Le mal aigu des montagnes (MAM) est un trouble causé par une montée trop rapide en haute altitude, qui entraîne une baisse de la pression et de l'oxygène dans l'air. Il se manifeste par des maux de tête, nausées, vomissements, de la fatigue ou des vertiges.
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
La plupart des personnes peuvent monter à 1500 à 2000 m en une journée sans complication particulière, mais environ 20% de celles qui montent à 2500 m et 40% de celles qui montent à 3000 m développent une forme de maladie d'altitude, le plus souvent le mal aigu des montagnes.
La tension artérielle pulmonaire augmente. L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer.
Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma. Le diagnostic médical du mal des montagnes repose essentiellement sur les symptômes.
Chez un coronarien stable la montée en altitude (>3500m)est autorisée si un test d'effort maximal ne montre pas d'ischémie myocardique. Un délai d'au moins 3 mois doit être respecté après un accident coronarien ou un geste de revascularisation.
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.
Symptômes de l'hypoxie
des nausées et/ou vomissements ; une accélération de la respiration et du rythme cardiaque ; une cyanose : la peau prend une teinte bleutée ; une désorientation, des troubles cognitifs...
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois.
« Ce qui change, c'est la pression dans l'atmosphère, plus basse à haute altitude : le nombre de molécules d'oxygène dans un litre d'air diminue au fil de l'ascension... et l'on est obligé de ventiler davantage pour récupérer la quantité d'oxygène qui permet de fournir un même effort », décrit le Dr Samuel Vergès, du ...
Pour bénéficier des effets protecteurs de l'altitude sur notre cœur et nos vaisseaux et, plus généralement, sur notre organisme, Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, recommande de monter entre 1000 et 1500 m et d'y faire « de l'exercice à intensité modérée, ...
un des premiers signes de l'altitude c'est l'augmentation du nombre de réveils nocturnes. cela donne parfois l'impression de ne pas avoir dormi. le remède c'est l'acclimatation et donc le temps.
Comme l'explique Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, «cela entraîne une hyperventilation qui réduit la teneur en CO2 des vaisseaux sanguins (l'hypocapnie)». En outre, dormir en altitude augmente «le risque d'apnée du sommeil et d'hypertension».
La montagne a cet avantage d'offrir des journées douces (voire chaudes) et des soirées fraîches. On sait également qu'on dort généralement mieux dans une pièce moins chauffée que le reste de l'habitation.
Au-delà de 5 000 m, les effets du manque d'oxygène sont intenses et le mal des montagnes est presque garanti. À plus de 5 000 mètres d'altitude, les effets de l'hypoxie sont intenses et il y a des risques importants de souffrir du mal des montagnes.
Des étourdissements sans vertige peuvent apparaître lorsque le cerveau reçoit trop peu d'oxygène et de glucose (hypoglycémie. L'hypoglycémie est le plus souvent provoquée par des médicaments pris pour contrôler le diabète.
Troubles respiratoires
Asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), obstruction par un corps étranger, emphysème pulmonaire, infection des voies respiratoires (laryngite, bronchite, pneumopathie…), cancer bronchique, embolie pulmonaire et tabagisme.
Respirer profondément et doucement, pour augmenter la quantité d'air qu'arrive aux poumons ; Rester à l'air libre ou dans une pièce aérée, afin d'assurer plus de quantité d'oxygène ; Eviter des endroits très chauds ou très froides, pour empêcher une aggravation de l'état respiratoire.
Afin de ne pas subir les aléas de l'altitude, il est recommandé de monter progressivement et de ne pas dépasser 400 m de dénivelé positif d'une nuit à l'autre. Ainsi, si vous passez une nuit à 3 500 m, la nuit suivante il ne faudra pas dormir au-delà de 3 900 m. Cela permet à l'organisme de s'acclimater à l'altitude.
Sport d'endurance par excellence, la course à pied également appelée footing, running ou jogging, est la discipline absolue pour développer et entretenir de bonnes capacités cardiaques.
Mettez la victime au repos dans une position confortable (allongée ou, si elle le souhaite, en position semi-assise ou assise). Vérifiez régulièrement que la victime est consciente et respire normalement.
- La marche lente (au-dessous de 4,8 km/heure) qui, chez un adulte d'âge moyen, fait travailler de 30 à 45 % de la consommation maximale d'oxygène (VO2 max) et induit une fréquence cardiaque de l'ordre de 100 battements par minute (entre 95 et 105).