Même si la solitude est un moyen de se connaitre soi-même, les autres peuvent être un moyen de prendre du plaisir et de se sentir aimer et aimer en retour. In fine, la solitude a de la valeur, car elle apporte de la paix intérieure dans notre vie.
Se séparer de temps en temps des autres permet ensuite de mieux les retrouver et de nourrir le lien que l'on tisse avec eux. Enfin seul-e, tranquille, on peut lâcher prise sur le monde extérieur, se laisser aller à ses pensées. On se connecte à ses désirs, ses rêves, son imagination et sa créativité.
La solitude est définie comme une «liberté personnelle, à l'étonnement, à l'émerveillement d'être seul au monde, seul à porter son destin, seul à pouvoir aussi le partager7». En conséquence, l'un des bienfaits de la solitude est d'être une école de respect de l'autre et de maîtrise de soi.
Le sentiment de solitude apparaît également sous la forme du sentiment d'absence d'autrui comme vecteur d'amour. Ce sentiment, qui s'exprime comme celui ne n'être aimé et désiré de personne, dans le manque d'estime de soi, touche au narcissisme secondaire du sujet.
Un moyen efficace de retrouver son indépendance et d'être en phase avec ses aspirations et ses envies. Aussi paradoxale que ce soit, la solitude est un moyen de mieux vivre avec les autres. En effet, pour lier des amitiés ou des relations de qualités avec les autres, il faut être en lien avec soi-même.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Si l'on considère ses répercussions sur la santé physique et morale, la solitude subie s'impose comme l'une des grandes maladies du XXIe siècle.
Tout d'abord, se sentir seul diminue les capacités de résilience, c'est-à-dire nos ressources internes pour faire face à un stress ou pour se remettre d'une maladie. Par ailleurs, le sentiment de solitude a également un effet délétère sur la qualité du sommeil et favorise les risques de dépression.
La solitude fait partie du développement, elle est intrinsèque à la condition humaine. Mais la solitude est aussi source de souffrances terribles. On n'en finit jamais de rencontrer sa propre solitude et de souffrir de sa solitude. La solitude doit continuellement être « apprivoisée » (Quinodoz, 1991).
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
Selon la définition, la solitude est le fait de n'être engagé dans aucun rapport social. Selon la vie, la solitude est une sensation d'isolement, parfois choisie… Et souvent subie.
Si être seul(e) peut être considéré, par certains, comme un poids, voire une souffrance, ce n'est absolument pas votre cas. Au contraire, vous avez choisi de mener votre vie dans un certain isolement et cela vous convient très bien.
En bref, le fait de vivre seul est un facteur de risque d'accident cardiovasculaire mortel, car il augmente les risques d'isolement social. Or l'isolement social est responsable du stress chronique, qui accentue les risques d'accidents cardiovasculaires.
En effet, vivre seul(e) booste la confiance en soi. Car lorsqu'on est avec quelqu'un et qu'un problème (qui nous semble insurmontable) se dresse face à nous, on a tendance à se reposer sur l'autre personne, sans chercher de solution par soi-même. Lorsque l'on vit en solo, nous n'avons pas vraiment le choix.
Une solitude indispensable
"Prendre du temps pour être seul est une source d'épanouissement car on prend de la distance par rapport à ce qu'il se passe dans le monde, dans sa vie. Cela favorise une certaine qualité d'introspection", continue le psychothérapeute.
En bref, selon Maslow, il est possible de vivre seul et heureux, puisque ce ne sont que les deux premiers niveaux qui sont essentiels à la vie, du moins, le premier.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Être seul peut être mauvais pour notre santé
Trop de temps seul est mauvais pour notre santé physique. Des études ont montré que l'isolement social et la solitude peuvent augmenter la probabilité de mortalité jusqu'à 30%.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Même entouré, on peut se sentir seul
Se sentir seul est une émotion qui se traduit par ne pas avoir du tout ou très peu de relations sociales. Cette solitude peut être choisie, ou bien subie en raison d'un trouble psychologique, de difficultés particulières ou d'un environnement difficile.
Sortir prendre l'air
Mais c'est aussi le moyen le plus sûr de ne se donner aucune chance d'aller mieux et de retrouver le moral. Alors forcez-vous un peu tous les jours à sortir ailleurs qu'au boulot : aller chercher le pain à la boulangerie, faire une balade, aller prendre un verre avec une amie.
Ne plus être célibataire à 40 ans passe également par le fait de se mettre à une activité dans laquelle vous vous sentez à l'aise. Le sport par exemple vous permettra de faire d'une pierre deux coups en entretenant votre santé, tout en sculptant votre physique.