L'arthrose peut également influer sur la qualité du sommeil lors des poussées inflammatoires. Toutes les formes d'arthrose peuvent affecter le sommeil pendant la nuit. Les parties du corps les plus concernées par la douleur nocturne sont toutefois le cou, le dos et les hanches1.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
La douleur de l'arthrose est déclenchée par l'utilisation de l'articulation arthrosique et calmée par le repos : il s'agit donc d'une douleur mécanique. Le cartilage à une double fonction de glissement des pièces osseuses et d'amortissement des chocs pour les os.
Lorsque l'on souffre de douleurs articulaires la nuit, l'oreiller en mousse à mémoire de forme représente un allié indispensable pour soulager les maux. Pour adoucir votre sommeil, vous devrez également opter pour un oreiller dont la hauteur est adaptée à votre position de sommeil.
La thermothérapie pourra vous faire du bien si vous souffrez d'arthrose lombaire. Avant d'aller vous coucher, placez une bouillotte ou une compresse chaude sur la zone à traiter. En dilatant les vaisseaux, la chaleur permet aux muscles de se détendre, ce qui contribuera activement à atténuer les sensations de douleur.
L'arthrose est une maladie qui évolue. Elle se caractérise par des périodes stables entrecoupées de périodes de poussées douloureuses ou crises. Ces crises correspondent à une aggravation de la maladie et peuvent durer plusieurs jours à plusieurs semaines.
Le surpoids est un facteur d'aggravation de l'arthrose. La perte de quelques kilos (environ 5% du poids) permet d'améliorer les douleurs et de protéger l'articulation. Entretenir une activité physique régulièrement est une des mesures phare à prendre lors d'une atteinte arthrosique.
Plus importantes le soir que le matin, les douleurs arthrosiques perturbent souvent l'endormissement, et peuvent parfois déclencher des réveils nocturnes. L'arthrose peut également influer sur la qualité du sommeil lors des poussées inflammatoires.
L'arthrose primitive peut être favorisée par certains facteurs, comme le vieillissement ou la surcharge mécanique de l'articulation (surpoids, anomalie architecturale de l'articulation) ; les anomalies du métabolisme (diabète, etc.) et peut-être une origine hormonale.
Une plus forte sensibilité nocturne, induite par le système circadien durant le sommeil, permettrait de compenser l'effet du sommeil et ainsi de se réveiller plus rapidement en cas de contact douloureux afin d'éviter une menace vitale.
Il est aussi possible de ponctuellement soulager les douleurs arthrosiques en appliquant du chaud sur la zone douloureuse (bouillotte ou serviette chaude par exemple), ou au contraire du froid en cas d'inflammation (gant froid, thermo-compresses, poche de glace avec un linge interposé entre les deux).
Le plus souvent, les douleurs de l'arthrose se manifestent dans la région arthrosique, sur la face externe ou interne du genou. Cependant, il peut arriver que les douleurs soient éprouvées hors de la zone articulaire touchée par l'arthrose, en particulier au niveau du creux poplité, situé à l'arrière du genou.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Une arthrose provoque dans la majorité des cas des douleurs articulaires, une raideur et parfois un gonflement de l'articulation concernée. La douleur provient des tissus de voisinage qui sont très innervés notamment la membrane synoviale, de l'os, des ligaments ou des tendons.
« La douleur peut faire sortir une personne de son sommeil profond, même si elle ne se réveille pas », a-t-il déclaré. Si la douleur vous empêche de bien dormir, prenez rendez-vous avec votre rhumatologue le plus rapidement possible.
Les produits laitiers sont acidifiants et entretiennent l'inflammation latente qui rend les articulations douloureuses. Ne vous en privez-pas totalement mais préférez le lait de chèvre ou le lait de brebis (ou les yaourts) ainsi que les fromages frais, plus digestes.
Celle-ci peut être d'intensité variable, apparaître subitement ou de façon graduelle, être de courte durée ou persistante. Elle peut être accompagnée de raideur après une période d'inactivité, d'une perte de mobilité, d'une enflure, de fatigue générale et de raideur prolongée dans les formes inflammatoires.
En effet, le froid "a un effet de vasoconstriction qui soulage les douleurs", réduit l'inflammation et l'afflux de sang dans les articulations qui sont enflammées.
L'activité physique régulière, même douce comme la marche ou la natation, participe de la prise en charge de cette maladie.
Parmi les plus efficaces, l'harpagophytum, qui a fait l'objet de nombreuses études dans les douleurs de l'arthrose, ainsi que la reine-des-prés et l'huile essentielle de gaulthérie, toutes deux riches en dérivés salicylés, des substances proches de l'aspirine.
Ces douleurs sont dites « mécaniques », on ne peut pas encore parler de "crise d'arthrose" . Elles surviennent typiquement après l'effort et la sollicitation de l'articulation concernée.
Les lésions arthrosiques sont irréversibles. Outre les déformations, le malade atteint d'arthrose voit ses articulations se raidir, ce qui peut devenir invalidant et entraîner chutes et perte d'autonomie.
L'arthrose s'accompagne volontiers au cours de l'évolution d'un épanchement articulaire fluctuant, bien visualisable en IRM, grâce à l'association des différentes séquences décrites pour le cartilage. C'est l'une des rares structures que l'on visualise aussi bien à l'ultrason qu'à l'IRM dans la maladie arthrosique.