A court et à moyen termes, la voiture électrique ne pourra donc pas fournir de contribution importante à la lutte contre les changements climatiques.
Des économies à la clé Mais ce n'est pas tout, car le développement de la voiture électrique pourrait aussi aider les gouvernements à faire d'importantes économies. Selon les chiffres évoqués dans le rapport, ce sont près de 978 milliards de dollars qui pourraient être économisés d'ici à 2050.
L'essor de la voiture électrique est directement menacé par la forte hausse du coût des matières premières utilisées pour la fabrication de ses batteries, qui a déjà entraîné les premières hausses de prix. Sa démocratisation semble un objectif de plus en plus difficile à atteindre.
Mais en prenant en compte le cycle de vie total moyen (estimé à 150 000 km), la voiture électrique reste une solution “propre” : elle émettrait au total une dizaine de tonnes de CO2, contre 22 pour une voiture diesel et 27 pour une voiture à essence.
Dans un avis rendu début octobre 2022, l'Ademe (l'Agence de la transition écologique) montre que les véhicules électriques ont un impact environnemental nettement moindre que leur équivalent thermique, mais un impact réel quand même. Elle invite donc à en repenser les usages.
" À partir de 2035 voire 2030, les constructeurs n'afficheront plus dans leur catalogue neuf que des véhicules électriques à batterie. En revanche, les concessionnaires auront toujours le droit de vendre des véhicules d'occasions thermiques ", rappelle Bernard Jullien, économiste spécialiste de l'industrie automobile.
D'après l'agence, chaque kWh de batteries produit générerait l'équivalent de 150 à 200 kilos de CO2, un chiffre basé sur le mix énergétique mondial majoritairement en faveur des combustibles fossiles (de 50 à 70% de l'électricité produite).
Le futur de la voiture électrique est très lié avec le futur de la voiture thermique. Celle-ci est en train de vivre ses dernières années, en tout cas en Europe. Le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs dès l'année 2035.
Les ventes de véhicules électriques et hybrides neufs ont représenté un tiers de l'ensemble des immatriculations de voitures neuves en mars. C'est un signe de l'avenir. D'ici à 2025, on prévoit que 20 % de toutes les nouvelles voitures vendues dans le monde seront électriques, et que ce chiffre passera à 40 % en 2030.
Inconvénients de la voiture électrique : pas assez pratique
En ce qui concerne le temps de recharge, il faut seulement 5 minutes pour récupérer 50 km d'autonomie sur les chargeurs de 85 kWh et plus de 80% de batterie en 35 minutes.
L'interdiction de la commercialisation des autos thermiques est prévue pour 2035. Mais pour les entreprises, le changement pourrait avoir lieu plus tôt que prévu. En effet, pour doper le marché de l'occasion, un député européen propose de les obliger à acheter uniquement des voitures électriques dès 2030.
En effet, de nombreux propriétaires de Tesla ont décidé de revendre leur Model 3 afin de s'offrir le SUV électrique, tout en profitant de conditions de reprise avantageuses de la part de Tesla.
La Voiture de demain sera électrique
Les véhicules électriques, non émetteur de CO2, apparaissent comme l'un des axes forts de la voiture du futur. Elle est aujourd'hui fortement plébiscitée car elle permet de lutter efficacement contre le changement climatique.
La Chine est le leader mondial des voitures électriques : quels sont ses secrets ? Plus grand marché automobile au monde, la Chine domine l'Europe et les États-Unis sur le secteur des véhicules électriques. Longtemps supplanté, le secteur automobile chinois écrase le reste du monde en 2023.
Concernant les véhicules électriques vendus en Europe, les pays fabricants sont : l'Allemagne qui possède la plus grande part de marché ; la Chine et la Corée.
La voiture plus raisonnable à horizon 2040 ressemble donc à d'autres modèles exposés au Mondial : la « Bagnole » de Kilow, la voiture urbaine solaire « Squad » ou celle de City Transformer.
La fiabilité du véhicule
Elles sont donc moins sujettes aux pannes, n'ont besoin d'aucun préchauffage, et sont simples à conduire (il n'y a pas de boîte de vitesses). Contrairement au moteur thermique, le moteur électrique a une capacité d'accélération optimale dès le démarrage ou lors de la reprise après un arrêt.
Si vous vous demandez quelle voiture va prendre de la valeur en 2023, un modèle électrique comme la Peugeot 208 ou un hybride rechargeable comme le Citröen C5 Aircross auront le vent en poupe. Ces véhicules et les références peu polluantes seront de plus en plus faciles à revendre dans les années à venir.
Les Fiesta, Focus, Mondeo, S-Max et Galaxy vont tirer leur révérence pour accueillir pas moins de 9 nouveaux modèles 100% électriques d'ici 2024. Le premier d'entre eux, le Ford Explorer au design très américain, sera commercialisé à la fin de l'année. Basé sur la plate-forme du Volkswagen ID.
L'Audi A6 e-tron
L'A6 e-tron sera produite en Chine en 2024. Comme son nom l'indique, ce sera une équivalente électrique à la A6 actuelle. Ce sera un des piliers des nouveaux visages des Audi électriques dans le futur.
En France, l'ADEME indique dans un rapport paru fin 2017 que "les émissions de gaz à effet de serre induites par la fabrication, l'usage et à la fin de vie d'un véhicule électrique, sont actuellement 2 à 3 fois inférieures à celles des véhicules essence et diesel.
La durée de vie d'une batterie est de l'ordre de 8 à 10 ans. Il s'agit bien entendu d'une moyenne : certains modèles pourront tenir 12 à 15 ans, tandis que d'autres supporteront beaucoup moins bien l'usure.
Le haut débit de l'eau
Par ailleurs, la production des batteries consomme également beaucoup d'eau. Il faut ainsi entre 41.000 et 1,9 million de litres d'eau pour extraire une tonne de lithium.