Les radiographies peuvent montrer des signes très caractéristiques de l'arthrose (schéma radio photo) : le pincement articulaire, l'ostéophyte, c'est-à-dire un surplus d'os autour de l'articulation, la condensation de l'os sous le cartilage.
Les signes radiologiques
Ce sont principalement : d'un pincement de l'interligne articulaire, visible là ou s'exerce la pression principale dans la jointure, la présence d'ostéophytes(excroissances osseuses autour de l'articulation)
L'arthrose se manifeste différemment d'une personne à l'autre, mais les symptômes les plus courants sont la douleur articulaire, les courbatures et la raideur matinale durant moins de 30 minutes, ainsi qu'une amplitude de mouvement réduite et, parfois, de l'enflure dans l'articulation touchée.
Critères cliniques de l'arthrose. La radiographie standard à trois incidences permet d'évaluer les trois compartiments articulaires du genou (figure 2). Même si la radiologie standard ne détecte pas la perte de cartilage précoce, elle est la plupart du temps la seule imagerie indiquée.
La radiographie est un examen facilement accessible. Elle permet le plus souvent d'identifier la cause de la douleur au genou sans qu'il soit nécessaire de recourir à une autre imagerie. De plus, l'irradiation liée aux radiographies du genou est très faible, inférieure à l'irradiation naturelle.
Les ligaments
Des lésions ligamentaires peuvent donc être responsables de douleurs du genou en flexion. Elles sont provoquées dans la majorité des cas par des traumatismes. Les ligaments concernés par les douleurs genoux pliés sont les ligaments croisés et les ligaments latéraux.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Une arthrose provoque dans la majorité des cas des douleurs articulaires, une raideur et parfois un gonflement de l'articulation concernée. La douleur provient des tissus de voisinage qui sont très innervés notamment la membrane synoviale, de l'os, des ligaments ou des tendons.
Parfois, l'arthrose entraîne une douleur, une déformation, une raideur et elle doit être traitée. La douleur est le signe le plus fréquent qui conduit à consulter. Il s'agit d'une douleur mécanique, le plus souvent localisée à l'articulation atteinte.
Et c'est vrai, mais encore faut-il savoir se raisonner lorsque la maladie vous touche. Dans l'ensemble, marcher quand on a de l'arthrose reste un excellent compromis. Il s'agit en effet d'une pratique naturelle qui ne demande pas d'effort intense. En revanche, mieux vaut éviter de marcher trop longtemps.
Le surpoids est un facteur d'aggravation de l'arthrose. La perte de quelques kilos (environ 5% du poids) permet d'améliorer les douleurs et de protéger l'articulation. Entretenir une activité physique régulièrement est une des mesures phare à prendre lors d'une atteinte arthrosique.
Elles sont en général localisées dans la zone arthrosique, face interne ou externe du genou, mais parfois aussi sans rapport précis avec la localisation arthrosique notamment au niveau de la partie postérieure du genou (appeler creux poplité).
Crise d'arthrose : de quelques jours à plusieurs semaines
L'arthrose est une maladie qui évolue. Elle se caractérise par des périodes stables entrecoupées de périodes de poussées douloureuses ou crises. Ces crises correspondent à une aggravation de la maladie et peuvent durer plusieurs jours à plusieurs semaines.
L'arthrose primitive peut être favorisée par certains facteurs, comme le vieillissement ou la surcharge mécanique de l'articulation (surpoids, anomalie architecturale de l'articulation) ; les anomalies du métabolisme (diabète, etc.) et peut-être une origine hormonale.
En général, l'arthrose évolue de manière lente et progressive, entrecoupée de périodes de crises aiguës pouvant durer de quelques jours à quelques semaines. Elle s'accompagne d'une recrudescence des douleurs avec ou sans épisodes d'épanchements.
L'arthrose peut également influer sur la qualité du sommeil lors des poussées inflammatoires. Toutes les formes d'arthrose peuvent affecter le sommeil pendant la nuit. Les parties du corps les plus concernées par la douleur nocturne sont toutefois le cou, le dos et les hanches1.
Le rhumatologue est le médecin spécialiste de la douleur, des maladies des os, des articulations, des muscles et tendons.
L'arthrose peut se déclarer à tout âge et même apparaître chez le jeune adulte dès l'âge de 20 ans. Il s'agit alors le plus souvent d'une arthrose cervicale, d'une arthrose du genou ou de la hanche liée à une pratique sportive de haut niveau (arts martiaux, football…).
Les produits laitiers sont acidifiants et entretiennent l'inflammation latente qui rend les articulations douloureuses. Ne vous en privez-pas totalement mais préférez le lait de chèvre ou le lait de brebis (ou les yaourts) ainsi que les fromages frais, plus digestes.
Faites rouler le ballon sous votre pied afin de faire un mouvement d'extension et de flexion du genou atteint de gonarthrose. Variez les mouvements en déplaçant aussi le ballon latéralement, de gauche à droite, de façon à faire des mouvements de rotation du genou. Répétez ce mouvement 50 fois par jour.
Ménagez le genou douloureux : évitez de marcher lorsque vous avez mal et de rester trop longtemps debout ; allongez-vous souvent et reposez-vous.
Pour Yannick Guillodo médecin du sport, il n'y a pas d'inconvénient à porter une genouillère en permanence si elle soulage la douleur du genou. Si la rotule n'est pas bien centrée dans l'articulation, il peut exister un frottement qui génère des douleurs.