maladie (Sécurité sociale) rembourse partiellement vos dépenses de santé. Pour couvrir les frais qui restent à votre charge, vous pouvez adhérer à une complémentaire santé (mutuelle).
Si vous n'avez pas d'activité professionnelle, vous pouvez être rattaché au régime général sur critère de résidence et bénéficier à ce titre de la prise en charge de vos frais de santé (maladie et maternité), dès lors que vous résidez en France de manière stable et régulière.
La Sécurité Sociale n'interviendra jamais sur le ticket modérateur, les dépassements d'honoraires, la plupart des moyens de contraception et des vaccins, les implants dentaires, la chirurgie réfractive, l'orthodontie adulte, la parodontologie...
Votre numéro de sécurité sociale n'est pas connu dans les bases de l'Assurance Maladie. Peut-être dépendez-vous d'un autre régime de protection maladie (Régime Étudiant, RSI, MSA, etc.)
soit avoir travaillé au moins 600 heures au cours des 12 mois civils ou des 365 jours précédant l'arrêt de travail ; soit avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 2 030 fois le montant du SMIC horaire au cours des 12 mois civils précédant l'arrêt de travail.
Les indemnités journalières maladie sont dues à compter du 4e jour d'arrêt de travail. Votre caisse primaire d'assurance maladie verse vos indemnités journalières après traitement de votre dossier puis tous les 14 jours en moyenne.
Pour préserver notre système de santé, une participation forfaitaire d'1 € vous est demandée si vous êtes âgé de plus de 18 ans. Elle s'applique pour toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin, mais également sur les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale.
Pour télécharger votre attestation de droits, vous devez vous rendre dans la rubrique "Mes démarches en 2 clics" de votre compte ameli. Vous pourrez alors télécharger votre attestation de droits en y faisant apparaître l'information relative à votre prise en charge.
Les indemnités journalières sont versées à votre salarié tous les 14 jours en moyenne par sa caisse primaire d'assurance maladie. Elles sont versées après un délai de carence de 3 jours. En cas de subrogation, les indemnités journalières vous sont directement versées dans les mêmes conditions.
Actes et consultations externes
Sachez que les taux sont différents selon l'acte médical : 20 % du montant pour des soins d'urgence et 30 % pour une consultation programmée. Le ticket modérateur est remplacé par une participation de 24 euros lorsque les actes médicaux prodigués dépassent la somme de 120 euros.
Pour une consultation chez votre médecin généraliste à 26,50 € : 18,55 € seront pris en charge par l'Assurance maladie (hors participation forfaitaire à 1 €) et 7,95 € à votre charge si vous n'avez pas de mutuelle.
La protection sociale obligatoire des travailleurs indépendants. Toute personne travaillant en France doit être rattachée à un régime de protection sociale obligatoire et cotiser proportionnellement à ses revenus, quel que soit son état de santé ou sa situation économique.
En pratique : présentez votre CEAM ou votre certificat provisoire de remplacement au bureau des entrées lors de votre premier rendez-vous. Le service procèdera à votre affiliation auprès de la Caisse Française qui prendra en charge vos soins.
En résumé, en France, il est possible de se faire soigner gratuitement grâce aux dispositifs mis en place pour faciliter l'accès aux soins pour tous. Les dépistages, les bilans de santé, les centres de santé et les centres médicaux sociaux offrent des consultations gratuites pour répondre aux besoins de chacun.
En chirurgie par exemple, les prises en charge en ambulatoire coûtent en moyenne 1.300 euros dans le public, contre 900 euros dans le privé. Quant aux séjours chirurgicaux pour des interventions lourdes, les coûts moyens s'élèvent, respectivement, à 16.650 et 8.000 euros.
Afin de bénéficier de la prise en charge à 100 % de vos soins, votre médecin va utiliser une ordonnance particulière, l'ordonnance bizone. À noter que cette ordonnance ne concerne que les ALD exonérantes, le médecin utilisera une ordonnance classique pour les ALD non exonérantes.
Vous êtes majeur. Non, vous ne pouvez plus être ayant-droit depuis la mise en place de la protection universelle maladie (Puma). En effet, toute personne majeure sans activité professionnelle a droit à la prise en charge de ses frais de santé, si elle vit en France de manière stable et régulière.
Agent non titulaire du secteur public. Assistant maternel. Travailleur ou vendeur à domicile. Voyageur et représentant de commerce (VRP)
Durant la période de chômage, les demandeurs d'emploi ont droit à la protection sociale : ils bénéficient d'une couverture sociale au titre de la maternité, invalidité, de prestations familiales et d'une couverture retraite.