Quel est le degré d'autosuffisance en matière de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux en Suisse ? Avec le portefeuille de production actuel, la Suisse atteint un taux d'autosuffisance brut en denrées alimentaires de 57 % et un taux d'autosuffisance net d'environ 50 %.
L'agriculture française produit davantage de calories que sa population n'en consomme (129 %). C'est une avancée par rapport aux années 1950 : la couverture n'était alors que de 50 %. Comme quoi la mondialisation n'a pas été un mal en ce sens.
L'«autosuffisance» coûtera très cher à ses membres. Il en va de même à l'échelle d'une nation. Tout petit pays (la Russe représente moins de 2% du PIB mondial) qui s'aventurerait vers l'autosuffisance réelle se condamnerait à la pauvreté.
Sur ces deux sujets, le constat actuel est plutôt mitigé : la France dispose d'une autonomie alimentaire de 60 %, relativement plus forte sur les produits agroalimentaires (72 %) que sur les produits agricoles (43 %), et très inégale selon les denrées (« Résilience alimentaire, nourrir les territoires en temps d' ...
Souvent considéré comme "le grenier de l'Europe", l'Ukraine porte une agriculture que beaucoup d'autres pays envient. Avec des sols fertiles et une météo propice aux cultures, cela fait quelques années que ses exportations de produits agricoles ne cessent de battre des records.
Le taux d'autosuffisance chinois des trois céréales principales – le riz, le blé et le maïs – serait ainsi stabilisé à plus de 95% de la consommation chaque année depuis 2005, ce qui répond à l'exigence d'autosuffisance céréalière de base. En 2019, ce taux avait même atteint 98,7%.
Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
Si l'Ukraine a toujours été un pays à forte tradition agricole, c'est au cours des dernières années qu'elle est devenue un acteur majeur sur les marchés internationaux, produisant et exportant des quantités importantes de produits céréaliers (blé, maïs) et d'oléagineux (tournesol).
Comment la Russie s'efforce-t-elle de redevenir une grande puissance en capacité d'exercer une influence régionale et mondiale ? À partir du moment où le pays retrouve les moyens financiers qui lui ont fait défaut au cours des années 1990, [l'économie] est de plus en plus mise au service de son ambition politique.
L'Ukraine et la Russie assurent près de 40 % des importations de l'UE.
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France.
Aujourd'hui, toutefois, l'Hexagone est loin d'être autonome. Grandement exportateur, mais aussi fortement importateur, le pays ne fournit aujourd'hui que 60% des aliments nécessaires pour satisfaire la consommation de ses habitants, explique une étude du think tank Utopies.
Depuis 2010, la communauté Free and Real s'est installée sur l'île d'Eubée, en Grèce, pour expérimenter un mode de vie écologique qui attire de plus en plus de visiteurs.
Ainsi, la France est certes excédentaire en production de blé par rapport à ses besoins mais ne produit à l'inverse que 59 % des fruits qu'elle consomme.
Les travaux ci-dessous montrent qu'il faudrait environ 1000 m2 à 1500 m2 de culture pour nourrir un être-humain (céréales, oléagineux, légumes, et fruits). On se base sur un objectif de production d'un kilogramme de nourriture par jour et par personne.
La Russie, super grenier du monde.
Dès le début du xviii e siècle, l'Ukraine acquière le surnom de grenier à blé de l'Europe en raison de la production de blé qui se développe sur les terres fertiles de sa partie méridionale et des exportations qui en découlent vers la Méditerranée occidentale.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Michel Albouy : C'est 4,5 % à mars 2022 sur un an effectivement. Alors comment ça s'explique ? Fondamentalement, ce qui a augmenté, c'est le prix de l'énergie. L'énergie a augmenté de 28,9 % sur un an, l'alimentation 2,8%, les produits manufacturés 2,1% et les loyers 0,4%.
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Cette crise touche également d'autres matières premières, telles que le blé, le pétrole, ou encore le charbon et l'aluminium. L'accroissement des tarifs va impacter aussi bien les entreprises, la distribution et les consommateurs, qui vont le ressentir dans leur caddie au supermarché.
ALERTE - Le ministre chinois du Commerce a appelé sa population à faire des stocks de produits de première nécessité alors que l'hiver s'installe et que le pays fait face à une résurgence de l'épidémie. C'est un message qui a provoqué la panique et une ruée dans les magasins de Pékin.
La Chine n'importe en effet que très peu de produits alimentaires d'Afrique. Seuls 1,8 % des 110 milliards de dollars de produits agroalimentaires importés par la Chine en 2013 proviennent d'Afrique, avec en priorité des graines de sésame et du tabac.
Il existe plusieurs manières d'améliorer la sécurité alimentaire, on peut accroître la production alimentaire et la productivité locales, augmenter les importations alimentaires en garantissant la régularité et la sécurité, offrir davantage d'emplois et de revenus à ceux qui sont trop pauvres pour acheter les aliments ...