Mais les signes de l'autisme n'apparaissent jamais à l'adolescence ou l'âge adulte s'ils n'étaient pas présents. Pour qu'un diagnostic soit posé, les signes doivent entrainer un retentissement sur le fonctionnement de la personne.
Les symptômes de l'autisme léger
Une tendance à l'isolement, qui leur est nécessaire pour se rééquilibrer en cas de surstimulation. Des troubles de l'apprentissage, parfois, lorsqu'ils n'ont que peu ou pas d'intérêt pour un sujet.
Les enfants autistes peuvent être sujets à des difficultés qui peuvent persister à l'âge adulte. Vous découvrirez différents moyens de réduire ces difficultés au niveau de la communication, des interactions sociales et du comportement.
Il est primordial de le diagnostiquer le plus tôt possible afin de mettre en place, sans attendre, des interventions personnalisées et coordonnées pour favoriser le développement et les apprentissages. À ce jour toutefois, les enfants autistes sont diagnostiqués trop tardivement, en moyenne entre 3 et 5 ans.
Causes. Pour la majorité des personnes autistes, il n'existe pas une seule cause identifiée via un examen médical. Certains facteurs environnementaux ont été mis en évidence : neuro-inflammation, virus, prise de certains médicaments (cf. Dépakine) durant la grossesse...
L'observation des premiers troubles de l'autisme chez l'enfant intervient souvent avant ses 3 ans.
Certains autismes peuvent ne pas être repérés durant l'enfance. Pourtant, ils pourront avoir des conséquences bien tangibles sur la vie adulte. Certaines personnes peuvent ainsi réussir à communiquer, avoir une vie professionnelle, ne pas manifester à l'extérieur de comportements répétitifs…
Il est désormais établi que les troubles du spectre autistique (TSA) ou autisme sont d'origine multifactorielle, c'est-à-dire qu'ils se déclarent chez des personnes génétiquement prédisposées après exposition à un ou plusieurs facteurs environnementaux encore inconnus.
Le syndrome d'Asperger, le syndrome de Rett, le trouble désintégratif de l'enfance, l'autisme atypique sont des troubles du spectre autistique.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Consulter un Psychologue vous permettra d'obtenir un pré-diagnostic de TSA : il ne peut constituer un diagnostic « officiel », et donc il n'est pas destiné à obtenir une reconnaissance de handicap ou des aides de l'état.
Le bilan qui servira à établir un diagnostic du trouble du spectre de l'autisme peut se dérouler à l'hôpital, dans un centre de dépistage de TSA. Les démarches y sont totalement gratuites et sans avance de frais, car totalement prises en charge par la Sécurité sociale. Ces tests peuvent se faire à tout âge.
Prenez rendez-vous chez votre médecin traitant, le médecin du travail ou chez un professionnel de santé ayant reçu une formation sur l'autisme comme un psychiatre, un psychologue ou un orthophoniste.
S'intéresse passionnément à un petit nombre de sujets, à l'exclusion des autres. A des réactions et des préférences sensorielles inhabituelles. A de la difficulté à interagir avec ses enfants et/ou à répondre à leurs besoins. A du mal à se considérer comme faisant partie d'une famille ou d'un ménage.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
Accompagner l'adulte autiste, c'est construire avec lui son projet et le décliner en objectifs concrets atteignables. Inciter la personne à être autonome permet de définir avec elle ce qu'elle peut réaliser pour optimiser son potentiel et vivre des situations valorisantes.
L'autisme de niveau 1, qui se traduit par de légers problèmes de communication et de socialisation, nécessite une thérapie comportementale. Une personne atteinte d'autisme de niveau 1 peut parvenir à une qualité de vie considérée comme normale avec un soutien minime.
une difficulté à reconnaître les émotions et à les gérer. des particularités dans la communication verbale et non verbale : ton de la voix, langage précieux, difficulté à comprendre les métaphores, le sens figuré, l'ironie, contact oculaire pauvre, difficulté dans la conversation et la réciprocité émotionnelle.
Il n'existe pas de traitement curatif pour l'autisme à ce jour, mais des thérapies comportementales et développementales peuvent améliorer les symptômes et la qualité de vie. Les médicaments peuvent également soulager certains symptômes tels que l'anxiété, la dépression, les troubles de l'attention et l'agressivité.
Aux Etats-Unis, un garçon sur 42 serait concerné par l'autisme contre une fille sur 189. La fréquence de ce trouble reste inchangée depuis 2 ans alors qu'elle n'avait cessé d'augmenter depuis les années 60.
L'autisme et les autres TSA s'accompagnent souvent de troubles du sommeil, de problèmes psychiatriques (dépression, anxiété), de troubles du développement (trouble de l'apprentissage ou de l'attention/hyperactivité). Près d'un autiste sur cinq souffre également d'épilepsie.
Le cerveau des personnes autistes diffère de celui des personnes non autistes sur plusieurs points : aires frontales plus volumineuses. neurones des aires limbiques plus petits et plus nombreux. développement différent du cervelet (au niveau du vermis)
Il n'y a pas d'éléments dans la littérature scientifique au sujet d'un quelconque rapprochement entre exposition aux écrans et troubles du spectre autistique. Ceci vient tout juste d'être confirmé par les travaux de la haute autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l'autisme parus en février 2018.