L'opération de Whipple, aussi appelée pancréatoduodénectomie, est la chirurgie qu'on pratique le plus souvent pour le cancer du pancréas. On y a recours pour les tumeurs situées dans la tête du pancréas ou dans l'ouverture du canal pancréatique.
Le pancréas étant un organe difficile à cicatriser, l'intervention peut aussi entraîner certaines complications. Le risque le plus grave est l'apparition de fistules : ces lésions sont dues à une mauvaise cicatrisation de la zone opérée du pancréas.
En général, une opération devient nécessaire lorsque l'on repère à l'imagerie une masse, ou tumeur, au sein du pancréas. Les tumeurs peuvent être d'origine inflammatoire, kystique ou cancéreuse. On parle de résection pancréatique lorsqu'on ôte une partie du pancréas (en général la tête ou la queue).
Quel est le taux de survie et les chances de guérison ? Ce type de cancer évolue souvent silencieusement et sa découverte reste tardive dans la majorité des cas. Les chances de survie à 5 ans varient de 5% pour les cancers non opérables, à 30% lorsque la tumeur pouvait être opérée lors de la découverte.
Les chances de survie ou les chances de guérison sont faibles. Seule la chirurgie (possibles pour 20% environ des patients), associée à la chimiothérapie, peut entraîner la rémission de ce cancer.
Survie selon le stade
La survie varie selon le stade du cancer du pancréas. Le cancer du pancréas évolue habituellement rapidement et engendre un pronostic sombre. En général, plus on diagnostique et on traite le cancer du pancréas à un stade précoce, meilleur est le pronostic.
La tumeur peut provoquer des douleurs intenses en regard de l'estomac qui peuvent se propager aux côtes ou dans le dos vers la colonne vertébrale. Chez certaines personnes, ces douleurs sont parfois prises au début pour des douleurs rhumatismales.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
La maladie touche essentiellement des personnes de plus de 55 ans. Le diagnostic est posé en moyenne à 73 ans pour les femmes et 70 ans pour les hommes, généralement à un stade évolué, ce qui explique le mauvais pronostic de la maladie.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Il est possible de vivre sans pancréas avec un traitement par insuline alors indispensable et injectée par voie sous cutanée et des enzymes pancréatiques prises par voie orale.
Après le traitement d'un cancer du pancréas
En cas de rechute et d'apparition d'un nouveau cancer dans le moignon pancréatique, la meilleure solution est de pratiquer une nouvelle chirurgie. Elle est en effet bien plus efficace qu'une chimiothérapie avec un taux de survie à trois ans de plus de 50 %.
Le pancréas s'enflamme et n'est plus fonctionnel. Un abus d'alcool, des médicaments, une chute sévère de tension, une intervention chirurgicale, des facteurs auto-immuns peuvent aussi en être à l'origine –dans certains cas, cependant, la cause demeure inconnue.
Un cancer foudroyant
Cette évolution accélérée serait due à une forte instabilité génétique qui permet aux cellules cancéreuses pancréatiques d'acquérir très rapidement les mutations dans certains gènes clés (KRAS, CDKN2, TP53 et SMAD4) lui permettant d'envahir l'organe et se répandre sous forme de métastases (1).
Cancer du pancréas en phase terminale
On dit d'un cancer qu'il est en phase terminale lorsque les cellules cancéreuses ont envahi l'ensemble de l'organisme. Cela se traduit par un amaigrissement important, une grande fatigue, une perte d'appétit et des douleurs plus ou moins marquées.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
La chimiothérapie agit sur les cellules qui se divisent rapidement, ce qui est le cas des cellules cancéreuses. Les cellules du bulbe pileux (se divisent aussi beaucoup. Une chimiothérapie provoque donc souvent la destruction de ces cellules entraînant la chute des cheveux et de toute pilosité.
Les associations chimiothérapeutiques qu'on administre le plus souvent pour traiter le cancer du pancréas sont entre autres celles-ci : 5-fluorouracil et acide folinique. FOLFIRINOX – acide folinique, 5-fluorouracil, irinotécan et oxaliplatine. gemcitabine et nab-paclitaxel.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
Les nutriments essentiels du lait qui pourraient jouer un rôle dans le maintien d'un pancréas en santé sont : Le calcium.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.