Le divorce ne pourra pas être prononcé pour faute. La Cour de cassation confirme ce principe en affirmant que lorsque les époux ont adopté un mode de vie dans lequel chacun a de grands espaces, depuis un certain temps, l'adultère n'est pas reconnu comme une faute.
Le non-respect de l'un de ces devoirs du mariage constitue une faute conjugale. L'adultère peut se définir comme la violation du devoir de fidélité. Elle constitue donc une faute conjugale, qui peut être sanctionnée par le prononcé du divorce aux torts exclusifs du conjoint ayant violé le devoir de fidélité.
En France, l'adultère n'est plus une faute pénale depuis la loi du 11 juillet 1975 , mais demeure une faute civile. L'adultère n'est depuis lors plus une cause péremptoire de divorce, il appartient au juge de décider, en vertu de sa liberté d'appréciation des faits.
Il peut s'agir d'une violation des obligations et devoirs suivants : Fidélité, comme l'adultère (toutefois, l'adultère n'est plus une cause systématique de divorce notamment en cas de séparation de fait des époux)
Le constat d'adultère par un huissier de justice.
Les constats d'huissier sont admis, et il s'agit d'une preuve redoutable. Il vous faudra obtenir l'autorisation du président du tribunal de grande instance, qui sera le juge aux affaires familiales si le constat doit être dressé hors du domicile conjugal.
Les conséquences de l'adultère
Néanmoins, si prouvé, l'adultère peut entraîner le divorce pour faute, dans la mesure où le maintien de la vie commune n'est plus possible. Les torts reviendraient alors exclusivement au conjoint infidèle.
L'infidélité peut justifier un divorce pour faute. La loi permet, en effet, à l'un des époux de demander le divorce lorsque des faits «constitutifs d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune» (1).
Plusieurs motifs peuvent être invoqués par l'époux demandeur en divorce pour faute : l'adultère, le refus de cohabitation, ou encore le refus de contribution aux charges du mariage. Le mariage implique le devoir de fidélité.
La procédure de divorce pour faute est longue et éprouvante. L'intérêt principal du divorce pour faute est avant tout un intérêt moral, car il permet de faire constater par la justice que vous n'avez aucun tort dans votre séparation.
L'homme aura tendance à accuser sa partenaire. Dépression pour le partenaire trompé parfois, car le couple s'effondre. Il entre la majorité du temps dans une zone de turbulence; un état de crise, colère, tristesse, culpabilité et une envie profonde de voir l'autre mordre la poussière.
Autre limite claire, selon Mireille Bonierbale : « L'infidélité débute avec la préméditation, quand on a l'intention de tromper son conjoint, que ce soit par vengeance ou par désir de piment sexuel. » Le contexte joue ainsi un rôle important, aussi bien dans le passage à l'acte que dans la vision qu'on en a.
Les époux devront notamment payer les honoraires de leurs avocats. Si la procédure s'annonce longue, nous vous recommandons d'établir une convention d'honoraires avec votre avocat. En effet, de cette manière, vous éviterez que les honoraires de votre avocat vous échappent, si la procédure de divorce s'éternise.
La Cour de Cassation a depuis longtemps refusé par principe de condamner la maîtresse d'un homme marié en responsabilité civile sous le seul prétexte qu'elle serait la cause de la désunion.
Le constat d'adultère, possible mais sous conditions. Sont seules recevables dans un procès civil les preuves légalement admissibles (article 9 du code de procédure civile).
La loi et le code civil ne précisant pas de durée minimale ou maximale. Ce qu'on constate aujourd'hui c'est qu'un divorce par consentement mutuel dure en moyenne 7 mois contrairement à un divorce avec juge (pour faute, altération..) dont le délai de réalisation s'établit à 26 mois.
Ainsi, la preuve matérielle de l'absence de devoir peut être apportée par les aveux même du conjoint ou encore par un certificat médical. Cependant, le simple fait de faire chambre à part n'est pas suffisant pour prouver l'absence de relations intimes (Civ. 2ème, 19 janv. 1994, Juris-Data, n°000032).
L'infidélité est la première cause de divorce en France. Les autres causes sont l'égoïsme, le mauvais caractère, les comportements abusifs, les désaccords, l'incompatibilité, l'argent, le travail et l'implication des beaux-parents.
Arrêtons de penser que pardonner l'infidélité est signe de faiblesse. Au contraire, c'est une immense preuve d'amour, compliquée à offrir à l'autre et donc d'autant plus précieuse. Pardonner une tromperie en couple ne veut pas dire oublier. Pardonner signifie lâcher prise, et retrouver une paix intérieure !
Divorce refusé par le juge
Un consentement non mutuel ; Un accord de divorce signé sous pression ; Un non-respect de la procédure de divorce ; Une insuffisance de preuves en cas de demande de divorce pour faute ou pour altération du lien conjugal.
Tromper son conjoint est une manière pour nos témoins de se réapproprier leur féminité. Évoquer l'infidélité, c'est souvent se heurter aux réactions indignées et aux jugements: tromper son partenaire serait le pire affront que l'on puisse lui faire, mais cela serait aussi révélateur de la mauvaise santé du couple.
Son problème : c'est un homme qui aime l'amour et quand il aime une femme, il peut s'éprendre d'une autre tout en continuant d'aimer la première. Il s'agit donc d'un homme à fidélités multiples. Il peut donc aimer et tromper à la fois… Effectivement.