« L'alcoolisme est une maladie que l'on peut soigner. Le chemin pour le patient est long et difficile, avec des rechutes et des moments de découragement, mais il peut s'en sortir », explique le Dr Bernard Basset de l'Association nationale de prévention en alcoolisme et addictologie (Anpaa).
L'alcoolisme est bien une maladie fonctionnelle liée à des perturbations neuronales en raison d'une surexposition à l'alcool. Demander à une personne dépendante de faire preuve de volonté revient à demander à une malade d'Alzheimer de faire des efforts de mémoire!
L'alcoolisme, ce n'est pas un problème de substance. C'est un problème d'individu et de société. Mais cette interaction entre l'individu et l'environnement est évacuée dans le modèle médical.»
L'alcoolodépendance (ou alcoolisme) est une addiction à l'alcool qui a des conséquences néfastes sur la santé, la vie sociale et la vie affective. En France, on estime qu'environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.
Ils commencent à se manifester habituellement 24 heures après la réduction drastique ou l'arrêt d'une consommation excessive d'alcool de longue durée. Le symptôme principal est la «trémulation» (tremblements), en particulier des mains, mais aussi parfois de la tête et de la langue.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
La maladie alcoolique n'est, en aucun cas, uniquement une maladie familiale héréditaire où la transmission à ses enfants se fera de façon obligatoire et sera d'intensité variable.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Pour vous donner un exemple, un verre de whisky à 40° contenant 3 centilitres de whisky renferme 10 grammes d'alcool. Le whisky le plus fort du monde serait le whisky Bruichladdich qui présente un taux d'alcool de 91.2 %.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
« L'alcoolisme est une maladie que l'on peut soigner. Le chemin pour le patient est long et difficile, avec des rechutes et des moments de découragement, mais il peut s'en sortir », explique le Dr Bernard Basset de l'Association nationale de prévention en alcoolisme et addictologie (Anpaa).
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Un ventre qui dégonfle
"Un ventre gonflé est typique des buveurs de bière par exemple, ce sont des gens très minces avec des gros ventres à cause de l'alcool, de son action déshydratante sur l'organisme et du manque d'eau" argue le spécialiste.
Grâce à Al‑Anon, j'ai appris que l'alcoolisme est une maladie et que je peux aimer la personne, tout en détestant la maladie. J'ai également appris que j'avais moi aussi été affectée par la maladie et que j'avais le droit d'éprouver de la colère à cause de cela.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles cognitifs : altération de la mémoire, des capacités de planification, d'attention et de prise de décisions. Ces troubles s'observent notamment chez les personnes souffrant de carences nutritionnelles.
Les personnes qui ont bu de l'alcool avant d'aller se coucher ronflent plus fréquemment. En effet, la consommation d'alcool provoque un relâchement de la musculature des voies respiratoires.
Cette dépendance se manifeste à travers des symptômes physiques de manque quand vous ne consommez pas (tremblements, sueurs, crises de tachycardie, hypertension, nausées, vomissements), mais elle est aussi psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans l'alcool.
L'alcool favorise la graisse du ventre
Beaucoup de personne ignorent cela, mais l'alcool est grand facteur de prise de graisse superflue au niveau du ventre. La consommation de l'alcool favorise grandement l'accumulation des graisses au niveau de l'abdomen surtout chez les grands consommateurs de bière.