"Des risques d'apnée du sommeil sont aussi présents, surtout lorsque l'on dépasse les 1800 mètres d'altitude", ajoute Sylvie Royant-Parola. Certaines personnes souffrent même dès la "moyenne montagne", et "ont le nez qui se bouche ou dorment mal à partir de 1600 mètres d'altitude", complète Olivier Coste.
Du fait de la raréfaction de l'oxygène, que notre organisme compense en produisant davantage de globules rouges, la montagne est un dopant naturel. Contrairement aux idées reçues, on ne dort pas mieux à la montagne.
En outre, dormir en altitude augmente «le risque d'apnée du sommeil et d'hypertension». Il suffit souvent de passer une nuit dans un refuge à 3 000 m pour commencer à souffrir de céphalées, de nausées, d'insomnies ou de vertiges qui caractérisent le mal des montagnes.
Attention en très haute altitude
La diminution de la quantité d'oxygène en altitude peut néanmoins entraîner des conséquences moins positives. «Pour compenser ce phénomène, notre respiration s'accélère, explique ainsi Grégoire Millet. Cela entraîne une hyperventilation qui réduit la teneur en CO2 du sang.
La montagne, unique pour le bien-être physique
Plus nous grimpons en altitude, moins l'oxygène est présent dans l'air. Notre organisme compense alors en augmentant notre taux d'hématocrite (nos globules rouges dans le sang). C'est ce mécanisme que recréent artificiellement les sportifs lors d'un dopage à l'EPO.
Oui. Le poids d'un corps est égal à la force de gravité que la Terre exerce sur lui. Il est aussi proportionnel à la distance qui l'en sépare.
Le froid et l'altitude peuvent masquer ou diminuer la sensation de soif, mais les besoins hydriques sont, eux, très importants. En montagne, on se déshydrate vite, ne serait-ce que par la respiration qui crée une déperdition importante de liquide. La première règle est donc de boire dès le début de l'effort.
La haute altitude permet à des personnes obèses de perdre du poids, et de maintenir cette perte de poids quelques semaines, selon les résultats d'une étude allemande mise en ligne jeudi sur le site de la revue spécialisée Obesity.
Si les altitudes au-dessus de 3000 mètres peuvent provoquer des nausées et des céphalées, une altitude modérée, entre 1 000 et 1 500 mètres, serait bénéfique pour la santé.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
L'air que l'on expire est chargé de dioxyde de carbone, il est donc très important d'aérer la classe régulièrement. Lorsque que tu pars en montagne, ne monte pas trop vite, prends le temps de bien respirer pour éviter d'être essoufflé. Si tu dois monter en haute altitude essaye de faire des paliers pour t'acclima- ter.
L'altitude : aller plus (trop) haut !
Or, en altitude, notre corps lutte… D'où une digestion beaucoup plus lente et parfois chaotique, entre diarrhée carabinée et constipation obstinée.
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma.
« Ce qui change, c'est la pression dans l'atmosphère, plus basse à haute altitude : le nombre de molécules d'oxygène dans un litre d'air diminue au fil de l'ascension... et l'on est obligé de ventiler davantage pour récupérer la quantité d'oxygène qui permet de fournir un même effort », décrit le Dr Samuel Vergès, du ...
Le mal des montagnes peut être aggravé par toute affection chronique. Des complications peuvent être engendrées par d'autres problèmes de santé liés à une altitude élevée, tels que les engelures, les caillots sanguins dans les jambes et les poumons, une déshydratation et un gonflement des pieds et des chevilles.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
Jusqu'à 1500 mètres d'altitude, il n'y a normalement pas de problèmes pour les patients cardiaques. Si votre insuffisance cardiaque est stable, vous pouvez même envisager 2500 mètres.
«Avec l'altitude, les pressions atmosphérique et en oxygène diminuent. Par conséquent, la quantité d'oxygène disponible est plus faible et le corps se retrouve exposé à un manque. Cela va donc laisser à l'alcool plus de place pour pénétrer dans le sang», expose le scientifique.
Ainsi, pour chaque pallier de 300 mètres d'altitude, l'eau bout environ un degré plus bas. Par exemple, l'ébullition a lieu à 93° à 2000 mètres, à 85° au sommet du Mont-Blanc, et à 72° à la pointe de l'Everest – et elle ne deviendra pas plus chaude.
En France, quoi qu'il en soit, il n'est pas sans risque de boire directement dans les cours d'eau. Le premier risque est d'ordre chimique. Certaines substances chimiques, pesticides, métaux lourds, nitrates, hydrocarbures, toxines… peuvent se retrouver en plus ou moins grande quantité dans l'eau.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois. Principal intérêt de la moyenne montagne : en été comme en hiver, les baisses de température sont moins importantes qu'en haute altitude.
Chez les femmes en effet, la diminution des hormones de reproduction accentue, avec chaque mètre de dénivelé, la probabilité que le cycle soit perturbé et que les règles n'arrivent pas ou soient retardées.