L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
Liberté dans le choix du bénéficiaire en cas de décès de l'assuré Sous conditions, l'assurance vie n'est pas prise en compte lors du calcul de la réserve héréditaire qui revient aux proches du défunt.
Désigner les bénéficiaires d'un contrat d'assurance vie chez le notaire est possible. Cette démarche présente de nombreux avantages. La confidentialité est respectée. Si le souscripteur choisit de faire appel à un notaire, les bénéficiaires ne connaissent pas les montants attribués aux uns et aux autres.
Les livrets : les livrets d'épargne réglementée et les comptes sur livret arrêtent de produire des intérêts au décès du titulaire. Ils sont d'abord bloqués, puis clôturés. Ces fonds sont, par la suite, attribués et partagés selon les règles de la succession, après le paiement des droits.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
tous les versements inférieurs à 152 500 euros sont exonérés de droits de succession; pour les versements situés entre 152 500 € et 852 500 €, l'imposition est de 20 % (soit 700 000€ imposés à ce taux); pour les versements supérieurs à 852 500 €, l'imposition est de 31,25 %.
Dans la majorité des cas, nul besoin d'informer le notaire que vous êtes bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, comme la loi le stipule, « Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Lors du décès de l'assuré, l'Assurance Vie sera donc transmise au conjoint, qui figure au premier rang des bénéficiaires. Si celui-ci n'accepte pas le bénéfice de ce contrat d'assurance (parce qu'il n'en n'a pas besoin), le capital reviendra donc aux bénéficiaires de second rang, « les enfants ».
Lorsqu'aucun bénéficiaire n'est désigné dans le contrat d'assurance vie, le capital épargné entre dans la succession et est soumis aux droits de succession. Il peut arriver que le nom des bénéficiaires soit inscrit dans le testament du souscripteur déposé chez un notaire, mais pas sur l'assurance-vie.
Peut-on déshériter un enfant avec l'assurance vie ? Sur le plan civil, l'assurance-vie est hors succession (article L132-12 du Code des assurances), les règles protectrices de la réserve héréditaire ne s'appliquent donc pas. Et il paraît ainsi possible de déshériter, au moins en partie, un héritier réservataire.
Si aucun bénéficiaire n'est désigné au sein du contrat d'assurance-vie, le capital intègre la succession de l'assuré décédé.
En l'absence de bénéficiaire nommément désigné, le capital de votre contrat d'assurance vie intègre votre succession. Autrement dit, ce sont vos héritiers qui perçoivent le capital : votre conjoint et/ou des proches. Dans ce cas, les abattements spécifiques de l'assurance vie ne s'appliquent pas.
Exemple de tarifs (émoluments) de notaire dans une succession. Acte de notoriété : Environ 300 euros, sans testament ou donation entre époux, sinon les émoluments s'élèvent à 450 euros. Déclaration de succession : Pour une succession inférieure à 150.000€, comptez approximativement 1400€.
Si le bénéficiaire du contrat décède avant le souscripteur, et sauf clause contraire prévue dans le contrat : les capitaux sont versés au bénéficiaire subsidiaire, si le souscripteur en a désigné un, à défaut, les capitaux sont intégrés à la succession et partagés entre les héritiers.
Si le contrat d'assurance-vie souscrit par le défunt est souvent hors succession, sauf prime manifestement exagéré et récompense lorsque le bénéficiaire n'est pas le conjoint, le contrat d'assurance-vie souscrit par son conjoint survivant n'est pas hors succession lorsque les époux étaient mariés sous le régime de la ...
Agira : une aide à la recherche des contrats non réclamés
Ainsi, toute personne estimant être bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit par une personne décédée peut s'adresser à l'Agira, compétente pour effectuer la recherche. Cependant, elle ne peut intervenir que dans les 10 ans après le décès du titulaire.
L'assurance vie est un produit d'épargne et de transmission particulièrement apprécié pour ses avantages fiscaux, toutefois ils ne sont pas illimités. En revanche, il n'existe aucun plafond en ce qui concerne des versements sur un contrat d'assurance vie.
Ces derniers récupéreront le capital de l'assurance vie à la place du bénéficiaire désigné en premier choix (premier rang) si celui-ci est introuvable ou est décédé. Vous avez aussi la possibilité de désigner plusieurs bénéficiaires, sans obligatoirement qu'il y ait de liens familiaux avec vous.
Un nouveau service de recherche en ligne a toutefois été mis en place sur le portail officiel Impots.gouv.fr en mars 2022. Il vous suffit d'indiquer le nom et prénom du défunt, ainsi que la date et le lieu de son décès pour savoir si sa succession a été déclarée vacante et avoir accès à l'état d'avancement du dossier.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
La famille proche, généralement les conjoints, les enfants et les parents du défunt, est souvent la première à être informée du décès. Ils sont donc habilités à informer le notaire du décès et à lui fournir des informations essentielles, telles que l'existence d'un testament, ou encore la liste des biens du défunt.
Quels sont les frais de succession sur un compte bancaire ? Les frais de succession prélevés par les banques ont été relevés à 128 € en moyenne en 2021.
IMPORTANT : le conjoint survivant ou partenaire de PACS est exonéré de droit de succession.
En tout état de cause, un délai de 6 mois s'impose aux héritiers pour établir la déclaration de succession et payer les droits de succession. En cas de retard, un intérêt de 0,20 % par mois est dû.