On sait, par exemple, que l'alcool augmente le taux de bon cholestérol dans le sang, ce qui aide à réduire la formation des plaques athéromateuses. En outre, la prise d'alcool éclaircit le sang dans les heures qui suivent sa consommation, ce qui facilite la circulation.
En outre, l'alcool fluidifie le sang en réduisant l'agrégation de plaquettes, à l'origine de la formation de caillots3. La réduction du risque n'est pertinente que pour les adultes d'âge moyen voire avancé, qui sont à risque de cardiopathies.
La consommation modérée d'alcool est associée à une meilleure santé cardiovasculaire, particulièrement au niveau des maladies ischémiques. En effet, l'alcool semble agir sur des molécules et des enzymes qui renforcent le muscle cardiaque, nettoient les artères, et préviennent la formation de caillots de sang.
L'alcool a un effet vasodilatateur, ce qui signifie que son ingestion s'accompagne d'une dilatation assez rapide des vaisseaux périphériques. Les mécanismes impliqués sont probablement multiples. L'importance de cette vasodilatation peut varier selon la température du milieu dans lequel se trouve le consommateur.
En cas d'alcoolisation chronique
L'éthanol agit sur les fibres nerveuses, au niveau de la gaine de myéline (la graisse formant la gaine des cellules nerveuses), et peut provoquer une atteinte de plusieurs nerfs, appelée polyneuropathie ou polynévrite, qui va toucher les deux membres inférieurs.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Une sensation de «paralysie» des pieds ou des mains, une sensation de «léthargie» au niveau des membres, des picotements douloureux, semblables à des aiguilles, une sensation de brûlure. Un affaiblissement musculaire au niveau des bras et des jambes, accompagné parfois de crampes.
En outre, la prise d'alcool éclaircit le sang dans les heures qui suivent sa consommation, ce qui facilite la circulation. Fait intéressant : c'est l'alcool lui-même et non les autres composants des boissons qui assurerait cette protection. Le vin rouge ne serait donc pas plus avantageux que le vin blanc ou la bière.
Les crises du sevrage alcoolique se produisent habituellement au cours des 10 à 36 premières heures suivant l'arrêt de la consommation d'alcool. Parfois, elles surviennent encore plus tard, mais il s'agit alors généralement d'un syndrome de sevrage dû à la combinaison d'alcool et de sédatifs.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
L'alcool empêcherait, en effet, dans une certaine mesure l'obstruction des artères par du cholestérol. Ceci se présente surtout chez les hommes de plus de 40 ans et chez les femmes de plus de 45-50 ans.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
Or, selon l'addictologue Amine Benyamina, contacté par Libé, «l'alcool ne reste en aucun cas quarante jours dans le sang. En moyenne, selon la corpulence, le sexe et le régime alimentaire, on évacue de 0,1 gramme à 0,15 gramme d'alcool dans le sang par heure».
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Une consommation d'alcool trop abusive dérègle le système immunitaire et vient renforcer les problèmes d'arthrite. Face à une maladie chronique articulaire, comme l'arthrose, il est déconseillé de boire de l'alcool.
Conclusion : le whisky ne dilate - et encore très légèrement - les coronaires que chez la moitié des individus, quel que soit d'ailleurs leur état de santé.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Boire une unité d'alcool de manière quotidienne ferait vieillir notre cerveau de six mois, selon les scientifiques. Ce vieillissement prématuré serait de l'ordre de deux ans, avec une consommation de deux unités quotidiennes.
Certains aliments peuvent favoriser la congestion des veines : il s'agit principalement des épices, de l'alcool, du café et du thé. Aussi, même si les épices, le café et le thé sont riches en polyphénols, il est conseillé d'en limiter la consommation afin d'éviter une mauvaise circulation sanguine.
Le vin rouge est également un antiagrégant des plaquettes sanguines. Il inhibe la formation des caillots (thrombus) en s'opposant au regroupement en amas des plaquettes dans les vaisseaux et à la coagulation du sang.
► Nombre de verres d'alcool
Selon l'OMS, un homme boit trop dès lors qu'il boit plus de 21 verres par semaine (3 par jour). Pour une femme, les chiffres sont différents : 14 par semaine (2 par jour).
Une personne ivre peut respirer beaucoup plus lentement ou avoir le souffle court; sa respiration est faible et peu d'air est inspiré ou expiré. Fatigue : L'alcool et le cannabis sont des dépresseurs. Lorsque les gens deviennent intoxiqués, ils montrent des signes de fatigue ou de somnolence.
Si, lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus maître de votre consommation. Ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont autant de signes qui peuvent vous alerter.