Au stade précancéreux, la guérison du cancer du col de l'utérus est obtenue quasi-systématiquement.
Le pronostic demeure très bon, avec un taux de survie à 5 ans de 80 %. Au stade IIA, la tumeur cancéreuse a franchi des limites des tissus du col de l'utérus, mais n'a pas envahi les tissus voisins du paramètre, de la partie inférieure du vagin et des parois pelviennes. Le taux de survie à 5 ans est de 63 %.
Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l'utérus et 1000 femmes en meurent. Le cancer du col de l'utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
saignement après un examen pelvien ou une douche vaginale. douleur lors des relations sexuelles. difficulté à uriner. difficulté à aller à la selle.
Le cancer du col de l'utérus est soigné par une équipe médicale pluridisciplinaire. Adapté à chaque cas, le traitement repose sur la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en association, selon le type de la tumeur et son stade de développement.
Dans le cas de certains cancers dont le stade est très précoce, comme un cancer du col de l'utérus à un stade très précoce, il peut être sans danger de mener la grossesse à terme et de retarder le traitement jusqu'après la naissance du bébé.
L'hystérectomie consiste à enlever complètement l'utérus (avec le col). Elle est pratiquée lorsque la tumeur est trop volumineuse pour faire une conisation et que la patiente ne souhaite pas ou plus avoir d'enfant.
Les médecins peuvent détecter un cancer du col de l'utérus et une dysplasie cervicale (tumeurs précancéreuses) à l'aide d'un frottis. Un frottis fait partie de l'examen pelvien. Si les cellules ont un aspect anormal, le médecin prélève un petit échantillon du col de l'utérus pour l'examiner au microscope (biopsie).
stade précoce qui comprend habituellement les stades 1A, 1B et 2A; localement avancé, qui comprend habituellement les stades 2B, 3 et 4A; stade avancé, qui est habituellement le stade 4B.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Il se propage par contact sexuel et peut infecter le tractus génital de la femme. Les femmes porteuses du VPH et d'infections au chlamydia risquent davantage d'avoir un cancer du col de l'utérus.
Des douleurs pelviennes et/ou lombaires sont aussi typiques du cancer de l'utérus à un stade avancé. Elles peuvent être plus ou moins intenses, permanentes ou intermittentes, et survenir ou non au cours des rapports sexuels et/ou durant la miction.
La plupart du temps, le cancer du col de l'utérus prend naissance dans les cellules plates et rondes appelées cellules malpighiennes. Ces cellules tapissent la partie externe du col.
Il y a deux moyens efficaces pour prévenir le cancer du col de l'utérus : le frottis de dépistage qui va détecter des cellules pré-cancéreuses du col ou la présence du virus HPV et la vaccination contre les papillomavirus humains.
Le cisplatine est l'agent chimiothérapeutique auquel on a le plus souvent recours en chimioradiothérapie comme traitement du cancer du col de l'utérus. On peut aussi administrer du cisplatine et du 5-FU.
Presque tous les cancers du col de l'utérus sont des carcinomes, c'est-à-dire des cancers qui naissent au niveau de la couche superficielle (ou épithélium) tapissant le col. Ces carcinomes se divisent en deux types : les carcinomes épidermoïdes (85 % des cas).
un anesthésique est donné par perfusion ou péridurale ; le chirurgien passe par les voies naturelles, c'est-à-dire par le vagin, après insertion d'un speculum. Puis, il examine les parois vaginales et le col utérin à l'aide d'un colposcope (microscope de faible grossissement).
Causes. Le virus du papillome humain (HPV) est une infection sexuellement transmissible courante qui peut toucher la peau, la région génitale et la gorge. La quasi-totalité des personnes sexuellement actives seront infectées à un moment de leur vie, le plus souvent sans présenter de symptômes.
Lorsqu'elle est durable, elle peut provoquer des anomalies des cellules du col de l'utérus qui peuvent évoluer vers des lésions précancéreuses puis un cancer. Il s'écoule généralement 5 à 20 ans entre le moment de l'infection et l'apparition des cellules cancéreuses.
Afin de savoir si l'on est porteur d'une telle infection, des tests ont été développés, ils consistent en général à rechercher l'ADN des virus HPV, car on ne peut mettre ces virus en culture (comme pour une infection bactérienne).
Les HPV sont très contagieux, leur transmission peut être multiple : par contact direct cutanéo-muqueux ou cutanéo-cutané, par auto-inoculation (grattage des verrues), par contact indirect (piscines, douches, objets), par voie périnatale (au moment de l'accouchement) et par voie sexuelle.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.