Cette adoption de l'arabe est influencée par l'usage littéraire du syriaque ou de l'araméen palestinien, ainsi que par l'usage vernaculaire de parlers araméens.
Les historiens arabes rapportent une tradition selon laquelle l'écriture arabe aurait été « inventée », à partir de l'écriture syriaque, par des membres de la tribu des Tayyi', aux environs d'al-Anbar, dans le sud de l'Irak ; de là elle serait passée à al-Hira, puis à La Mecque à la fin du 6e siècle.
Née dans la péninsule arabique et ses marges syro-iraquiennes, la langue arabe appartient à la grande famille des langues sémitiques apparues plusieurs siècles avant l'ère chrétienne. Sa trajectoire aura été marquée par une interaction dynamique avec d'autres aires linguistiques et culturelles.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
L'hébreu et l'arabe viennent de la même famille linguistique (langues sémitiques). En tant que telle, elles partagent beaucoup de caractéristiques en commun : Elles s'écrivent et se lisent de la droite vers la gauche (contrairement à la majorité des langues). Ce sont des langues à alphabet consonantique (abjad)
La littérature et la culture hébraïques sont considérées comme des valeurs suprêmes tandis que l'arabe, la langue de l'ennemi, demeure un idiome socialement, politiquement, et culturellement inférieur, apprécié et enseigné quasi exclusivement pour son usage au sein des services de la sécurité de l'État.
L'araméen remplace l'hébreu. L'araméen devient la langue vernaculaire du peuple d'Israël, lors de la destruction de son indépendance et de la déportation ou de l'exode d'une importante partie de sa population. Selon le lieu et les idées politico-religieuses, il remplace totalement l'hébreu ou s'hybride avec lui.
Les trois groupes dialectaux actuels sont : le néo-araméen occidental (syriaque occidental), parlé par quelques milliers de locuteurs de trois villages syriens de l'Anti-Liban (dont Maaloula), et probablement par certaines familles de la diaspora dans les villes syriennes et libanaises et en Amérique.
Les chrétiens syriaques, assyriens et chaldéens (le nom qu'ils se donnent peut varier mais la plupart reconnaissent appartenir au même groupe ethnique) sont originaires du Moyen-Orient au départ, où leurs dialectes araméens furent un temps dominants.
Parmi les Juifs de la période du Second Temple, le nom biblique araméen/hébreu יֵשׁוּעַ, Yeshoua' était commun : la Bible hébraïque mentionne plusieurs individus portant ce nom — même parfois en utilisant le nom complet Joshua.
Historique. 1.1 Avant l'avènement de l'Islam, l'arabe était en contact avec les langues appartenant à la famille sémitique comme l'akkadien, le phénicien, l'hébreu, l'araméen, l'assyrien, etc. Ces langues forment typologiquement deux sous-groupes : le septentrional et le méridional.
La langue arabe recèle plusieurs mots d'origine latine. Les anciens savants musulmans ont été amenés à examiner ce fait à cause des emprunts lexicaux présents dans le texte coranique.
Ces pays sont : le Maroc, la Mauritanie, l'Algérie, la Tunisie, la Libye, l'Égypte, le Soudan, Djibouti, la Somalie, l'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, les Émirats Arabes Unis, Oman, le Yémen, la Palestine, la Jordanie, la Syrie, l'Irak et le Liban.
Les premières inscriptions arabes gravées dans la pierre datent du 4e siècle. À ce moment-là, l'arabe était surtout parlé, mais seulement par quelques tribus nomades du désert de l'Arabie. Puis, vers l'an 600, elle s'est répandue au Proche-Orient, au bord de la méditerranée et en Afrique du Nord.
Les premières inscriptions en alphabet arabe, d'époque préislamique, ont été retrouvées en Syrie et de Jordanie et datent du Ve siècle. Elles furent réalisées sous la dynastie des Ghassanides, bien que ceux-ci aient utilisé la langue grecque dans des contextes officiels.
L'alphabet arabe est un dérivé de l'alphabet araméen dans sa variante nabatéenne ou bien syriaque, lui-même descendant du phénicien (alphabet qui, entre autres, donne naissance à l'alphabet hébreu, à l'alphabet grec et, partant, au cyrillique, aux lettres latines, etc.).
Parlé dans tout le Moyen-Orient depuis le Xe siècle avant notre ère, l'araméen était la langue du Christ et peut-être celle du texte perdu qui aurait inspiré les Evangiles.
(Linguistique) Groupe de dialectes sémitiques parlés, principalement durant l'Antiquité, en Syrie, en Palestine, dans la Haute-Mésopotamie et jusqu'en Égypte. L'araméen est encore parlé de nos jours en Irak, en Iran, dans le Caucase et dans quelques villages de Syrie.
On retrouve l'équivalent d'Eloah en Arabe (Ilah, singulier - « un dieu », opposé à Allah - « le Dieu ») et en Araméen (Elaha).
Les Araméens sont un ensemble de groupes ethniques du Proche-Orient ancien qui habitaient des régions de la Syrie et du nord de la Mésopotamie à la fin du IIe millénaire av. J. -C.
L'alphabet araméen dérive du phénicien, que les scribes du royaume de Damas ont adapté, au 9e siècle avant notre ère, à leur langue sémitique proche du cananéen.
Les Araméens adoraient encore Sin, dieu babylonien de la lune, Nabu, dieu de la sagesse. Chamach, le dieu-soleil, El, le Cananéen, père de tous les dieux, Rechef, dieu de la guerre et de la foudre et bien d'autres encore. Il y a tout lieu de penser que Yau, c'est-à-dire Yaveh, figurait parmi les dieux adorés à Hamath.
Jésus vient du grec ancien Ἰησοῦς , Iēsoûs, lui-même issu du prénom hébreu ancien ישוע , Iéshua (et a la même racine que Josué). Ce mot signifie « Dieu sauve » ou « Dieu délivre ».
Dans les Évangiles, Jésus révèle avoir une relation très particulière avec Dieu, qu'il appelle « Père ».
Les Araméens (ou Amramean ou Aramäer, en Araméen : ܐܪ̈ܡܝܐ, ארמיא 'aramáyé, en Hébreu : ארמים, en Persan : آرامیها), sont un peuple sémite du Moyen-Orient, semi-nomades de pasteurs, qui vivaient en haute-Mésopotamie et en Syrie.